militant sans banière a écrit:Pourquoi vous attaquer à votre institution l'UQAM ou votre nouveau recteru, sérieux, je comprend pas, pourtant il vous défend, comme je l'ai déjà dit ailleurs dans ce forum, nous nous attaquons aux mauvaises personnes.
Si par nous défendre tu entends "s'attaquer aux profs, alors oui, tu as raisons. Peu de temps avant de devenir recteur, Corbo a rencontré les étudiantEs. Il a affirmé, lors de cette rencontre, que "c'était maintenant aux profs de payer" par une diminution des salaires et des avantages sociaux. WOW! Il manque déjà 300 profs pis en plus, il y a un gel sur l'embauche effectif jusqu'en 2012 au moins. La qualité de l'enseignement recu va encore diminuer.
militant sans banière a écrit:Ce qui nous ramène au cas UQAM. L'UQAM, c'est plus qu'une université ou simplement une branche du réseau UQ. C'est une histoire, une philosophie à part, une culture à part. Je ne suis pas étudiant à l'UQAM, mais je crois pertinemment que la perte de l'UQAM, ce serait catastrophique à bien des égards pârticulièrement pour le secteur des sciences humaines et des arts. Pas que les autres secteurs ne soient pas important, mais ces secteurs sont la colone vertébrale de l'UQAM et de la société québécoise.
Ce qui nous ramène au cas de Corbo. Je suis tout à fait d'accord avec toi, les sciences humaines et l'art sont des pilliers à l'UQÀM. Pourtant, notre cher recteur veut éliminer 13 programmes en art (dont le bacc en danse et celui en musique) et 20 programmes en sciences humaines (dont le bacc en géographie, en géologie en philosophie ainsi qu'en histoire, culture et société).* Je te demande: que restera-t-il de l'UQÀM à ce moment-là? À la limite, je pourrais m'en foutre, socio n'est pas menacé. Mais contrairement à toi, je fais preuve de solidarité et j'appuie ceux et celles qui voient leurs programmes menacés.
militant sans banière a écrit:Moi, je ne veux pas que l,on perde l'UQAM. Il faut sauvé l'UQAM. Et ce, pas à n'importe quel prix je l'admet. Mais je crois fondemmentalement que l'administration de l'UQAM a les mêmes désirs. Je ne croit pas que le recteur Corbo veuille mettre la clé dans la porte de l'UQAM.
L'admin, malheureusement, ne désire que sauver leurs emplois. Ils et elles se foutent éperdument que la mission sociale de l'UQÀM soit transformée, tant qu'ils et elles ne perdent pas leurs jobs. C'est la différence avec les étudiantEs. Ces dernier-ère-s veulent réellement sauver l'UQÀM. C'est pourquoi nous faisons pression auprès de l'admin, d'une part, pour que Corbo cesse de gérer l'UQÀM comme une entreprise privée et auprès du gouvernement, d'autre part, afin qu'il investisse massivement dans le système d'éducation post-secondaire.
militant sans banière a écrit:En conclusion, je trouve dommage que certains mélange le dossier des frais afférents, des hausse de droits de scolaritéet de l'UQAM. Tout en étant étroitement liés toutes trois, chacunes ont leurs problématiques bien à elles.
...je vais tenter de t'expliquer. Depuis l'arrêt des transferts fédéraux, dans les années 90, les gouvernements provinciaux ont largement coupé dans l'éducation. D'où la hausse des frais de scolarité (Bon, c'est plus complexe que ça, mais je suis loin d'être une économiste et de toute façon, renseigne-toi si tu veux plus d'infos
)
De plus l'UQÀM, n'étant pas en région et n'offrant pas médecine, n'a pas droit à certaines subventions du gouvernement. Elle se trouve donc à être dans le rouge. Outre les investissements immobiliers que nous connaisons tou-te-s (le Complexe des sciences et l'Îlot voyageur), l'Université tente de résorber la crise en augmentant les frais afférents et en créant les frais technologiques. Comme tu peux voir, tout est lié. Anyway, je ne crois pas que d'avoir une vision globale du problème dillue notre lutte et notre message.
* Pour la liste complet des programmes:
http://www.er.uqam.ca/nobel/afesh/spip.php?article225