J'ai dis "presque 1000 ans", mais disons plutôt 500 ans, c'est plus juste (si on consdère la Chanson de Robin et Marion comme les débuts de la littérature françase). Mais oui, ça m'ntéresse tes études sur la règle du masculin qui inclut le féminin, j'ai toujours supposé que ça provenait du latin vulgaire.
Je suis d'accord avec toi comme quoi le capitalisme et la logique militaire (féodalisme) sont d'origine patriarcale. On pourrait à la rigueur dire que ce sont des avatars du patriarcat, et qu'ils se maintiennent l'un et l'autre.
Par rapport à tes études féministes, tu me permettras, tout en les trouvant intéressantes, de les considérer sur le même pied que les études de l'IEDM ou autre études ayant un agenda idéologique en tête. Ce que tu considères comme "objectif", à savoir que la masculinité se bâtit sur la destruction de la personne, est une doctrine, inspirée par un combat politique, recluse à un groupe restreint d'adhérants, et, sans préjudice envers tout le travail accompli au support cette thèse, elle ne vaut que cela. Je suis intéressé à lire ces études (ou des résumés) car je suis prêt à me laisser convaincre que l'humiliation entre filles et l'humiliation entre gars est de nature différente, et que la première est essencielle à l'identité masculine tandis que la seconde n'est pas essencielle à l'identité féminine. Pour l'instant, je trouve que c'est du gros n'importe quoi (pour être poli). Mais je peux me tromper.
En tout cas, je suis au moins un exemple de quelqu'un qui n'a jamais subi de rite d'initiation avec enculage de mouche et autre stupidités du genre. Et je m'intérroge si tu crois réellement que les 3,5 milliards d'hommes et de gars sur la planète ont réellement dû passer par ce genre de scéances avant de se considérer masculin. Si tel est le cas, je crains pour ton sens critique: il ne faut pas croire tout ce que disent les articles de propagande.
Pour ce qui est des douches, je suis au moins un autre exemple de quelqu'un qui s'est jamais mis tout nu devant d'autres gars à l'adolescence. Suis-je anormal? Sur ce chemin, j'ai bien peur que tu erres totalement. Les équipes de hockey et les cadets ne sont pas la règle générale. Ça m'étonnerait que même 15% des gars soient passés par là pendant au moins un an de leur vie. Moi je jouais dans un band et j'allais dans des camps de vacances et on m'a jamais fais faire ça.
En passant, ce que j'ai reconnu ne confirme pas le moins du monde tes dires. À moins que je t'aie mal compris, nous sommes tous les deux d'accords que dans l'armée, les équipes professionnelles (ou semi-) de sport, voire certains millieux d'affaire, des grosses boîtes et des sociétés secrètes, il y ait des initiations de ce type à saveur initiatique humiliante, ect. mais le désaccord, c'est que je considère que ces trucs sont marginaux, et a forteriori absolument pas nécéssaires à l'identité masculine, et qu'il est inutile de jeter le bébé avec l'eau du bain car si on veut s'insurger contre ces pratiques destructrices de la personne, on peut le faire en visant juste, ça prend juste un peu de visou. Toi tu sembles prétendre que ces pratiques sont indissociables à la masculinité, ce que je trouve énorme, surréaliste, et bien difficile à démontrer.
Ton "masculin hégémonique", je ne le lui ressemble pas du tout, j'en suis à certains égard aux antipodes, et pourtant je ne perçois aucune oppression de sa part, tout en me sentant parfaitement masculin dans ma peau et dans ma personne. Désolé de parler encore de moi (quoique je trouve cela adéquat dans une conversation, et un peu humble aussi, ça excuse et explique un peu notre subjectivité personnelle, et c'est souvent les meilleurs exemples qu'on peut imaginer, même si ça n'est pas généralisable à l'ensemble). Mais partout autour de moi, je vois des centaines d'hommes et de femmes qui ne se conforment pas à ton "hégémonie" ou à ton "stéréotype" et qui se considèrent hommes et femmes pareille, et vivent bien avec ça.
Ok, un autre qui veut faire une compétition de la plus grosse verge, non je ne tomberai pas dans le piège masculin cette fois-ci non plus. Alors pour le "moi aussi", ca ne m'intéresse pas,
Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais tu te comportes comme un Tartuffe, un faux dévot du moyen-âge, obsédé sexuel et qui croit voir de la sorcellerie et de la luxure partout chez tout le monde et son voisin, exige des pénitences, coupe les conversations et se parle tout seul en disant "Seigneur, je ne tomberai pas dans le péché de la chair". Quand une fille se retrousse les manches pour faire la vaisselle, il détourne les yeux en disant "ta tentative de séduction ne m'intéresse pas, démon" et retourne toutes les situations possibles de la même manière. C'est une mentalité de sectes, d'intégristes. Ta grille d'analyse a complètement tordu mon intervention et a cru y voir je ne sais quelle preuve de sa doctrine.
La réalité, c'est qu'alors que tu me parles de ton expérience, je te fais part de la mienne sur le même ton et pour apporter un contre-exemple. J'aurais cité un article pour contrebalancer un des tiens, et c'est comme ça que ça roule. Je ne sais pas ce que viens faire les verges dans cette histoire, mais tu m'as l'air parfaitement traumatisé par les verges, les sodomies, et les humiliations auquelles tu les associes directement à ce qu'il semble, et selon la fréquence où tu en parles dans ce sujet.
Désolé, moi je suis dans un débat amical, et je ne vois pas pourquoi j'aurais dû taire mon expérience sur le sujet, parfaitement équivalente à la tienne, en à-propos comme en représentativité, et je ne vois pas ce que ma verge vient faire là-dedans. Tu sais, quand on veut très fort croire en une doctrine, on finit pas la provoquer de toute pièce et puisqu'on l'aperçoit dans le mirroir, on se dit: "j'avais raison".
En outre, ton genre de commentaire est une manière d'imposer à ton interlocuteur le silence. «Moi je parle d'un truc, mais toi ne réponds pas, sinon, tu est dans le péché que je crois voir».
J'imagine que beaucoup des "gestes anodins" qui peuvent se révéler être des "actes d'oppression" sont du même acabit que cette histoire de shoppe dont il ne faudrait pas parler. Une affaire de lunettes déformantes et muselantes.
Malgré ce muselage, je vais quand même répondre à ta question: les shoppes n'étaient pas syndiquées, mais c'était des petites shoppes de 10-15 personnes et la moyenne d'âge était assez élevée, et donc, les risques pris, quand il y en avait, étaient calculés par l'expérience et très peu motivés par la bravade. Toutefois, je suis prêt à te croire sur la syndicalisation et la LSST, je connais pas beaucoup ce sujet.
Pourquoi les garçons roulent à toute allure en char? J'y ai répondu dans "avoir des couilles".
Je parie que tes professeures et tes auteures n'ont jamais trouvé d'exemples de filles qui se rasent la barbe non plus. Mais vraiment c'est n'importe quoi ton affaire. Des filles qui se saoulent, qui se maquillent ridiculeusement, et qui se font pitcher dans l'eau toute habillée, c'est une initiation et ça existe. C'est n'importe quoi ton affaire. Des filles qui doivent se faire percer le nez, la langue, étirer le cou ou tatouer le dos ou les mains pour devenir femme, il y en a aussi. Vraiment, j'ai de la misère à croire que tu penses réellement que puisqu'aucune femme n'éjacule pas ni n'encule quiconque, il n'y a jamais eu de rites d'initiation féminins. C'est tellement grotesque comme démonstration. Franchement.
Le problème c'est pas qu'il soit un homme biologique, mais plutôt la construction sociale que l'on catégorise dans le genre masculin en fonction des attributs qui ont déjà à maintes reprises été scientifiquement prouvés. Je te citerai des auteurEs si nécessaire.
C'est ça: c'est quoi le problème???? Essayez de me dire en quoi c'est un problème.
Dans mon exemple, et pour paraphraser Marx, la femme ET l'homme sont des moyens de production. Et leurs boss respectifs peuvent être femmes ou hommes, désolé, mais c'est aussi ça la réalité.