Forums de l'ASSÉ

Vers un Premier Mai 2009 anticapitaliste à Montréal !

Nous reprenons là où on a laissé l'an passé; nous referons un 1er Mai véritablement anti-capitaliste.

Voici l'appel:

L'heure est grave. Le monde entier traverse une crise économique, environnementale et sociale sans précédent. Une crise qui a des répercussions désastreuses sur la vie de milliards d'êtres humains ; pertes massives d'emploi, baisses de salaires, faillites à la chaîne, sous-alimentation, appauvrissement, guerres et désespoir grandissant.
Comment en sommes-nous arrivés là? Comment des sociétés qui produisent autant de richesses peuvent-elles être plongées dans une insécurité économique d'une telle ampleur? La raison est simple, elle réside dans la fixation maladive de surenchère du profit des grands argentiers. C'est cette même fixation qui dicte les lois de la production, de la surconsommation, de l'endettement et de la spéculation.

Tous les soirs aux nouvelles, politicien-ne-s et hommes d'affaires nous servent la même vieille salade pourrie. Ils tentent de nous faire avaler qu'il ne s'agit là que d'un mauvais moment à passer et que le système capitaliste n'est pas à remettre en cause. Pour eux, la solution se trouve dans l'augmentation de la production, des réductions de salaires et de grasses subventions à leurs petits copains, les propriétaires d'industries polluantes et autres banquiers véreux.
Alors que ce sont ces mêmes banquiers qui nous ont mis dans le pétrin, alors que tout le monde s'entend pour dire qu'il est urgent de remédier au désastre écologique actuel et que plus d'un milliard de personnes souffrent de la faim, nos gouvernements préfèrent continuer de nous gaver de fausses illusions plutôt.

Parce que de toute façon, les répercussions de la crise, ce ne sont pas eux qui les vivent. Au contraire, ils profitent de la situation pour nous faire passer des mesures toujours à droite sous prétexte qu’il faut se serrer la ceinture; augmentation des tarifs d’électricité et de transports, coupe dans les programmes sociaux, privatisation de la santé etc. Ce qu’ils oublient de mentionner, c’est que pendant que le monde crève de faim, eux, continuent de vivre sur notre dos.
On ne se fera pas avoir par leurs menteries! Nous n'avons aucune raison d'espérer que les parlementaires et les gros bigshots de la finance mondiale vont nous tirer du gouffre dans lequel nous nous enfonçons, pour la simple et bonne raison que ça fait leur affaire. Et ce n'est pas la nomination d'Obama à la tête des États-Unis qui va y changer quelque chose.
Nous ne pouvons pas non plus nous contenter de petites réformettes gauchistes qui ne seraient rien de plus que de la vulgaire poudre aux yeux. Le problème, ce n'est pas la crise, c'est le capitalisme! Le capitalisme est un monde ou la majorité de la population souffre, où la guerre est un moyen comme un autre de faire de l'argent et ou la destruction de la planète est un « mal nécessaire » à un certain progrès.

Tant qu'on vivra dans un système fondé sur l'accumulation irrationnelle du profit et non sur les besoins humains, tant qu'on vivra dans une société qui permet à une infime minorité de concentrer une part grossièrement disproportionnée des richesses, et ce, au détriment des conditions de vie de la majorité d'entre-nous et de l'environnement, aucune issue n'est possible!
La vie peut et doit être meilleure. Nous devons nous organiser et lutter ensemble pour renverser ce système qui a fait son temps! Partout à travers le monde, le 1er mai, les travailleurs, les travailleuses, les sans-emploi et les opprimé-e-s manifestent contre la misère, la pauvreté et les injustices. Cette journée commémore le souvenir de la grève de Chicago en 1886. Les grévistes qui revendiquaient la réduction des heures de travail ont étés sévèrement réprimé-e-s, certain-e-s y laissèrent leur peau. Le 1er mai c'est aussi l'occasion de se rassembler et de dire qu'on en a assez de ce monde pourri.
Pour la première fois à Montréal, en 2008, une manifestation autonome et anticapitaliste était organisée sur une base unitaire à l'occasion de la Fête internationale des travailleuses et travailleurs. Une foule de plus de 800 personnes a pris la rue pour crier sa colère contre le statu quo. Cette manifestation a subi la répression policière, mais nous ne devons pas leur donner la satisfaction que leurs tactiques d'intimidation fonctionnent en restant sagement à la maison.
C'est pourquoi, cette année encore, nous appelons à la tenue d'un Premier Mai anticapitaliste à Montréal! Disons haut et fort que nous en avons assez de cette clique de privilégiés qui n'ont jamais assez de profits!

Les groupes signataires de cet appel vous invitent à vous joindre à eux et à mobiliser pour faire du Premier Mai 2009, une journée historique! Pour information : 1ermai2008@gmail.com.
Une invitation des groupes suivants : La Pointe Libertaire, Le Parti communiste révolutionnaire, L’Union des communistes libertaires, RASH, ANTIFA, ANARKIA, Le Comité des sans-emploi Montréal-Centre, Le Comité anti-capitaliste de l'UQAM et La Coalition contre la Répression et les Abus Policiers (d'autres signataires s'ajouteront).

Author:
1erMai2008
Mail contact:
1erMai2008@gmail.com


Nous vous invitons à venir à cette manif pour bâtir le camp de la révolution et manifester votre colère en temps de crisse économique. Pour sortir de la crise ça prend une révolution et non des réformes comme nous le propose les syndicats et les partis bourgeois, réfo… Le premier mai n’est pas une fête!!! C’est une journée de lutte!! et nous n’avons pas à fêter notre exploitation!!!

La révolution commence ici et maintenant!! Et l’implication à un premier mai révolutionnaire en fait parti.

Rendez-vous au square Cabot métro Atwater
Renssemblement 17 30 et départ à 18 30

Mmm... une manif séparée des travailleurs et des syndiqués.

C'est beau, la gauche.

Je ne pense pas que les syndicats soient ben proches des travailleurs les plus précaires. Il y a 40% des travailleurs qui sont syndiqués.

Le but de la gauche ce n’est pas de marcher main dans la main avec les syndicats comme le font certains groupe communautaires, politiques et l’ASSÉ.

Le fait de travailler au salaire minimum et syndiqué ne serre pas à grand-chose à part d’auter de 5 à 10 $ de ta paye . Je ne vois vraiment pas à quoi les syndicats vont aider les travailleurs à sortir de la crisse quand il y a des gens qui gagne chère qui sont en tête de ceux ci. Et qu’il ne représente pas la majorité des travailleurs, car ceux qui en arrache le plus sont les travailleurs précaires et les sans emplois.

Le mot d’ordre des syndicats c’est sortons de la crisse. La coalition dit que pour sortir de la crisse, sortons du capitaliste, c’est ainsi le résumer du mot d’ordre anti capitaliste.

Dire que nous allons faire une manif séparer des syndiqués c’est en parti vrai. Mais, dire que nous allons se dissocier des travailleurs je vous refaire à la statistique mentionner plus haut dans le texte. La grande majorité des travailleurs ne seront pas mobilisés par les syndicats, à part une grande couverture médiatique de la manif quelques jours avant.

Sa dépend aussi le but des participants qui vont venir aux deus manif déférentes. Si vous être un anti capitaliste convaincu et que vous penser que la révolution est plus importante que les quelques miettes que les syndicats vont arracher des mains des bourgs venez manifester avec nous au métro Atwater à 17H30!!!!

UN APPEL DU PARTI COMMUNISTE RÉVOLUTIONNAIRE:
La crise ne finira pas sans la fin du
capitalisme!
Venez manifester le 1er mai!

Le 1er mai prochain à Montréal dès 17h30 au
métro Atwater [1], tous les travailleurs et
toutes les travailleuses de tous les âges et de
partout dans le monde sont invitéEs à manifester
pour célébrer ensemble, la seule journée de
l’année qui leur appartient vraiment. Le 1er
mai, c’est la Fête internationale des
travailleurs et travailleuses du monde entier.
Cette date rappelle qu’en 1886 à Chicago, une
importante manifestation ouvrière réclamant la
journée de huit heures s’était conclue par la
pendaison de cinq ouvriers.

Cent vingt ans plus tard, les bourgeois
promettent encore des temps durs aux ouvriers.
Et ces promesses-là, ils les tiennent! «Il n’y a
aucun doute que 2009 passera à l’histoire comme
l’une des pires années pour l’économie
canadienne», prédisait Beata Caranci,
l’économiste en chef de la Banque TD du Canada
le 12 mars dernier. Mais «pire» pour qui?
Sûrement pas pour les grands dirigeants
capitalistes qui se contentent de fermer leurs
portes quand les profits n’y sont plus. Sûrement
pas pour les banques qui ont encore fait des
profits et dont les dirigeants se sont versés de
confortables bonis. Sûrement pas pour Henri-Paul
Rousseau, PDG de la Caisse de dépôt et placement
du Québec, qui, après avoir joué et perdu à la
loterie du papier commercial avec les fonds de
pension des travailleurs, a quitté son poste…
avec une prime de départ de plus de 300 000$.

Ce sera «une des pires années»… pour nous,
travailleurs et travailleuses, et
particulièrement pour les jeunes dont le taux de
chômage a grimpé à 14,2% en février. Les
économistes anticipent d’ailleurs que le taux de
chômage pour l’ensemble de la population au
Canada atteindra 10% et que 600 000 personnes
perdront leur emploi en 2009.

Ceux-là n’auront pas droit aux généreux bonis
reçus par les cadres supérieurs de l’assureur
américain AIG, même si la Réserve fédérale
américaine a dû lui prêter 85 milliards $ pour
qu’il évite la faillite. Ni à de généreux
cadeaux pour continuer à manger, comme ceux
reçus au Canada par GM, Chrysler et Ford de la
part des gouvernements (fédéral et ontarien).
Ces cadeaux totalisent 4 milliards de dollars et
ne garantissent même pas leurs emplois aux
travailleurs.

«L’économie canadienne», c’est l’économie
capitaliste qui donne le pouvoir et la richesse
aux bourgeois propriétaires, et que des miettes
à ceux et celles qui travaillent. Que ce soit à
l’usine, au restaurant, à l’hôpital, sur le
chantier et dans les magasins, nous travaillons
tout juste pour arriver à vivre, pendant que les
patrons, les propriétaires et leur armée
d’avocats et de banquiers ne cessent de
s’enrichir. Quant au gouvernement et aux partis
bourgeois, ils ne sont là que pour protéger leur
pouvoir. Parfois, cela veut dire nous donner
quelques miettes pour éviter trop de révolte. Et
malheureusement aujourd’hui, les grands
syndicats font la même chose! Plutôt que de
défendre nos besoins, ils disent entre notre nom
aux patrons qu’on va accepter leurs baisses de
salaires.

Refusons d’obéir! On a raison de se révolter et
de lutter pour une société meilleure, plus
juste, plus égalitaire, où le pouvoir ira à tous
ceux et celles qui travaillent au lieu d’aller à
ceux qui possèdent.

Pour passer de la parole aux actes, nous vous
invitons à rejoindre le contingent de bannières
et de drapeaux rouges organisé par le Parti
communiste révolutionnaire (PCR) lors de la
manifestation du 1er mai prochain au Carré Cabot
à Montréal (coin Atwater et Sainte-Catherine) et
à vous joindre à la célébration du 1er mai à
Québec.

Soyons des centaines à manifester notre désir de
changer les choses. Soyons des milliers à
organiser la lutte pour y arriver. Et soyons des
millions à travers le monde, à mettre fin à la
crise… en mettant fin au capitalisme!

Le Parti communiste révolutionnaire

[1] Ainsi qu’à Québec, où une célébration du 1er
mai sera organisée sous le thème «On a de la
classe!» (pour info: pcrquebec@yahoo.fr).


*************************************************
MANIFESTATION ANTICAPITALISTE LE 1ER MAI
À MONTRÉAL

-> Rassemblement à 17h30 au Parc Cabot (coin
Sainte-Catherine et Atwater, métro Atwater)

-> Départ à 18h30 en direction du siège de la
Caisse de dépôt et placement du Québec

Une initiative des groupes suivants: La Pointe
Libertaire, le Parti communiste révolutionnaire,
l’Union communiste libertaire-Mtl, RASH (Red and
Anarchists Skinheads)-Mtl, Antifa-Mtl, le
collectif Anarkhia, le Comité des sans-emploi
Mtl-Centre, le Comité anti-capitaliste de
l'UQAM, Apatrides anonymes, Ligue internationale
des luttes des peuples (Pinay, Centre d’appui
aux Philippines, Centre des travailleurs et
travailleuses immigrantEs, Groupe de solidarité
avec les travailleuses et les travailleurs
philippins).

La crise ne finira pas sans la fin du
capitalisme!

On parie?

Je vais perdre le parie car notre analyse est différente. Je ne sais pas quand, mais la crise actuelle va peut être finir par passer. Cependant l’analyse Maoïste explique que le capitaliste est constamment en crise, et que ces crises se font ressentir sur des points beaucoup précis que la fameuse crisse de 1929. C’est un mécanisme de défense du capitaliste, car l’économie n’est pas constamment paralysé, cependant les conséquences de ces crises se font ressentir beaucoup fort à mesure que l’évolution du capitaliste se fait. Si on dit que les guerres, crises alimentaires, augmentation du taux de chômage, pollution, etc. font tous partis des conséquences de ses crises, bien oui la crise du capitaliste ne finira pas sans la fin du capitaliste.

redvladimir a écrit:Cependant l’analyse Maoïste explique que le capitaliste est constamment en crise, et que ces crises se font ressentir sur des points beaucoup précis que la fameuse crisse de 1929. C’est un mécanisme de défense du capitaliste, car l’économie n’est pas constamment paralysé, cependant les conséquences de ces crises se font ressentir beaucoup fort à mesure que l’évolution du capitaliste se fait.

Une analyse maoïste? Je parie aussi que c'est Mao qui a inventé les cycles économiques... Allons, un peu de sérieux, on pourrait citer Keynes à ce sujet (c'est le plus connu) et à peu près tous les économistes reconnaissent les fluctuations boursières qui causent les crises. Pour ce qui est du Grand timonier, on repassera.

P.S.: Analyse maoïste, ça ressemble étrangement à un oxymore. L'homme au livre rouge et le Petit père des peuples n'étaient pas réputés pour leur analyse. Par contre, ce dernier était un excellent cuisinier aux dires d'un certain Oulianov réfrigéré.

redvladimir a écrit:...

Arrête, tu vas me faire pleurer. Tu es la preuve vivante (mais existes-tu vraiment?!) que le communisme est une mystique complexée singeant le jargon scientifique. Sans blagues! Ce n'est pas d'une 'analyse maoiste' dont il s'agit, mais d'une exégèse. Les économistes n'ont pas attendus Mao pour analyser les crises, les bulles et les cycles; et il s'agit d'autre chose qu'une mythologie enfantine avec un capitalisme personnifié qui aurait de soi-disant 'mécanisme(s) de défense' destinés à détourner l'attention d'inavouables rouages.
Non, mais de qui se moque-t-on?

Les économistes n'ont pas attendus Mao pour analyser les crises

Tu parles des économistes bourgoies. Je n'ai à dire de plus.

Des procès d'intention et des attaques à la personne, c'est les meilleurs ''arguments'' que les moistes de ce forum sont capables d'invoquer à l'encontre de la théorie économique?

Quoique... les erreurs de raisonement ça doit être aussi une question de « choix politique », aussi.

Parler d’économistes bourgeois ce n’est pas insulter in une attaque contre la personne. C’est étiqueter, parlons de la même chose SVP.

Alors qu'as-tu à reprocher aux analyses des crises et des cycles des économistes(ceux que tu appelles ''bourgeois'')? Tu disais que tu n'avais rien de plus à dire; qu'entendais-tu par là, sinon qu'ils étaient discrédités à tes yeux du seul fait que tu les considérais comme ''bourgeois''?

Si je puis me permettre,
partons d'un postulat idéologique simple en sciences humaines : ces sciences ne sont pas neutres. Si je me permet de ne pas m'étendre là-dessus c'est pour présenter brièvement un schéma très succinct de ce que pour moi signifie le commentaire de redvladimir.
Les sciences humaines n'étant pas neutres, les économistes appartenant à la classe bourgeoise imprègnent leurs théories, leurs conclusions ou leurs analyses de l'idéologie (au sens large, bien sûr) correspondant à leur appartenance de classe.

Youri a écrit:Les sciences humaines n'étant pas neutres, les économistes appartenant à la classe bourgeoise imprègnent leurs théories, leurs conclusions ou leurs analyses de l'idéologie (au sens large, bien sûr) correspondant à leur appartenance de classe.

Je vous suggère de lire Idéologie et utopie: Une introduction à la sociologie de la connaissance de Karl Mannheim à ce sujet. C'est gratuit!

Youri a écrit:Si je puis me permettre,
partons d'un postulat idéologique simple en sciences humaines : ces sciences ne sont pas neutres. Si je me permet de ne pas m'étendre là-dessus c'est pour présenter brièvement un schéma très succinct de ce que pour moi signifie le commentaire de redvladimir.
Les sciences humaines n'étant pas neutres, les économistes appartenant à la classe bourgeoise imprègnent leurs théories, leurs conclusions ou leurs analyses de l'idéologie (au sens large, bien sûr) correspondant à leur appartenance de classe.

Certes, c'est bien ce que je comprennais du commentaire de redvladimir. Et c'est bien là ce que je conteste, et ce que j'assimile au reste à des procès d'intentions(qu'on conçoive ces intentions comme étant explicites ou non, conscientes ou non, cela ne change rien à l'affaire). En analyse économique comme dans toutes les sciences(ce qui n'implique que des théorèmes, des principes méthodologiques(pour autant qu'ils soient conformes à la pratique réellement établie dans la science) et cadres conceptuels) seules la démonstration d'une erreur de raisonnement contenue dans la thèse de l'analyste, ou bien sa falsification par une analyse factuelle sérieuse, peuvent nous donner la légitimité nécessaire pour rejetter radicalement ladite thèse et non pas quelques conjectures sur des intentions occultes attribuées à l'analyste. Nous pouvons bien entendu les invoquer pour expliquer les erreurs logiques ou factuelles de l'analyste une fois celles-ci mises en évidence, pas auparavant.

Et il est bien important de comprendre qu'en science, il n'y a que les deux types d'erreur cités précédemment qui puissent se produire. En effet des thèorèmes tels que « les crises s'expliquent par des adaptations nécessaires de l'économie réelle à des chocs exogènes(les aléas climatiques, par ex) à celle-ci » peuvent comporter des contradictions internes(dévoilées par le développement des implications et des présupposés) ou être impropres à expliquer efficacement la réalité; il n'en reste pas moins qu'ils peuvent être compris par tout le monde de la même manière et selon la même logique(cela s'applique aussi aux erreurs). Les intentions ou les préjugés(ce qui revient à mon sens au même) ne devraient pas être considérés comme des fautes, considérés isolément. Partir de ceux que l'analyste a a priori pour discutter de sa théorie nous mène à des aberrations, comme par exemple de rejetter les théories de Newton sous le seul prétexte qu'il avait la prétention de révéler par ses recherches la nature de la création(ce qui pourrait nous sembler absurde).