Forums de l'ASSÉ

Bon, ça fait un boute que je lis mais là, j'en ai marre un brin.

En référence à cette intervention de Dave ( viewtopic.php?p=33764#p33764 ) Des excuses, des excuses comme toujours. La bonne vieille défense de cette cochonnerie qu'est la FECQ. Trop mou, argumentaire mal adapté, manque de travail de terrain, voir approche boboche des étudiants. La FECQ n'est qu'un gouffre sans fond à cotisation étudiante, qui sert strictement à rien, lorsqu'une association étudiante locale est bien structurée et bien encadrée avec une équipe motivée!

Vous oubliez aussi de dire que les connards de jeunes péquistes à Marois spinnaientt presque en faveur du dégel, ce qui n'aide pas plus.


Ah oui, l'autre raison, manque de coordination entre les diverses composantes du mouvement étudiant, lire l'ASSÉ la dogmatique, la FEUQ qui s'prend pour le nombril du monde et la FECQ la suiveuse, qui n'a jamais été capable de s'affirmer face à sa grande sœur feuquiste. c'est d'un pathétisme en bout de ligne, surtout lorsqu'on voit les exécutants feuquistes venir dans les congrès FECQ, quand ça brasse moindrement pour faire du PR sous prétexte de venir prendre une bière avec les exécutants locaux. Vive les marionnettes en bout de ligne.


Et que dire des autres de l'ASSÉ, qui sont trop dogmatique, et trop souvent porté vers la confrontation avec l'état policier, qui brûlent des étapes, étant trop enthousiasme. On va vue le résultat l'automne dernier et l'hiver dernier aussi d'ailleurs.

De ce que j'en sais et que j'en lis, Aucune des composantes du mouvement étudiant n'a faite son mea culpa de la catastrophe du dégel de 2007. Tout le monde campent sur ses belles positions dogmatiques et rejettent la faute sur l'autre. Iii que je te dis qu'on a pas fini de faire du surplace en matière de mobilisation étudiante et d'avoir droit à des recules.

Je vois déjà les sbires de l'ASSÉ venir chanter, gloire aux positions de gauche de l'ASSÉ et affirmer que les fédérations sont trop conservatrices et en demande pas assez. Eux en demande pas assez, vous autres, vous en demander trop, et vous penchez trop vers l'Extrême gauche et ça fait n'apporte que méfiance et crainte envers l'ASSÉ. qui ma foi n'a pas grand crédibilité en dehors des cercles de la gauche militante. Remarquer bien que la FECQ-FEUQ n'en n’a pas plus, en dehors des cercles péquistes.


Maudit que ça fait dure le mouvement étudiant en bout de ligne, pas de leader crédibles, pas de vision commune, et aucune collaboration, tout le monde fait que tirer la couverte dans une direction ou une autre. On dirait un tapon de poule pas de tête. En bout de ligne, les étudiants et étudiantes s’en vont où? Grâce à tout ce petit monde, directement dans les abymes de l’endettement.


Je me souviens encore d'une certaine époque où qu'il y avait de l'oppsition à l'éternelle confrontation des fédérations et de l'ASSÉ. Où sont passé tout ces militants qui s'opposaient à cette éternelle guerre de tranchée! Quelle avenir pour le mouvement étudiant et surtout pour les étudiantes!

Discutons!

Nous sommes dans un creux où tout semble être bloqué au sein du mouvement étudiant, excepté les luttes contre les monopoles de service alimentaire et, peut-être bien, une table de réflexion sur la rémunération des stages en éducations qui va aboutir à quelque chose.

Peut-être qu'un enjeux majeur viendra donner un petit coup de défibrillateur au mouvement étudiant (un gouvernement libéral majoritaire qui veut hausser les frais de scolarité pour atteindre la moyenne canadienne?). Peut-être aussi qu'un statu quo prolongé provoquera l'effondrement du mouvement et que la troisième voix naîtra de ses cendres. Après tout, il n'est pas impossible d'imaginer la FEUQ perdre encore plus de membres, et une partie de ceux-ci n'iront certainement pas se joindre à l'ASSÉ.

La lutte contre les monopoles et les stages en éducation. Bien d'accord pour dire que c'est les seules choses qui lèvent c'est temps-ci!
D'ailleurs pourquoi on ne paye pas les stages des infirmières, ce serait déjà une bonne façon d'attirer des étudiant-e-s et d'enrayer le décrochage lié aux problèmes financiers et à l'endettement. Après tout, on s'entend pour dire qu'on a besoin de BEAUCOUP d'infirmières. À moins que les stages soient déjà payés? (j'en ai aucune idée en fait!). Chose certaine, je crois que de se préoccuper des stages en enseignement plutôt que des infirmières -ou autres- est très opportuniste pour la FEUQ. En effet, on sait que les fac de science inf. ne sont pas très mobilisées, alors que les fac d'éducation sont généralement plus pro-feuq...mais la tendance suite à l'entente à rabais commençait à s'inverser -désaf raté d'éduc-UQAM notamment-. Je crois que la décision de la FEUQ de cibler les étudiants en éducation est purement opportuniste et vise à consolider leur base (alors qu'ils ont fait le deuil de plusieurs fac de sciences humaines). Pour la FEUQ, s'occuper des infirmières c'est une perte de temps, ils ne les voient pas comme une menace.
Ah oui j'oubliais. François Rebello député du PQ. Le club école frappe encore! Bravo.

C'est peut-être de l'opportunisme en fait mais j'aurais plutôt tendance à analyser le tout comme du corporatisme, comme une logique, un esprit de corps, comme dans la défense minimale des droits et intérêts des membres, dans ce cas...

ÇA TOMBE BIEN, J'AI EU MA RÉPONSE:

Stages étudiants rémunérés: Les étudiants en réflexion
Sophie-Claudine Desroches

Des stages, l’externe en médecine en fait ; l’orthophoniste en herbe n’y échappe pas ; l’étudiant en éducation, lui, sera peut-être bientôt payé pour faire l’un des siens. Quelques associations étudiantes de l’UdeM réagissent à l’éventualité de voir certains étudiants rétribués pour leur stage en milieu de travail.

Contrairement aux étudiants parisiens, les étudiants en éducation du Québec n’ont pas pris la rue d’assaut pour faire avancer leur dossier. En plein contexte pré-électoral, la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Michelle Courchesne, a créé une table de réflexion ayant comme mandat de statuer sur une possible rémunération du quatrième stage des étudiants en éducation. Anaë Bergeron, de l’Association des étudiants en service social de l’UdeM, affirme : « Il est certain qu’on préférerait être payé pour faire nos stages. À ce niveau, l’expérience des étudiants en éducation peut être intéressante. »

VOIX DISSONANTES
Toutes les associations étudiantes ne sont pas intéressées à lutter afin d’obtenir une rétribution financière pour leurs membres. Certaines d’entre elles considèrent que le statut d’étudiant, lors de ces stages, ne justifie pas l’obtention d’un salaire. C’est ce qu’explique Jean-François Verville, de l’Association des étudiants et étudiantes en médecine de l’UdeM : « Lors de nos deux années d’externat, nous ne remplissons pas les fonctions d’un médecin. Nous n’avons pas de patients à notre charge. Il s’agit davantage de stages d’observation que d’expériences d’emploi. Je conçois mal quels prétextes nous pourrions évoquer pour être payés. » M. Verville précise cependant que les étudiants en médecine reçoivent une rémunération lors de leur stage en résidence qui succède aux deux années d’externat.

Natacha Trudeau, responsable à la maîtrise professionnelle en orthophonie, émet elle aussi des réserves quant à la rémunération des stages : « Au niveau de la maîtrise en orthophonie, il y a une pénurie de stages. S’il fallait qu’ils soient rémunérés, l’offre de stagiaires dépasserait la demande. En bout de ligne, ce sont les étudiants qui seraient perdants. »

Mme Trudeau soulève également la question des stages en milieux défavorisés ou communautaires. Certains seraient susceptibles de ne pouvoir rencontrer les exigences salariales : « Nous ne voulons pénaliser aucun milieu. » Elle ajoute qu’il y a eu, de toute façon, un effort manifeste pour accroître les ressources disponibles pour les étudiants : des subventions, des bourses ou des ententes avec les milieux de stages.

EFFET DOMINO ?
Guillaume Payette, président de l’Association générale des étudiants et étudiantes en éducation de l’UdeM, croit pour sa part que la direction que prendra la table de réflexion proposée par la ministre Courchesne aura un poids considérable sur les positions des associations étudiantes quant à la rémunération des stages. Selon lui, « plusieurs associations étudiantes attendent de voir les résultats de la table de réflexion avant de se prononcer et d’emboîter le pas ».

L’attaché politique de la FAÉCUM, Alexandre Ducharme, soutient que la Fédération se montre ouverte à octroyer son appui aux associations qui en feraient la demande : « L’aide accordée aux étudiants en éducation, verbalisée en tant qu’orientation de la FAÉCUM, n’est pas exclusive aux stages en éducation. »

Il reste maintenant à voir si d’autres associations demanderont à la ministre Courchesne de leur réserver des places à la table de réflexion dressée récemment.

Qui discutera?

Fais-nous donc un haïku.