Communiqué à l'opinion publique
Les paramilitaires menace l'Université de Cartagena
Le secrétariat des droits humains de l'ACEU (Association Colombienne des
ÉtudiantEs Universitaires) dénonce à la communauté nationale et
internationale les menaces contres les leaders du mouvement étudiant
colombien.
Faits
1. Le jour du 28 novembre 2006, fût envoyé des menaces de morts de la part du
Bloque Norte des AUC (Autodéfenses Unies de Colombie) au leader étudiant
Andrea Beltran, membre de l'Exécutif National et responsable de la Costa Norte
de Colombie.
2. Dans le document, on parle des leaders étudiantEs et en particulier d'Andrea
Beltran. Le texte dit entre autre: "Nous allons tous vous tuer si vous
n'obéissez pas à notre avertissement de sortir de chacune des villes de la
côte. Avec le travail de surveillance réalisé par nos commandos nous savons
chacun de vos mouvements et où vous vous réunissez. Le samedi 25 novembre
s'est sauvé Rodolfo Vecino à "Lomita Arenas" et ceci ne fait qu'à peine
commencé. Nous désirons vous annoncer que nous déclarons objectifs
militaires tous les leaders étudiantEs de l'Université de Cartagena. Car le
problème nous allons l'éliminer à la racine, de tout les institutions
d'éducation et des classes où vous vous camouflez pour faire de la propagande
en faveur de la guérilla. À la bande d'Andrea Beltran qui font tant de
bêtises à l'Université de Cartagena et de l'Atlantique, regardez ce qui
s'est passé avec Andres Julian Hurtando Castillo." (Extrait textuel de la
menace.)
3. Dans le dernier paragraphe du document, il est dit que tout en se
soumettant
au processus de démobilisation, le Bloque Norte des AUC réalisait un travail
de surveillance des mouvements sociaux et politiques qui sont présents dans la
ville, et qu´il conservait aussi son pouvoir militaire: " Ceci est une
démonstration de notre pouvoir militaire et d'intelligence qui malgré notre
démobilisation est toujours bien vivant, pour ces raisons vous devez obéir.
Les personnes suivantes, syndicalistes fils de putes de la USO (Union Syndial
de los Obreros), leaders fils de putes de l'Université de Cartagena et ceux
qui se camouffle dans les universités privées, ont 20 jours pour sortir de
leur ville respective, pas un jour de plus. Si vous n'obéissez pas, vous allez
subir les conséquences. Nous savons tout alors évitez les problèmes."
Revendications
1. Que se garantisse le droit à la vie et à l'opposition politique des leaders
sociaux et étudiantEs de Cartagena.
2. Une réelle fin au paramilitarisme et non sa légalisation, ces faits
démontre que l'activité paramilitaire et la politique de "sécurité
démocratique", aujourd'hui est plus démentiel malgré les scandales de la
parapolitique.
Vérité, Justice et Réparation intégrale á tous les victimes du mouvement
étudiant colombien!