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Re: Vers un Premier Mai 2009 anticapitaliste à Montréal !

MessagePosté: Mar Avr 21, 2009 12:06 pm
de Blais
Si Mao a pu un jour parler d'économie, c'est qu'il yen a qui ont fait la critique des économistes bourgeois, au lieu de cesser le dialogue avec un faux fuyant... Si Marx avait dit ca, j'crois pas que quiquonque pourraient aujourd'hui lire le Capital...

Et que l'économiste soit bourgeois ou non ne change rien au fait que sur un point spécifique, meme sur plusieurs, il peut avoir raison

Re: Vers un Premier Mai 2009 anticapitaliste à Montréal !

MessagePosté: Mer Avr 22, 2009 1:25 am
de Militant sans brassière
Sans vouloir encenser la bourgeoisie, il est quand même pertinent de rappeler qu'à part Staline (prolo) et justement Mao (paysan), il n'y a pas eu grand dirigeant et/ou penseur révolutionnaire qui ne provenait pas de la bourgeoisie (d'affaires et libérale). Et il faut avouer que c'est pas très vendeur de citer deux dictateurs plutôt discutables pour défendre le prolétariat au pouvoir! :-)

Lénine, Trotsky, Castro, Che Guevara, Ho Chi Minh, Enver Hoxha, et j'en passe. Tous issus de "bonne famille" bien bourgeoise, ayant fréquenté l'université et souvent à l'étranger, férus de culture générale et tout le tralala qu'il fait bon présenter dans les soirées bien "bourgeoises". Et puis Marx lui-même... Et puis son ami Engels qui le faisait vivre grâce à ses usines anglaises (et aux prolosl)...

Alors, si certains peuvent rassurer leur fibre révolutionnaire en crachant sur tout ce qui vient de la bourgeoisie: heureux les imbéciles.

Re: Vers un Premier Mai 2009 anticapitaliste à Montréal !

MessagePosté: Jeu Avr 23, 2009 5:11 pm
de gui
On ne considère pas le fait qu'être bourgeois communiste à la fin du 19e siècle, au début du 20e siècle jusqu'au milieu dans la plupart des cas mentionnés implique également d'être soit anti-colonialistes et/ou anti-monarchiste.

Un peu comme l'alliance ici au Québec de plusieurs classes sociales dans la lutte contre Duplessis et le clergé avec toute sa conception coloniale avec de gros traits féodaux malgré le développement des forces productives propres au capitalisme industriel contemporain et de certains rapports sociaux plus libéraux en émergence...