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Simulation policière à l'Université Laval

MessagePosté: Dim Déc 16, 2007 7:08 pm
de Laurent Levesque
"les policiers [sont] spécialement formés pour les interventions risquées dans les écoles, universités et autres institutions."

vu sur http://www2.canoe.com/infos/quebeccanad ... 32731.html

Une manifestation étudiante simulée, organisée à 7h30 ce samedi par le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) et le Service de sécurité et de prévention de l’Université Laval (SSP) à l’Université Laval a fait intervenir l’unité de contrôle de foule et le Groupe d’intervention du SPVQ ainsi qu’une vingtaine d’étudiants, personnifiant leur propre rôle en «manifestant» pour l’ouverture d’un zoo sur le campus.

Évaluer l’efficacité des communications entre les deux services pour une collaboration mutuelle maximale en cas de situation semblable réelle était l’objectif.

Le scénario stipulait qu’une vingtaine d’étudiants de l’Université Laval s’étaient barricadés au premier étage de la Tour des sciences de l’éducation, refusant d’en sortir tant et aussi longtemps que l’ouverture d’un zoo sur le campus ne leur était pas accordée.

Alors qu’ils s’affairent à bloquer les entrées du pavillon, un des leurs quitte le groupe et se rend au pavillon J.-A.-DeSève par les couloirs piétonniers.

C’est lorsque les forces policières tentent d’évincer les manifestants qu’un des étudiants avise les policiers qu’un extrémiste de leur groupe, possiblement armé, a pris la direction des sous-terrains et menace de prendre en otage le doyen des sciences de l’administration.

« Selon le scénario de la simulation, cet étudiant-là sera traqué dans les sous-terrains », précise Jean-Pierre Verville, un inspecteur du Service de police de Québec.

Objectifs de l’exercice

«Les principaux objectifs de l’intervention d’aujourd’hui sont de valider nos processus d’intervention, nos processus de collaboration entre le Service de sécurité et de prévention de l’Université Laval et le Service de police de la Ville de Québec, ce qui nous permettra de tester nos modes d’opération, de communication, d’échange d’information dans une intervention de cette nature-là», explique Martin Guay, des affaires publiques de l’Université Laval.

Il ajoute que les comédiens sont des universitaires du Groupe d’intervention étudiant de l’université qui sont formés pour accomplir des tâches de sécurité sur le campus lors d’activités étudiantes. L’idée de tenir l’exercice un dimanche matin, c’était pour ne pas nuire aux étudiants encore en examen actuellement.

Jean-Sébastien Roy, agent aux communications du Service de police de la Ville de Québec, estime qu’il est bénéfique de travailler avec un partenaire qui connaît le territoire (Service de sécurité et de prévention de l’Université Laval) et qui en contrôle les accès : «Eux, ils bénéficient de notre expertise en contrôle de foule ou en matière d’intervention avec une personne armée».

Des caméras cachées, disposées stratégiquement à l’intérieur du pavillon assiégé par les manifestants, rediffusaient dans une salle du pavillon La Laurentienne. Des policiers y analysaient les interventions effectuées par leurs confrères. Les «manifestants» devaient s’en tenir aux gestes prévus dans le scénario, comme barricader les portes ou déclencher l’alarme incendie.

Préparation minimale pour certains

Les policiers de l’unité de contrôle de foule et du Groupe d’intervention tactique du SPVQ avaient été avisés qu’ils seraient réquisitionnés ce matin pour une simulation, sans savoir toutefois exactement à quel endroit. «Ils savaient que c’était une simulation pour des raisons de sécurité au niveau du déplacement des véhicules», a précisé Jean-Sébastien Roy.

Par contre, par souci de réalisme les patrouilleurs n’étaient pas au courant. Ils n’ont été avisés que le matin même de se rendre à l’Université Laval. «Ils ont pris connaissance des détails sur le terrain, au fur et à mesure, comme dans la réalité», a-t-il ajouté.

Pour des raisons stratégiques, les conclusions de cet exercice ne seront pas divulguées et il a été impossible d’obtenir certaines informations sensibles comme le nombre d’effectifs déployés pour chacun des deux groupes d’intervention concernés. Les représentants des médias ne pouvaient non plus, tout comme dans une situation réelle, accéder à l’intérieur du pavillon. L’exercice devait prendre fin vers midi.

Bien qu’il ait été impossible d’obtenir le nombre de simulations policières annuelles se déroulant à Québec, il a été précisé que les policiers étaient spécialement formés pour les interventions risquées dans les écoles, universités et autres institutions.

«Tous les policiers sont formés pour intervenir dans des situations à haut risque dans les écoles et les institutions. Depuis 2004, les policiers ont reçu des formations de déploiement rapide et de prise de périmètre et ces formations-là sont retransmises de façon ponctuelle pour avoir toujours comme objectif d’intervenir rapidement et de façon organisée dans des situations dangereuses comme celle-là», a mentionné Jean-Sébastien Roy, rappelant que des simulations de contrôle de foule avaient déjà été effectuées au Colisée Pepsi de Québec.


Un reportage à ce sujet à TQS (héhé) présentait cet exercice comme une simulation de fusillade, mais je vois plutôt une simulation d'occupation, non? Et l'étudiant "extrémiste" qui se sépare du groupe pour kidnapper le recteur... ils se préparent plus pour continuer de nous réprimer que pour arrêter des tueurs fous, il me semble.

MessagePosté: Dim Déc 16, 2007 8:53 pm
de Vandale
Au cas ou il y aurait un ''extrémiste'' du PCR ou de la NEFAC !! Hahahaha

Je décone

MessagePosté: Dim Déc 16, 2007 9:22 pm
de Philb
Ils se préparent pour l'hiver...

MessagePosté: Dim Déc 16, 2007 10:03 pm
de MaryseHelene
Nous serons prêtEs nous aussi... :twisted:

MessagePosté: Dim Déc 16, 2007 11:39 pm
de Landvättir
On pourrait répondre par des simulations nous aussi.

MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 12:11 am
de la decroissance
c'est ridicule, sont fous!!!

Ah mais au moins maintenant ils seront prêt pour défendre la veuve et l'orphelin contre les méchants étudiants prêts à toutes les bassesses pour satisfaire leur goût de manifester pour n'importe quoi!!

Il faudrait fermer les facs de sciences sociales pour des raisons de sécurité, on n'est jamais trop prudent

Ceci étant dit j'appuie l'idée de guillaume

MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 1:53 am
de BlacKGuarD
Tout en subtilité le lien ici établi entre étudiantEs et extrémisme. À LCN, on faisait l'amalgame en disant que c'était nécessaire à cause de "la tuerie de Dawson" et des "manifestations qui dégénèrent". Parce qu'évidemment, se barricader dans un bâtiment pour des raisons politiques et abattre des gens au hasard ou pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la politique, c'est parfaitement similaire.

Merci grands médias. Et nous comparer à des imbéciles qui veulent un zoo, c'est fort. :) Il me semble que y'a des balles qui se perdent, là...

MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 4:42 pm
de othozel
Et c'est ainsi que l'association entre luttes politiques et sociales citoyennes deviennent associées au terrorisme. De l'ennemi extérieur, on se sert du même discours pour l'ennemi intérieur. Ce processus amorcé de "prises d'otages" par le recours à la grève s'accentue. Police dans le métro, gardes de sécurité partout, accroissement desdépenses militaires... Joie!

MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 5:13 pm
de jean-philippe
En effet, c'est vraiment n'importe quoi.

L'amalgame entre Tuerie et Occupation est aussi fait à TQS
http://www.tqs.ca/videos/infos/2007/12/ ... -21512.php

Et c'est quoi cette histoire de Zoo ? :lol:

MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 5:46 pm
de Carbo
Il peut être intéressant de savoir que l'ancien représentant des étudiant-es au Conseil d'administration, du temps du projet Sobeys était le "faux tireur fou". C'est le gars qui dit être une méchante tête de cochon à la fin, Pierre-Luc Lachance...

Il a dû être embauché par le Service d'ordre étudiant (SOE), pour lequel il travaille, et qui encadre les partys sur le campus.

C'est ce groupe qui me semble derrière cette collaboration de mauvais goût d'étudiant-es avec le Service de sécurité et prévention (SSP), le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) et les relations publiques de l'Université Laval.

MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 7:37 pm
de eponyme
Aussi simple qu'un appel à la violence.
Un autre geste de répression politique de la part des forces policières.

Honte aux étudiants participants. Traîtres ! Il faut exposer leurs noms !

C'est quoi l'idée ? Si on occupe une université ils vont envoyer le SWAT et nous fusiller ? Opération peur. Les médias mangent ça sans se poser AUCUNE question. Assimiler les manifestants à des tireurs fous.... ça c'est tout de même une première.

MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 9:26 pm
de mister_x
Moi je trouve que c'est pour préparer les policiers à une invasion armée pis je pense pas que ce soit pour essayer de déloger des centaines de manifestants ou autres. Il fallait juste un scénario improbable pour ne pas donner des idées meurtrières à quelqu'un. Je ne voit pas l'acte de provocation ou la goute qui fait déborder le vase ou la cerise sur le sunday.

MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 10:16 pm
de BlacKGuarD
À une invasion armée?

Des hordes de mongols à dos de cheval? Des allemands, peut-être, Tommy?*

*: Une référence à un film mythique.

MessagePosté: Lun Déc 17, 2007 11:17 pm
de Machiavel
eponyme a écrit:Honte aux étudiants participants. Traîtres ! Il faut exposer leurs noms !


Sortez le bûcher!

MessagePosté: Mar Déc 18, 2007 12:05 am
de Landvättir
Journaliste: "Une vingtaine d'étudiants se sont volontairement barricadés pour obtenir gain de cause, l'ouverture d'un zoo sur le campus. Le scénario est plausible [...]"

Police: "Des manifestations comme on a vu à Dawson et en Virginie [...]"

Source: TQS.