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Une question sur le mouvement de 2005

MessagePosté: Ven Nov 23, 2007 4:21 am
de Benny K. N.
wikipedia a écrit:Sur les 185 000 étudiants[18] ayant participé au mouvement de grève générale illimitée, 110 000 voteront contre l'entente, alors que 75 000 l'accepteront. La majorité des associations membres de la FECQ et de la FEUQ a cependant accepté l'entente de principe, d'où l'arrêt rapide de leurs moyens de pression, alors que bon nombre d'associations membres de la CASSÉÉ poursuivirent la grève jusqu'au 14 avril. Notons qu'un bon nombre d'associations étudiantes rejetteront l'entente, tout en votant contre la poursuite de la grève. Cette stratégie, pronée par les membres de la CASSEE, a d'ailleurs été qualifiée de "jambon" par l'organisateur de la FEUQ, Farouk Karim. Les dirigeants de la CASSÉE ont proposé, en fin de grève, un repli stratégique.

Quel etait le but de ces votes contre la greve et contre l'entente ?

MessagePosté: Ven Nov 23, 2007 4:50 am
de Carbo
C'était principalement des votes qui visaient à retourner en classes, vu quelques menaces quant à la perte de la session, tout en marquant une opposition face à l'entente. Ça peut sembler incohérent mais quand le mouvement était dans sa pente descendante, c'est ce qu'ont choisi de faire certaines associations.

De plus, il faut faire attention quand on dit que la plupart des associations de la FECQ et de la FEUQ ont voté pour l'entente. En effet, une désaffiliation de 28 000 étudiant-es est survenu l'automne suivant, alors que la CADEUL a désaffilié de la FEUQ à l'Université Laval, entre autre à cause de récriminations suite à l'entente signée avec le gouvernement. Fait intéressant, la CADEUL n'a jamais tombée en grève, vu que c'est une confédération...

PS: La FEUQ, c'est un peu comme l'UNEF, selon ce que je comprends!!!

MessagePosté: Ven Nov 23, 2007 4:53 am
de BlacKGuarD
Un peu comme ce que tu as dit à propos des gens qui sont pour l'idée d'une grève et contre la loi en France mais refusent de bloquer.

Ici, on voyait qu'une partie des gens avaient décidé d'arrêter la grève et les associations qui s'annoncaient pour se positionner contre l'entente avaient été celles qui avaient fait le plus gros de la mobilisation, étaient restées en grève le plus longtemps, pour certaines plus de sept semaines de temps.

Le résultat fut une certaine démotivation et, chez plusieurs, un épuisement. On s'disait qu'avec le retrait d'une partie de mouvement - surtout que le barrage médiatique était fort pour dire que l'entente était "le juste retour des choses -, bah, ça allait sombrer et qu'on serait difficilement capables de poursuivre la lutte plus loin. Surtout que la CASSÉE avait été incapable de se positionner pour une négociation avec le sinistre en chef, sur laquelle les fédérations étudiantes ont bien entendu capitalisé en se positionnant comme seules interlocutrices.

Bref...

Pour ma part, j'aurais volontiers continué.

MessagePosté: Ven Nov 23, 2007 9:48 am
de AuFront
Carbo a écrit:PS: La FEUQ, c'est un peu comme l'UNEF, selon ce que je comprends!!!


L'UNEF n'a pas la formule RAND. Elle doit faire du membership à toute les anneés.

MessagePosté: Ven Nov 23, 2007 10:00 am
de Antoine
Ici au Cégep de Rimouski,

Nous avons voté contre l'entente dans une très forte majorité et renouvelé la grève tout en demandant la démissioin du gouvernement Charest.

Par contre, à l'assemblée suivante, nous n'avons pas renouvellé parce que les mandats de grève avaient tombés partout. Il ne restait plut que Lionel-Groulx et Alma si ma mémoire est bonne. C'est vraiment par un manque de soutient dans les mandats de grève que nous avons arrêté mais le % de reconduction avait déjà commencé à descendre. Nous en étions plus qu'à une majorité de 2/3 comparativement à plus de 90% avant.

MessagePosté: Ven Nov 23, 2007 12:17 pm
de Benny K. N.
Ok, je vois...

Il me parait que l'UNEF est plus fortement associée au gouvernement que la FEUQ. Et que son opposition a tout developpement du mouvement est plus systematique, vu qu'elle participe aux AGs des facs mobilisées, où elle est minoritaire. Elle se concentre sur cette opposition plutot que sur une hypothetique mobilisation sur des positions moderees.
Elle parait aussi plus experte, et moins scrupuleuse, dans les manoeuvres qui lui permettent parfois d'etre un vrai obstacle malgré sa minorité.
Genre la prise de controle de la coordination nationale etudiante du week-end dernier, ou cette circulaire qu'elle avait distribué à ses buros au debut du mouvement de 2006.