MANIFESTATION CONTRE LA RÉPRESSION POLICIÈRE
le Samedi 8 décembre 2007 à 13h00
au Parc Racine (coin Ball et Brooks)
Sherbrooke
Lors de l'automne 2007, de nombreuse arrestations violentes ont eux lieu. Derrière plusieurs de ces arrestations se cachaient des motifs de répression politique. Les événements qui ont eux lieu ne plaisait pas beaucoup à l'état : ils s'est donc fait un plaisir de baîlloner ces militants. L'état bourgeois possède ses intérêts propres et les défend, à nous maintenant de défendre les notre! Devant la répression et l'intimidation policière et politique, mobilisons-nous!
Événements :
Le 27 octobre 2007, pendant la Journée contre l'occupation étrangère en Afghanistan, le Service de police de Sherbrooke arrête 12 manifestant-e-s avec une force exagérée sous plusieurs chefs d'accusation, dont méfait de plus de 5000$. Le SPS leur impose aussi plusieurs contrainte jusqu'à leur comparution en cour.
Le 31 octobre 2007, lors d'une manifestation étudiante pacifique contre le dégel des frais de scolarité, la police de Sherbrooke cible et arrête 6 manifestants sous le chef d'accusation d' "entrave au travail des policiers". Cette manifestation était organiser par la FEUS.
Le 12 novembre 2007, dans les corridors de l'Université du Québec À Montréal, des étudiantes et étudiants dénoncent Claude Corbo et son appuie au plan de redressement de l'UQAM. La police intervient à coup de matraque pour briser la ligne de piquetage et faire sortir les manifestants où l'esquade anti-émeute les attendait. Le SPVM arrête 3 manifestants qui sont passibles d'accusations de voies de faits, d'agression armée et de séquestration.
La nuit du 13 novembre 2007, l'administration du Cégep de Vieux Montréal envoie l'anti-émeute sur des étudiants et étudiantes qui désiraient occuper le Cégep pendant la nuit pour pouvoir tenir leurs lignes de piquetage le lendemain matin. Poivre de cayenne, gaz lacrymogène et taser sont utilisés pour disperser la foule. 102 camarades sont arrêtés.
le 14 novembre 2007, l'Association pour une solidarité syndicale étudiante organise une manifestation contre la brutalité policière. Pendant la soirée, un flic pointe son fusil sur deux étudiantes après que celle-ci aient criés un slogan anti-flic. Elles seront arrêtées et relâchées après avoir reçu une amende pour «Avoir émis un bruit audible à l'extérieur de cris et de chants». Aucun des vingt policiers présents ne portaient leur matricule.
Devant ces faits, la population ne peut plus tolérer docilement l'intimidation, la répression, la brutalité policière parce que maintenir le silence c'est cautionner les actes et le régime qui les entretient. C'est pourquoi nous appelons tous les citoyens et citoyennes de prendre la rue pour dénoncer la violence policière et appuyer nos camarades qui sont victimes des flics.