Pardonnez moi si j'amène un point de vue autre, cela n'enlève en rien le chagrin et l'intolèrable de l'évènement de la polythecnique, mais, p-ê est-il temps de voir au-dela du geste.
Lépine vivait une détresse émotionelle intense... Est-il possible que nous ayons une certaine responsabilité envers un citoyen en détresse?
Depuis quelque temps je lis souvent des articles sur «la nouvelle place de l'homme dans notre socièté», «la grande remise en question de la masculinité»... Et aussi «le débat des hommes» communément appelé par les féministe le «masculinisme» de façon totalemnt sarcastique.
Si on refuse l'idée qu'un homme peut souffir, resentir de la solitude et de la détresse partant de l'idéologie bien sexiste qu'un homme est une amure de fer sans émotions et froid. Ne crée t'on pas un problème plus grand qu'a l'origine?
La nouvelle place que notre société dessine pour les hommes de demain n'est pas nécéssairement celle qu'ils sont trous en mesure de prendre...
Dans une société de mondialisation, de solitude et de recherche d'identité, nombreux sont ceux qui s'égare...
La réaction ultime d'une majorité d'homme face à cette détresse est la violence, parce qu'elle s'exprime chez l'homme de cette manière...
Devrions-nous pas écouté d'avantage au lieu de critiquer... 1989, soit maintenant 17 ans... Personne ne semble avoir pris conscience que cet évènement était un avertisment, un avant goût, une sonnette d'alarme? Nous avons tous eu le temps de pleurer, revendiquer, critiquer... Maintenant bâtissons.
Refuser d'admettre qu'une grave erreure à été commise dans la foulé de la libération globale, du féminisme... Dans la gauche la plus à gauche. Nous créons une souffrance profonde et en bout de ligne si les jeunes hommes en paient aujourd'hui le prix fort, les femmes commence déjà elle aussi à payer de mauvais choix et des décisions prisent à la vas-vite...
La réalité est que les choix sociaux-politique des années 60-70 commence à peine à faire sentir ses effets aujourd'hui... De bien sombres lendemains se dessine pour notre peuple.
Notre jeunesse souffre, qu'ils soient garçons ou filles, noir ou blanc, homo ou hétéro.
Quand à l'état, il ne sait plus où il est, quand il fait dire que «l'expression de la neutralité de l'état face à l'individu dans ses choix personnels». Car l'état est dans l'obligation de privilégier ce qui permet sa propre vie
le mariage et la famille sont des fondements du lien social. Un état qui n'est plus garant de rien affaiblit les systèmes symboliques qui le soutiennent; il devient ainsi responsable de la perte des repères nécessaires à la construction de l'individu et de la société en équilibreIl participe directement à la violence juvénile, aux troubles des banlieues... qui ne sont pas que le reflet de la crise économique.?L'urgence aurait été d'attendre afin de ne pas consacrer une situation qui, dans les générations futures, sera incohérente. Un immense effort pédagogique d'information envers les parents et les jeunes est bien plus urgent. C'est le prix véritable pour tenter de mieux comprendre.
Citation du Professeur Henri Joyeux
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