Quelle partie de "nous rejetons la démocratie représentative/le capitalisme assassin" (pour autant que l'on puisse admettre cette dictature de classe comme une démocratie représentative) es-tu incapable de saisir? C'est le système en lui-même que nous combattons. Le réformisme est, historiquement, inefficace, voire au mieux une erreur.
Faut alors faire le constat suivant : Vous représentez une infime partie de la population.
Pas si infime que cela à partager des principes communistes/anarchistes.
Vous n'êtes en rien justifié d'utiliser la violence pour imposer votre manière de penser à l'écrasante majorité des gens.
Donc, si nous étions une minorité, plutôt qu'une infime partie, voire une majorité, nous serions "justifiés" d'utiliser la violence pour imposer notre manière de penser au reste des gens? C'est mot pour mot ce que tu dis, là. Content de voir que tu sembles en accord avec les répressions fascistes des dernières décennies, voire de celles de ce cher monsieur Mussolini (j'hésite à aborder Hitler mais ta logique veut que tu aurais été d'accord avec sa répression puisqu'il était majoritaire à un moment, étrange).
C'est réconfortant de se cacher derrière le tout puissant État bourgeois pour se permettre toutes sortes d'exactions, exactions terribles parmi lesquelles mes petits délits font figure d'enca, au mieux? De se prétendre la majorité et que cela place "le bon droit" et la "justice" de notre côté, lorsque nous devons "intervenir" avec nos bons chiens policiers? Un squatta évacué par la force? "Bah, ces saletés de punks polluaient le quartier et nos enfants ne pouvaient plus circuler en sécurité." Des manifestantEs refouléEs violemment par la flicaille? "Ils bloquaient la circulation et ont dû provoquer en premier, d'toute façon, ça fait que de la casse ces gens-là, ils avaient d'autres moyens que de manifester."
Comme un autre l'a dit avant moi:
La loi nous oblige à faire ce qui est dit et non ce qui est juste.
Si j'ai faim, je vais prendre. Et plus encore, m'organiser. Mais au-delà de ce point, petit apologiste de la violence d'État, je pense que nous n'avons plus grand chose à nous dire.