la decroissance a écrit:Alors on joue à tes pu mon ami? gouzi gouzi prouff prouff
Une suspension contestée à l'UQO
Charles Thériault
Un groupe d'étudiants de l'Université du Québec en Outaouais (UQO) dénonce la suspension d'un des leurs ainsi que la tendance qu'auraient plusieurs universités et cégeps à exercer une répression envers les associations étudiantes.
Le porte-parole de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante, Éloï Bureau, ainsi que l'étudiant suspendu, David Clément, ont dénoncé les agissements de la direction de l'UQO.
La suspension de David Clément remonte à des incidents survenus en septembre dernier, à la cafétéria de l'université alors que des étudiants avaient organisé un boycott des services offerts par l'exploitant de la cafétéria, la compagnie Laliberté, en raison de la fermeture du café étudiant.
Lors du boycott, les étudiants ont distribué de la nourriture gratuitement à leurs collègues.
Un groupe d'étudiants a alors été menacé de suspension mais seul David Clément l'a été pour le reste de la session d'automne.
«On m'a reproché, en plus, d'avoir enregistré les propos du Doyen des études alors que c'est parfaitement légal», a déclaré M. Clément.
Selon Éloï Bureau, ce qui se passe à l'UQO est un cas flagrant de «muselage» de l'opinion des étudiants.
«Il n'y pas seulement à l'UQO que ça se passe. Il y a des associations à travers le Québec qui se voient interdire l'accès à leurs locaux et qui se voient interdit la distribution de matériel. On sent vraiment une recrudescence de la répression», a déclaré M. Bureau.
Le porte-parole de l'UQO, Jean Boileau, a justifié la suspension de David Clément en indiquant que l'étudiant a contrevenu au code de conduite de l'UQO en perturbant le fonctionnement du service alimentaire.
Quand l’UQO sombra dans la démocratie, la liberté et la solidarité…
Il était une fois, une université sous financée et avide de fonds privés. Pour assouvir ses besoins en capitaux, l’UQO préféra accepter un pot-de-vin de 80 000$ plutôt que de favoriser une gestion démocratique et des services alimentaires de qualité. Après avoir berné la communauté universitaire, la firme Laliberté, avec l’assentiment du Conseil des Seigneurs de l’UQO, entreprit l’année la plus désastreuse de l’histoire en ce qui a trait aux récoltes de nourriture de qualité accessibles à la communauté.
Au début de l’automne, la firme privée se mit à la recherche de dépenses superflues qu'elle pourrait couper et en trouva une, les cafés-bars. Afin d'assurer la pleine protection de sa seigneurie, les portes de verres menant aux lieux sociaux qu’étaient jadis les cafés-bars furent fermées et verrouillées. Face à cette arrogance sans précédent, la grogne se fit sentir chez les serfs, particulièrement chez la population étudiante qui était impatiente de se réapproprier ces lieux centraux et essentiels à la survie universitaire.
Après des semaines à distribuer de la nourriture et du café, les collectivards entreprirent une mission périlleuse : celle de contrer directement la bête marchande qui gérait la cafétéria. Cette dernière était le centre alimentaire de la communauté, au grand dam des estomacs, mais au grand bonheur du centre financier de Laliberté. Après trois jours de privation en rentabilité, la firme privée décida de faire un marché avec l’UQO, afin de résilier l’entente nébuleuse qui les liait. La même journée, des messagers de justice délivrèrent des lettres de menaces à certaines personnes, les accusant d’avoir été provocantes, intimidantes, indécentes et bien plus encore.
Contrairement à la tradition, l’UQO décida de ne pas instaurer de Cour publique afin de juger les malfrats qui avaient perturbé la paix sociale, en plus de nuire considérablement à l’entente de libre marché entre l’UQO et Laliberté. Un Tribunal d’Inquisition fut créé, laissant place à une justice divine, celle du Dieu du Capital. Ayant été reconnu-e-s coupable d’outrage au profit et d’entrave à la liberté d’exploiter, les collectivards se virent sanctionné-e-s, cinq étant obligé de subir une atteinte à leur honneur, en voyant leur curriculum entaché à jamais. Pour sa part, l’autre collectivard dû s’exiler du royaume temporairement, sous l’œil menaçant des sentinelles du Service des Tyrans et Châtiments.
Après toutes ces aventures, les collectivards comprirent le pouvoir inhérent à chaque être humain de modifier le cours de l’histoire. C’est pourquoi ils et elles se rassemblèrent dans une coopérative démocratique où les personnes prévalaient sur le profit: l’Autogérée. C’est après plusieurs mois de résistance face aux Chevaliers du profit, avec l’appui quasi unanime de la communauté, qu’ils et elles vécurent enfin heureux et heureuses dans leur café-bar autogéré.
Les Collectivards de l’UQO
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