Merci Franko pour tes félicitations... même si l'équipe adverse a basé en partie sa campagne sur le fait qu'on est des sales anarchistes, il semble que les petits «gau-gauches» ont leur place à l'université.
Si tu veux mettre un visage sur les noms du prochain exécutif de l'AGE-UQO, tu peux visiter le site de l'
Union plurielle.
Pour en connaître un peu plus sur les élections à l'AGE-UQO, qui ont été, ma foi, bien couverte sur le plan médiatique (à part que j'aurais bien aimé qu'on ne parle pas juste des candidat-e-s à la présidence et à la vice-présidence), voici un article du Droit :
Le Droit
Manchette, vendredi 7 avril 2006, p. 4
Le climat s'envenime à l'approche des élections à l'Association étudiante de l'Université du Québec
Bélanger, Mathieu
Les débats politiques se corsent à l'Université du Québec en Outaouais (UQO).
La bataille sur la désaffiliation à la Fédération des étudiants universitaires du Québec (FEUQ), remportée par le camp du NON, la semaine dernière, se transporte maintenant dans la course à la direction de l'Association générale des étudiants de l'UQO.
Les étudiants ont décidé, dans une proportion de 67 %, lors d'un référendum consultatif, de maintenir l'affiliation de leur association avec la fédération nationale.
"La campagne référendaire a été tumultueuse, même agressive par moments, explique Simon Drolet, animateur et président de REEL-Radio, la radio universitaire de l'UQO. Les deux camps ne s'aiment visiblement pas, mais cela ne touche qu'un petit groupe de personnes."
M. Drolet ajoute que ces affrontements se sont maintenant transportés sur le terrain électoral. Une campagne débouchera sur l'élection à la présidence et la vice-présidence de l'association étudiante, le 11 avril.
L'équipe actuellement en place, formée d'Étienne Simard à la présidence et de David Clément à la vice-présidence, a milité dans le camp du OUI, en faveur d'une désaffiliation à la FEUQ.
Les deux représentants feront face à Patrick Robert-Meunier, responsable du comité du NON et à Mariza Nadeau qui était jusqu'à récemment, vice-présidente nationale de la FEUQ.
Le rôle du PQ
LeDroit rapportait, il y a deux semaines, que l'intrusion du PQ dans les affaires étudiantes de l'UQO irritait certains étudiants et leur association. Le président du PQ en Outaouais, Philippe Boucher, avait alors nié s'ingérer dans les affaires de l'association étudiante. Des militants péquistes prennent toutefois de plus en plus de place dans les affaires étudiantes de l'UQO.
"Il y a eu une réelle tentative du PQ pour développer une aile locale à l'UQO et un peu de recrutement, indique Simon Drolet. Là, c'est clair que certaines personnes qui se présentent aux élections de l'association étudiante sont impliquées dans le faire-valoir du PQ."
Patrick Robert-Meunier qui brigue le poste de président s'est impliqué dans l'équipe d'André Boisclair lors de la course à la direction du PQ. Il est aussi un proche de Philippe Boucher.
"C'est aux étudiants à transmettre leurs préoccupations aux instances politiques nationales, provinciales et régionales afin que les décideurs adaptent leurs discours en fonction des besoins des étudiants et non le contraire", s'est défendu M. Robert-Meunier lorsque questionné sur son affiliation politique pendant un débat entre les candidats sur les ondes de REEL-Radio.
Le torchon semble aussi brûler entre péquistes et leaders étudiants ailleurs au Québec. Le Soleil de Québec faisait état, vendredi dernier, d'une situation similaire au Cégep de Rimouski. Les querelles sont aussi perceptibles dans certains forums de discussions sur Internet, notamment celui de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante, un groupe dissident à la FEUQ.