L'UQAM et le béton !

Discussions portant sur une association étudiante en particulier.

L'UQAM et le béton !

Messagede Jevi006 le Sam Avr 21, 2007 1:02 am

L'UQAM renonce à cinq projets immobiliers

Kathleen Lévesque
Édition du samedi 21 et du dimanche 22 avril 2007

Mots clés : UQAM, projets immobiliers, Construction, Université, Montréal, Québec (province)

Le marasme financier dans lequel est plongée l'Université du Québec à Montréal (UQAM) l'oblige à mettre en vente cinq des six propriétés qu'elle a acquises au cours des cinq dernières années. Le conseil d'administration a tranché en début de semaine: les coûts d'exploitation, de restauration ou d'aménagement pour fins d'enseignement de ces immeubles sont devenus prohibitifs.

Selon la résolution adoptée mardi et dont Le Devoir a obtenu copie, la volte-face de l'UQAM dans sa course au béton était incontournable. Un seul édifice, celui de la rue Sanguinet, où loge le CLSC des Faubourgs à l'heure actuelle, est rentable. Acheté pour 5,6 millions de dollars il y a deux ans, cet immeuble rapporte des revenus de location qui couvrent les coûts d'exploitation et le remboursement du capital.

Les cinq autres bâtiments, soit la Bibliothèque nationale Saint-Sulpice, le domaine seigneurial de Mascouche, l'édifice de La Patrie et deux immeubles de la rue Sainte-Catherine, seront bientôt remis sur le marché. L'UQAM attend le rapport de la section immobilière de la firme comptable Raymond Chabot Grant Thornton pour en établir le prix de vente.

Compte tenu de la situation financière pour le moins fragile de l'UQAM, cette décision a des allures de vente de feu, selon les sources du Devoir. Rien n'est laissé au hasard pour tenter de renflouer cette université.

Depuis l'automne dernier, l'UQAM vit une crise grave, provoquée par la découverte d'un problème portant sur une somme de 100 millions de dollars et lié à la construction du Complexe des sciences. S'est ensuivi un grand questionnement sur le processus décisionnel qui a mené à ce problème. Le recteur Roch Denis a été forcé de remettre sa démission et une démarche de vérification a été enclenchée. Le projet de l'îlot Voyageur est analysé sous toutes ses coutures; le partenaire de cette aventure, la firme Busac, soulève bien des questions.

C'est donc dans ce contexte instable que le Service des immeubles et de l'équipement, le Bureau des transactions immobilières et le vice-rectorat aux affaires administratives et financières ont recommandé la vente. Le coût d'achat de ces propriétés totalise 6,7 millions. Cependant, d'autres factures se sont ajoutées depuis.

L'édifice de La Patrie, payé 1,8 million, a nécessité des travaux de deux millions de dollars dès sa prise de possession, en 2004. «Les coûts de réfection et d'aménagement sont devenus prohibitifs relativement aux espaces récupérables», écrit-on dans le document. En clair, cet édifice exige à lui seul des investissements de dix millions afin de permettre l'utilisation de 2250 mètres carrés. À l'origine, on avait pour objectif d'y créer la «Maison des sciences humaines».

La Bibliothèque nationale Saint-Sulpice, qui devait être transformée en «centre de diffusion et de création», «se prête mal à un usage académique», a découvert l'UQAM après avoir déboursé plus de 2,5 millions en 2005. Cet immeuble a été loué de façon occasionnelle, sans plus. En outre, son caractère patrimonial commande des interventions sur mesure. À court terme, le propriétaire devra remplacer les réservoirs de mazout (des travaux dont le coût est évalué entre 50 000 et 80 000 $), et ce, sans compter les coûts d'exploitation de 67 500 $ par année.

Quant au domaine seigneurial de Mascouche, il nécessiterait 850 000 $ en rénovations. C'est la Sûreté du Québec qui occupe les lieux jusqu'en 2009. Les revenus de location s'établissent à 120 000 $ par année. Des réparations ont toutefois été faites au coût évalué entre 15 000 et 25 000 $, affirme-t-on.

L'UQAM croyait pouvoir y créer un centre international d'excellence notamment à cause de la forêt sur le site. Mais voilà, l'UQAM s'est rendu compte après coup que la forêt ne présente pas le potentiel d'abord estimé pour les chercheurs. Pour ce qui est des deux édifices sis aux nos 221 et 223 de la rue Sainte-Catherine Est (achetés pour 790 000 $ en 2004), ils ne sont plus requis compte tenu du nouveau pavillon à l'îlot Voyageur. L'UQAM avait prévu démolir cet ensemble pour agrandir le pavillon V. Un débours de 40 000 $ en frais de rénovation (toiture, système de gicleurs et entrée électrique) serait nécessaire pour que l'édifice puisse être utilisé par l'UQAM. À l'heure actuelle, le rez-de-chaussée est occupé par des restaurants.
Geneviève Gariépy, étudiante à l'UQAM.

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Messagede Blais le Sam Avr 21, 2007 11:16 am

uh... je ne suis pas vraiment au courant de cette situation, mais cela ceut-il dire qu'on a fermer l'x pour la vendre?
Les barricades n'ont que deux côtés
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Messagede BlacKGuarD le Sam Avr 21, 2007 1:47 pm

En somme, on achète à haut prix, on rénove à très grand coût et on revend à petit prix.

La logique comptable de l'UQAM est incroyable.
The wise fools who sit in the high places of justice fail to see that, in revolutionary times like the present, vital issues are settled, not by statutes, decrees and authorities, but in spite of them.
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Messagede Kapitaine_Kolon le Sam Avr 21, 2007 2:38 pm

Blais a écrit:uh... je ne suis pas vraiment au courant de cette situation, mais cela ceut-il dire qu'on a fermer l'x pour la vendre?


Oui, mais ça aura au moins permis de chasser les jeunes pouilleux du centre-ville pour nettoyer le quartier des spectacles...
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Messagede HansHang le Mer Avr 25, 2007 11:18 am

BlacKGuarD a écrit:En somme, on achète à haut prix, on rénove à très grand coût et on revend à petit prix.

La logique comptable de l'UQAM est incroyable.


euh y'a pas de logique ... c'est plus des analystes financiers qui décident des achats et tout, les comptable constatent le fait que ce n'est pas rentable, et les erreurs après achat qui ont été faits mais bon je préfère te le dire :)
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Messagede Jevi006 le Lun Avr 30, 2007 7:01 am

Le Devoir


UQAM: le gouffre financier se creuse

Kathleen Lévesque
Édition du lundi 30 avril 2007

Mots clés : îlot Voyageur, finances, Université du Québec à Montréal, Université, Éducation, Montréal


Le manque à gagner de l'îlot Voyageur pourrait atteindre 200 millions

L'aventure immobilière de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) tourne au cauchemar financier. Après le Complexe des sciences qui a creusé un trou de 100 millions, voilà que s'ajoute l'îlot Voyageur qui engendre à lui seul un problème pouvant atteindre 200 millions de dollars, a appris Le Devoir.

Cliquez ici!
Selon diverses sources proches du dossier, l'UQAM se retrouve ainsi sur le bord d'un précipice oscillant entre 200 et 300 millions pour ce qui est de ses projets immobiliers. Et le problème ne s'arrête pas là puisque ces investissements font pression sur le budget annuel de fonctionnement de l'institution qui fait face de surcroît à des déficits accumulés. En février dernier, l'UQAM estimait le déficit budgétaire pour l'année en cours à 28 millions, ce qui porterait le fardeau total à 45 millions.

Convoqué à une séance spéciale ce soir, le conseil d'administration de l'UQAM doit être mis au fait de l'ampleur des difficultés tant pour les immobilisations que pour le budget de fonctionnement. Des solutions doivent également être proposées. C'est dans cet esprit que le conseil d'administration a déjà statué il y a deux semaines sur la mise en vente de cinq des six immeubles acquis au cours des dernières années, afin de jeter du lest.

L'un des éléments qui feront l'objet de discussions est l'îlot Voyageur qui doit abriter le nouveau terminus central d'autocars, une tour de bureaux, un pavillon universitaire, des résidences étudiantes et des stationnements. Différentes évaluations circulent depuis quelques semaines sur l'importance du problème que pose l'îlot Voyageur. C'est que plusieurs analyses ont été demandées.

Dans les soubresauts de la crise qui secoue l'UQAM depuis l'automne dernier et qui a conduit au départ du recteur Roch Denis, l'UQAM a nommé un contrôleur financier pour suivre à la trace l'îlot Voyageur, le comité de vérification du conseil d'administration a entrepris une analyse financière du projet et une enquête a été menée par la firme comptable Samson Bélair Deloitte et Touche. Et c'est sans compter les deux comités mis en place, l'un sur la gouvernance et l'autre sur la gestion des projets immobiliers (avec un mandat particulier à la firme KPMG concernant le parachèvement du Complexe des sciences).

Selon les scénarios évoqués (retrancher certaines composantes du projet, révision de l'entente de partenariat avec le promoteur Busac, par exemple), le problème financier de l'îlot Voyageur pourrait atteindre 200 millions de dollars. Encore faut-il savoir à combien se chiffre le projet. Et l'UQAM n'est pas claire sur cette question.

Selon le constructeur Pomerleau, le coût des travaux est estimé à 226 millions. Selon la présentation qui a été faite en 2005 à l'Assemblée des gouverneurs de l'Université du Québec (qui chapeaute l'ensemble des constituantes du réseau, dont l'UQAM), le projet devait coûter quelque 325 millions de dollars. En commission parlementaire en février dernier, la rectrice par intérim, Danielle Laberge, parlait plutôt d'un projet évalué à 380 millions.

Difficile donc d'avoir l'heure juste, d'autant plus que l'UQAM se montre plus que réticente à donner des informations. Des questions précises posées au cours de la dernière semaine n'ont entraîné que des réponses vagues.

Chose certaine, le passage de Mme Laberge en commission parlementaire avait permis d'apprendre que l'UQAM estimait qu'il manquait une somme de 114 millions pour financer le projet de l'îlot Voyageur pourtant déjà en cours de construction. Mais, surtout, Mme Laberge rappelait que l'émission d'obligations (269 millions pour financer le projet) par Busac est entièrement garantie par l'UQAM.

L'entente de partenariat entre l'UQAM et Busac fait en sorte qu'après 30 ans d'un bail emphytéotique, l'institution deviendra propriétaire des immeubles. Mais, d'ici là, l'UQAM devra débourser, année après année, 17,2 millions. Cette rente a été établie en tenant compte du potentiel de revenus.

Or, le problème de l'îlot Voyageur s'explique, entre autres causes, par la rentabilité du projet qui n'est plus au rendez-vous. Déjà en décembre dernier, le comité de vérification avait alerté le conseil d'administration sur cette question. L'îlot Voyageur devait pourtant s'autofinancer à l'origine.

Ainsi, la tour de bureaux devait être le moteur financier de l'ensemble immobilier. Les projections laissaient miroiter une location des espaces à bureaux à 26 $ le pied carré. Or, il semble que, dans ce secteur du centre-ville, le marché actuel établisse plutôt le prix à environ 13 $ le pied carré, réduisant d'autant la possibilité de revenus. Le nombre de places de stationnement est également en cause. Plus de 800 espaces étaient prévus, mais, pour des considérations écologiques, l'UQAM les a réduits à 600. En clair, les revenus totaux ainsi générés seraient plus faibles que la dépense annuelle de 17,2 millions (rente emphytéotique).

Par ailleurs, certaines clauses du contrat avec Busac placeraient une épée de Damoclès au-dessus de l'UQAM. Si les travaux ne respectent pas l'échéance prévue, l'UQAM, et non pas le promoteur Busac qui a entre autres rôles celui de gérant du projet, devra payer des pénalités financières.

L'une des solutions qui pourraient être envisagées pour contrôler le dérapage immobilier de l'UQAM et ses effets sur son budget de fonctionnement (paiement des intérêts sur les immobilisations) serait de revoir de fond en comble le projet de l'îlot Voyageur. S'il y a des intentions de cet ordre, le constructeur Pomerleau assure n'en rien savoir.

Certains membres du conseil d'administration ont affirmé au Devoir sous le couvert de l'anonymat qu'il serait souhaitable que la tour de bureaux ne voie jamais le jour. Mais, encore là, l'UQAM est liée par contrat à Busac, et toute modification a un prix.

À l'hiver 2006, l'UQAM se voyait déjà sur une pente glissante avec ses projets immobiliers. Ses idées de grandeur créaient un carcan financier tel qu'elle a fait augmenter sa marge de crédit à 275 millions afin de réussir à assumer ses obligations. Mais voilà, ce ne serait plus suffisant.

Il y a un an, le ministère de l'Éducation exigeait un plan de redressement de la part de l'UQAM avant de verser la subvention prévue de 28,5 millions. Le plan de redressement se fait toujours attendre, et la subvention gouvernementale pour 2005-2006 aussi. La même situation se présente pour l'année financière en cours alors que la prochaine doit commencer le premier juin.

Ce n'est qu'en novembre dernier que le dossier a éclaté sur la place publique. Le Devoir révélait alors des coûts de construction supplémentaires de 40 millions pour le Complexe des sciences, un trou jamais révélé au conseil d'administration.
Geneviève Gariépy, étudiante à l'UQAM.

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Messagede petitdelidalida le Lun Avr 30, 2007 4:05 pm

Sérieux, c'est vraiment pathétique ce contrat ppp pour l'ilôt voyageur... Genre Busac fait un maximum de cash et l'UQAM assume tout les risques...

C'est le genre de contrat où l'UQAM sait en signant qu'elle est la grande perdante, mais elle signe pareil. Pourquoi? On vous sortira des raisons genre Busac c'est des winners, y contruisent vite et bien, ou tout autre bullshit du genre, mais je ne vois qu'une explication plausible: les négociateurs uqamiens ont fumé du bon crack acheté à des revendeurs trainant autour du site du futur pavillon...

Ce contrat, c'est l'exemple le plus parfait de ce qu'est un PPP: l'exploitation éhontée des fonds publics par des compagnies privées avec l'accord explicite des personnes chargées de gérer ces fonds. C'est plus que jamais l'État au service du capital.
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Messagede JM_bdeb le Lun Avr 30, 2007 4:11 pm

Un autre beau contrat signé sur un green de golf. Faudrais vraiment que j'apprene à jouer pour réussir dans la vie.
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Messagede SimonB le Lun Avr 30, 2007 6:02 pm

Le pire, C'est que t'as raison :lol:
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Messagede Jevi006 le Mar Mai 01, 2007 5:49 am

Le Devoir

UQAM: Courchesne intervient

Kathleen Lévesque

Édition du mardi 01 mai 2007

Mots clés : UQAM, Busac, Michelle Courchesne, Construction, Université, Québec (province), Montréal

Le coût de la construction du stationnement explose à l'îlot Voyageur
Les 600 places de stationnement de l'îlot Voyageur ont coûté près du double du prix prévu à l'origine, contribuant ainsi au dérapage financier de ce projet immobilier mené par l'Université du Québec à Montréal (UQAM) en partenariat avec la firme privée Busac. Selon les informations recueillies par Le Devoir, chaque espace aurait coûté plus de 60 000 $ plutôt que les 30 000 à 35 000 $ habituellement nécessaires pour ce genre de construction souterraine. Cela s'ajoute au problème de rentabilité du stationnement qui découle de la réduction du nombre de places. L'UQAM a choisi de ne construire que 600 des 800 places prévues pour des considérations écologiques.

Qu est-ce que je pourrais bien m acheter?
La construction étant terminée, le stationnement doit être mis en fonctionnement le premier juin. C'est la Société Parc-Auto du Québec (SPAQ) qui a obtenu, il y a deux semaines, le contrat de gestion pour une période de cinq ans. La vice-rectrice aux affaires administratives et financières de l'UQAM, Monique Goyette, compte parmi les administrateurs de la SPAQ.

L'explosion des coûts de stationnement contribue au marasme financier de l'îlot Voyageur qui devait s'autofinancer. Comme le révélait hier Le Devoir, ce projet qui doit comporter outre les stationnements, le terminus d'autocars, une faculté, des résidences étudiantes et une tour de bureaux, provoque une impasse pouvant atteindre 200 millions. Et ce problème s'additionne à celui de 100 millions lié à la construction du Complexe des sciences.

Et comme si cela ne suffisait pas, les ambitions immobilières de l'UQAM sont devenues un fardeau qui pèse lourd sur le budget de fonctionnement de l'institution. Depuis trois ans, l'UQAM accumule les déficits budgétaires.

Alertée, la nouvelle ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, a décidé hier d'intervenir dans le dossier. «C'est une situation que je prends extrêmement au sérieux. Nous avons l'intention d'aller au fond des choses», a affirmé Mme Courchesne en marge du caucus libéral qui se déroulait à Montmagny.

La ministre n'a pas voulu commenter les aspects litigieux du dossier, soulignant qu'elle est en train «de colliger toutes les informations». Dès aujourd'hui, elle rencontrera la rectrice par intérim, Danielle Laberge, ainsi que le président du conseil d'administration, Alain Lallier.

Cette décision est venue bousculer l'UQAM. D'un commun accord avec le cabinet de Mme Courchesne, il a été convenu de reporter la séance spéciale du conseil d'administration qui était prévue hier soir. Cette réunion devait justement permettre à la direction de l'université de faire la lumière sur sa situation financière pour le moins chaotique. Les administrateurs ont été reconvoqués pour jeudi.

Quelques-uns d'entre eux n'ont pas caché hier leur inquiétude d'autant que les informations sont données au compte-gouttes, a-t-on souligné au Devoir. En vue de la prochaine rencontre, aucune documentation leur permettant de se préparer à débattre ne leur a été fournie; les informations seront disponibles sur place.

Aussi, la ministre Courchesne a souligné que le président du réseau de l'Université du Québec (UQ), Pierre Moreau, et deux membres de son conseil (instance appelée Assemblée des gouverneurs) rencontreraient le conseil d'administration de l'UQAM au cours des prochains jours.

De plus, Michelle Courchesne a annoncé d'ores et déjà qu'elle tiendrait jeudi ou vendredi «un point de presse pour exposer l'état de la situation et le point de vue du gouvernement dans ce dossier-là». Pour l'occasion, elle sera accompagnée de Pierre Moreau. Est-ce à dire qu'elle réserve déjà un rôle à l'avant-scène pour l'UQ? Il a été impossible de le savoir.

Il est toutefois à noter que certains pans des solutions envisagées par l'UQAM pour se renflouer, comme par exemple la vente de cinq des six immeubles achetés depuis cinq ans, doivent être soumis pour autorisation à l'Assemblée des gouverneurs de l'UQ. La vente de certains des immeubles qui ont une valeur patrimoniale importante (la bibliothèque nationale Saint-Sulpice, le Manoir de Mascouche et l'édifice du défunt quotidien La Patrie) soulève par ailleurs certaines craintes, notamment de la part d'Héritage Montréal.

Devant un portrait partiel aussi sombre, certains administrateurs de l'UQAM se réjouissaient d'une possible intervention gouvernementale dans le dossier. De même, le député péquiste Nicolas Girard, critique en matière d'éducation post-secondaire, a fait valoir que le gouvernement, à titre de principal bâilleur de fonds de l'UQAM devait suivre de près les projets immobiliers de celle-ci. «Qu'un projet d'une telle envergure comme l'îlot Voyageur n'ait pas bénéficié d'un suivi serré ni à l'interne ni par le ministère de l'Éducation, c'est très inquiétant. Surtout qu'il s'agit de fonds publics», a commenté M. Girard qui croit que les ratés de l'îlot Voyageur peuvent avoir «un impact négatif sur les opérations courantes de l'UQAM, soit l'enseignement et la recherche».

La gérance du projet de l'îlot Voyageur est sous la responsabilité de la firme Busac qui est liée par contrat à l'UQAM. Le financement du projet est assuré par un emprunt contracté par Busac, mais garanti par l'UQAM. Ce partenariat fait en sorte que l'UQAM paie à Busac une rente emphytéotique pendant 30 ans de 17,2 millions par année. Au terme de la période de 30 ans, l'UQAM deviendra propriétaire de l'ensemble immobilier.

Il semble que ce contrat soit devenu un carcan pour l'UQAM. Des négociations ont été entamées. Malgré les nombreux appels du Devoir, Busac s'est tenue coite. Sur son site Internet, on apprend que Busac se définit elle-même comme «une entreprise créative et intrépide».

***

En collaboration avec Robert Dutrisac
Geneviève Gariépy, étudiante à l'UQAM.

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Messagede Duque le Mar Mai 01, 2007 8:15 pm

que je les voie me hausse mes frais afférents dans face les @#%&@$%.

On leur avait dit toute l'année dernière! Hey! votre ilot en PPP ca va couter une beurrée!

Nononon, ca va s'auto-financer....



200M$ de dépassement de coût.

fuck.
Alexandre Leduc, secrétaire à la coordination de l'AFESH-UQAM

L'histoire s'écrit d'abord dans la rue.
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Messagede Antoine le Mar Mai 01, 2007 11:47 pm

Maudit beau BORDEL tout cela...

Sans compter les universités qui se canabalisent entre eux.... UDeS qui construit un campus à Longueil.. Laval qui en ouvre un autre ailleurs.... UQO qui en a un à Saint-Jérome... l'UQAR qui a un campus à Lévis..

SAcrament c'Est quoi tout ce merdier? Le réseau des universités est beaucoup trop décentralisé et c'est ce que ça donne comme merdier!
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Messagede Jevi006 le Jeu Mai 03, 2007 2:40 am

L'UQAM souhaite augmenter sa marge de crédit de 75 millions

Clairandrée Cauchy , Kathleen Lévesque
Édition du jeudi 03 mai 2007


Mots clés : frais afférents, UQAM, finances, Université, Montréal


L’Université du Québec à Montréal (UQAM) souhaite obtenir une augmentation de 75 millions de dollars de sa marge de crédit afin de faire face à ses obligations immobilières ainsi que ses activités courantes, c’est-à-dire l’enseignement et la recherche, a appris Le Devoir.

Devant les membres du conseil d’administration réunis hier soir pendant plus de quatre heures et demie lors d’une séance extraordinaire, l’équipe de direction de l’UQAM a présenté un portrait des effets de son aventure immobilière sur le budget de fonctionnement de l’institution. Si rien n’est fait rapidement, l’UQAM prévoit être confrontée à un déficit accumulé d’au moins 86 millions à la fin de 2008.

À cette somme, il faut ajouter le marasme financier que sont devenus le Complexe des sciences et l’îlot Voyageur. Comme l’a révélé Le Devoir plus tôt cette semaine, l’îlot Voyageur crée à lui seul une impasse de quelque 200 millions de dollars qui s’ajoute au trou de 100 millions de dollars lié à la construction du Complexe des sciences. Résultat: l’UQAM est au bord d’un gouffre financier qui pourrait atteindre 300 millions et qui pressure son budget de fonctionnement.
Le conseil d’administration a également été informé que la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, qui a convoqué mardi à Québec la rectrice par intérim, Danielle Laberge et le président du conseil d’administration, Alain Lallier, exige un plan de redressement au plus tard le 15 juin. Ce plan devra concerner tant le budget de fonctionnement que le problème aïgu des immobilisations. Jusqu’à maintenant, l’UQAM a proposé deux scénarios de contrôle des dépenses ainsi que des mesures pour augmenter des revenus, l’un à la mi-février et l’autre il y a deux semaines. Ceux-ci ont été rejetés par le réseau de l’Université du Québec (UQ) et le ministère de l’Éducation.

Il semble que l’UQ soit appelée à jouer un rôle de premier plan pour remettre l’UQAM à flot. Hier soir, le président du réseau, Pierre Moreau, a participé à une grande portion de la réunion. L’UQAM prévoit commenter la situation aujourd’hui.
À la sortie de la réunion, des membres semblaient soulagés à l’idée que l’UQAM réagirait enfin aujourd’hui publiquement, après une semaine de mutisme. «La crédibilité de l’UQAM a été entachée ces derniers temps. L’administration a réagi un peu tard. La situation aurait pu être mieux comprise, si on avait été sur la place publique bien avant», a déploré le représentant des étudiants au conseil d’administration de l’Université, Patrick Véronneau.
Ce dernier craint maintenant qu’une partie de la facture salée des projets immobiliers de l’UQAM ne soit refilée aux étudiants. De fait, devant l’urgence de réagir à sa situation financière dramatique, l’UQAM envisage d’augmenter les frais afférents des étudiants et d’exiger «un effort» du corps professoral, selon les informations obtenues par Le Devoir.

Ces mesures font partie d’un plan plus vaste visant à endiguer les débordements que les projets immobiliers du Complexe des sciences et de l’îlot Voyageur ont provoqués. Les concessions qui seraient exigées des professeurs surviennent au moment même où doivent s’enclencher les pourparlers avec le Syndicat des professeurs de l’UQAM (SPUQ) pour le renouvellement de la convention collective. La semaine dernière, le SPUQ a tenu son assemblée générale afin d’adopter les demandes qu’il entend déposer à la table des négociations.

Pour ce qui est des frais afférents, l’équipe de direction a déjà réfléchi à leur hausse correspondant à 80 $ par session ce qui générerait des revenus supplémentaires de quelque 5 millions de dollars par année. Les frais afférents couvrent une large gamme de services aux étudiants: inscription, activités sportives et orientation, par exemple.
Outre ces deux éléments d’un éventuel plan de redressement, l’UQAM s’est déjà engagée à vendre cinq des six immeubles acquis au cours des dernières années. Les coûts d’exploitation et de rénovation à des fins d’enseignement sont maintenant jugés trop élevés.
Mardi, l’UQAM a rencontré le critique de l’opposition officielle, le député adéquiste François Desrochers. La ministre doit donner une conférence de presse aujourd’hui ou demain afin de faire le point sur ce dossier dont elle a décidé de se mêler.

Quant au député Desrochers, il n’a pas caché que l’UQAM «se retrouve dans la situation hasardeuse» telle que décrite par Le Devoir. «Les chiffres se recoupent. C’est du même ordre: minimum 100 millions, maximum 300 millions. Rien n’est précis. Cela va dépendre des ententes que l’UQAM va réussir à aller chercher. Ça va dépendre du financement: hausse des frais de scolarité, frais afférents», a-t-il expliqué.

M. Desrochers a tenté de comprendre comment a pu se produire un dérapage d’une telle ampleur malgré les balises en place (équipe de gestion, conseil d’administration et vérification interne, par exemple). «C’était assez nébuleux», a-t-il commenté en regard des réponses obtenues du secrétaire général de l’UQAM, Pierre Parent.
M. Desrochers a toutefois retenu de ce vis-à-vis qu’on craint que l’ADQ ne «laisse tomber» l’UQAM, «le vaisseau amiral du réseau». «Ils voulaient s’assurer que nous sommes également branchés sur leur version», a précisé le député de Mirabel.
Celui-ci a confirmé que la direction de l’université examine «toutes les avenues possibles» pour résoudre les problèmes, y compris une hausse des frais afférents et un effort de la part des professeurs. «C’est dans les cartons, effectivement», a souligné M. Desrochers.
Le député de l’ADQ ne dit toutefois rien des exigences de l’opposition officielle envers le gouvernement dans ce dossier. «Il est trop tôt pour en parler, on a encore des gens à rencontrer», a-t-il dit. Par contre, M. Desrochers a promis d’aborder le dossier à l’Assemblée nationale, dont les travaux débutent mardi.

Joint hier matin, avant que Le Devoir n’apprenne les attentes de l’UQAM de la part des étudiants et des professeurs, le président du SPUQ, Gaétan Breton, disait s’attendre au «pire». Selon lui, le pire signifierait non seulement des mesures qui toucheraient professeurs et étudiants — «tous ceux des milieux populaires francophones pour qui l’UQAM a été créée» — mais surtout des compressions dans les programmes d’enseignement. M. Breton craint qu’une des voies envisagées consiste à transformer l’UQAM en université de premier cycle, laissant la recherche entre les mains des «écoles nobles».

Le Devoir
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Messagede Jevi006 le Ven Mai 04, 2007 2:41 am

L'îlot Voyageur en sursis

Kathleen Lévesque
Édition du vendredi 04 mai 2007

Mots clés : finances, UQAM, îlot Voyageur, Montréal


- La tour de bureaux remise en question
- Les résidences étudiantes à vendre

L'aventure immobilière de l'îlot Voyageur pourrait ne jamais être complétée. Pour tenter de panser sa plaie qui se compte en centaines de millions de dollars, l'Université du Québec à Montréal (UQAM) remet en question la construction de la tour de bureaux et a entrepris des négociations pour vendre les résidences étudiantes avant même qu'elles ne soient achevées, a appris Le Devoir.

Mais toute nouvelle stratégie pour sauver les meubles se fera désormais sous la lorgnette du réseau de l'Université du Québec (UQ). Sans parler de tutelle, l'UQ a décidé hier d'intervenir directement dans l'élaboration d'un plan de redressement en nommant un conseiller spécial relevant du président de l'UQ. Au même moment, à Québec, la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, annonçait avoir demandé au vérificateur général du Québec de faire la lumière sur la situation financière et immobilière de l'UQAM. Sur un ton tranchant, elle a rappelé que le conseil d'administration et la direction de l'université sont «imputables et responsables».

D'ici le 15 juin, l'UQAM, sous la surveillance de l'UQ, préparera un troisième plan de redressement (les deux premiers ont été rejetés) qui devra tenir compte tant du budget de fonctionnement que des immobilisations. Une des avenues que veut emprunter l'UQAM pour se remettre à flot consiste notamment à réduire l'ensemble immobilier de l'îlot Voyageur, dont le tiers du chantier est complété.

Cinq constructions distinctes composent l'îlot Voyageur. Il y a des stationnements souterrains (600 places plutôt que les 800 prévues) et des résidences étudiantes dont le financement relève directement de l'UQAM, qui en est pleinement propriétaire. L'université peut donc en disposer comme elle le souhaite (avec l'approbation de l'UQ).

Pour ce qui est de la tour de bureaux, le terminus central d'autocars et le pavillon universitaire, l'UQAM est liée au projet par l'intermédiaire de la société Busac. C'est cette entreprise privée qui a financé cette portion de l'îlot Voyageur; l'emprunt de 269 millions est entièrement garanti par l'UQAM. «Une drôle d'idée!», de l'aveu même de la vice-rectrice aux affaires administratives et financières, Monique Goyette.

Des négociations sont en cours afin de modifier le projet dont Busac est le promoteur. «Pourquoi l'UQAM construirait un édifice de bureaux qui ferait des déficits chaque année?», a lancé le président du conseil d'administration de l'UQAM, Alain Lallier. Il semble toutefois que le pavillon universitaire devant accueillir entre autres la faculté de droit soit toujours souhaité par l'UQAM, qui manque d'espace pour l'enseignement.

En marge d'une conférence de presse faisant suite aux révélations du Devoir sur l'ampleur du gouffre financier de l'UQAM, M. Lallier a souligné que la stratégie de l'UQAM repose sur l'idée suivante: «Si on doit perdre des sous, essayons d'en perdre le moins possible.» C'est dans cet esprit que l'UQAM essaie même de récupérer de l'argent avant que tout ne devienne un gouffre sans fond.

«On se questionne s'il faut construire nous-mêmes des résidences étudiantes. On pourrait très bien envisager de les vendre et même de vendre les droits aériens. On est en discussions avec des gens», a expliqué M. Lallier.

Le secrétaire général de l'UQAM, Pierre Parent, abonde dans ce sens. La vente est une option qui pourrait également s'appliquer aux stationnements, a-t-il ajouté. Tout dépendra de la rentabilité à moyen terme de cette activité, qui sera en fonction à compter du 1er juin.

Ni M. Parent ni M. Lallier ne se sont toutefois avancés à chiffrer les sommes qui pourraient être sauvées par une telle démarche.

Pour tenter de calmer la crise dans laquelle l'UQAM patauge depuis des mois et qui s'est accentuée au cours de la dernière semaine, la rectrice par intérim, Danielle Laberge, a tenu hier une conférence de presse entourée de quelques proches collaborateurs. Cet exercice devait officiellement servir à faire le point sur la situation financière et immobilière de l'UQAM. Mais tout le discours de Mme Laberge visait d'abord et avant tout à restaurer une crédibilité et une image fort malmenées par les révélations du Devoir. «On n'est pas seulement un gros problème», a plaidé Mme Laberge.

Mais ce cri du coeur n'a pas semblé susciter beaucoup de compassion chez la ministre Courchesne. Elle a souligné au crayon gras que la responsabilité du désastre est «d'abord» celle de l'université, tentant ainsi de prendre ses distances d'un problème qui pourrait bien rebondir à l'Assemblée nationale la semaine prochaine. Siéger au conseil d'administration d'une université n'est pas seulement une affaire de «prestige». D'ailleurs, le vérificateur général aura également à examiner «quelles ont été les relations entre la direction de l'époque et le conseil d'administration».

Là-dessus, Danielle Laberge n'a pas hésité à pointer son prédécesseur, le recteur Roch Denis, qui a démissionné dans la tourmente en décembre dernier. «Le style de gestion» de M. Denis avait fait en sorte que les canaux de communication étaient fermés entre l'UQAM, le ministère de l'Éducation et le réseau de l'UQ, a affirmé Mme Laberge. «Il faut reconstruire les liens de confiance», a-t-elle reconnu.

De même, d'importantes modifications au projet de l'îlot Voyageur ont été apportées sans que les administrateurs les autorisent, a-t-elle ajouté. Ce serait le cas de la diminution du nombre de résidences étudiantes (de 1100 unités à 700) et de la réduction des places de stationnement (de 835 à 600).

Ce projet d'abord prévu à un coût de 325 millions est maintenant estimé à 406 millions. Outre les coûts supplémentaires de construction, la rentabilité de certains volets de l'îlot Voyageur (tour de bureaux et stationnement) a été surévaluée, a reconnu l'UQAM. S'ajoute à ce projet en construction le Complexe des sciences (vide à 70 %), qui a généré une impasse de 100 millions.

Ces décisions immobilières ont grevé le budget de fonctionnement de l'UQAM. Si rien n'est fait, l'université se retrouvera avec un déficit annuel de 12,5 millions à compter de 2009. Mais il s'agit d'un chiffre théorique, comme l'a laissé entendre la vice-rectrice Goyette. Tant que la construction de l'îlot Voyageur n'est pas terminée, l'UQAM espère faire bouger les choses. Mais cela dépend beaucoup de la bonne volonté de la société Busac, qui n'a pas d'objectif d'enseignement et de recherche, qui ne fait pas face aux étudiants et aux professeurs, qui n'a pas de partenaires gouvernementaux à ses trousses mais qui a un contrat en béton.

Avec la collaboration de Clairandrée Cauchy et d'Antoine Robitaille

Le Devoir
Geneviève Gariépy, étudiante à l'UQAM.

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Messagede Duque le Ven Mai 04, 2007 10:30 pm

j'ai de plus en plus peur qu'ils osent nous hausser ca right fuckin in the middle of the summer!
Alexandre Leduc, secrétaire à la coordination de l'AFESH-UQAM

L'histoire s'écrit d'abord dans la rue.
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