La présidente de la CREPUQ plaide pour des universités compé

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La présidente de la CREPUQ plaide pour des universités compé

Messagede Francis Ménard le Mar Mar 11, 2008 3:33 pm

http://www.ledevoir.com/2008/03/11/179856.html

La présidente de la CREPUQ plaide pour des universités compétitives

Alexandre Shields
Édition du mardi 11 mars 2008


Le Québec a du rattrapage à faire s'il veut se doter d'universités aptes à jouer leur rôle d'«acteurs clés de l'économie mondiale», selon la principale et vice-chancelière de l'université McGill, Heather Munroe-Blum. Celle-ci prêche donc pour une hausse significative des droits de scolarité, le développement de domaines de compétences ciblés et l'intensification des efforts afin d'attirer les meilleurs éléments et d'augmenter le nombre de diplômés.

Bref, il faut bâtir un réseau d'éducation qui soit «compétitif» sur la scène internationale, selon le maître mot qui est revenu inlassablement dans la bouche de la présidente de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec. «Tous les marchés sont appelés à livrer une concurrence mondiale, et il en va de même tant pour l'enseignement supérieur que pour les ressources naturelles», a-t-elle plaidé hier, lors d'une allocution prononcée devant les membres du Conseil des relations internationales de Montréal.

Pour parvenir à faire sa place dans cet environnement difficile, le Québec doit miser sur son «potentiel concurrentiel remarquable», notamment en génomique, en nanoscience, en matériaux de pointe et en sciences environnementales, «qui sont le fondement de plusieurs produits à valeur ajoutée et de services essentiels à son succès». De façon générale, «les universités, les entreprises, l'industrie et les gouvernements doivent cibler leurs propres forces distinctives au sein des secteurs clés pour le Québec et le Canada». Elle a d'ailleurs cité la Chine en exemple, un pays qui est en train d'«édifier ce qui promet de devenir un système d'enseignement supérieur diversifié de classe mondiale».

Évidemment, la qualité de l'enseignement doit selon elle être bonifiée. Pour y arriver, Mme Munroe-Blum propose d'attirer davantage de professeurs de haut niveau, un domaine dans lequel «le Québec peut faire beaucoup mieux». Il faut aussi bâtir un «un environnement de recherche attrayant et dynamique. Nos universités et nos industries ont besoin d'un sérieux coup de main à cet égard». Enfin, elle note un «véritable problème» dans la qualité des installations destinées à l'enseignement supérieur. Le gouvernement aurait un effort financier certain à faire à cet égard.

La principale de McGill estime que si le Québec fait des efforts dans ces domaines, il pourra être en mesure d'attirer davantage d'étudiants internationaux. Ceux-ci devraient toutefois payer plus cher pour avoir le droit de poursuivre leurs études ici. Elle cite en exemple le cas de l'Australie, qui leur réclame «des frais de scolarité au prix du marché pour aider à financer ses programmes de deuxième et de troisième cycle. Cela semble être une excellente idée et un modèle dont le Québec aurait tout intérêt à s'inspirer».

Les étudiants québécois aussi devraient payer plus, croit Mme Munroe-Blum: «Nous devons faire montre du courage nécessaire et de la volonté politique de repenser notre politique "Dollorama" en matière de droits de scolarité: une politique qui ne favorise ni l'accessibilité, ni la qualité et qui met en péril la santé financière de nos universités».

Aussi, «le gouvernement du Québec doit réduire -- et non augmenter -- son approche réglementaire envers nos universités tout en créant des incitatifs leur permettant de répondre rapidement et efficacement aux défis qui se posent et saisir les possibilités qui s'offrent à elles», a-t-elle souligné.
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Re: La présidente de la CREPUQ plaide pour des universités compé

Messagede Mir le Mar Mar 11, 2008 4:32 pm

Elle voudrait que l'université serve à fournir au secteur privé le contingent nécessaire de salariés spécialisés (« capital humain ») et de recherches.
POur ce faire, il faudrait augmenter les frais de scolarité, pour que les étudiants qui réussissent à acceder aux études supérieures choisissent les domaines les plus rentables, tout en enrichissant les banques, parce qu'on sait très bien, hein, l'école, c'est un investissement individuel, strictement personnel, et puis c'est pas grave de s'endetter de nos jours, c'est un faux problème (dixit le président de l'iedm). Il faut qu'on soit tributaire des hommes riches, parce que rien dans ce monde qui s'appelle richesse ne nous appartient. C'est le fruit de LEUR labeur, qu'on usurpe, avec notre utopie ''improductive''. Oui, ces gens, ils nous fournissent nos emplois, ils nous donnent des opportunités!

Il faudrait certainement aussi ''laisser faire'', i.e., mettre les universités quebecoises en concurence entre eux, et dans un cadre plus ''global''. Flexibilisation! Réduire notre approche réglementaire qui entrave la croissance. Parce qu'on le sait, non?, que la concurence, ça c'est le progrès, oui, c'est le salut, c'est la production. Bien mieux que l'association, wash, communisme. Pas rentable ça, il faut faire de l'argent avec nos universités, il faut que les universités qui en ont les moyens puissent ''attirer'' des étudiants pour qu'ils paient pour nos cycles supérieures, tout de même. Il faut que la recherche soit ''librement'' financé (donc pas par l'état) et donc rentable pour le secteur privé, pour que les riches hommes d'affaire se mettent à être attirés...
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