Bonjour,
Francis Ménard, nouvellement élu sur l'exec de AÉMH aux affaires externes.
Je préfère de loin discuter avec les gens face-à-face, alors je ne répondrai point ici de ce qui a été dit.
Sauf pour une chose. Les fameux complots PQistes [...] le PQ et ses jeunes sont un système unifié sans divergeance [...] et tout le reste de blabla.
Voici un communiqué diffusé par le Comité souverainiste de l'UQÀM - dont je suis membre du conseil d'administration - de la session hiver 2006.
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Le président du Comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ) veut soumettre les associations étudiantes de l’UQÀM
Montréal, le 11 avril 2006 – Le Conseil d’administration du Comité souverainiste de l’UQÀM retire les privilèges du Parti Québécois au sein de l’Université.
En effet, les Partis politiques souverainistes doivent passer par le Comité souverainiste de l’UQÀM afin de pouvoir y faire des activités. Le Bloc Québécois et le nouveau parti «Québec Solidaire» sont actuellement sous le fonctionnement d’une telle entente.
Le Parti Québécois l’était aussi. Cependant, le Comité national des jeunes du PQ a refusé de réaccréditer la cellule PQ-UQÀM, seule habilitée à signer une entente selon le règlement sur les Partis politiques du Comité souverainiste de l’UQÀM.
Les raisons qui ont été données par le Parti Québécois du refus de ladite cellule sont les suivantes :
* Il n’y a pas eu d’affichage ni de convocation
* Certains membres de la cellule n’étudient pas à l’UQÀM
* Le lien entre la cellule et le MES (Mouvement pour une élection sur la souveraineté)
Le Comité souverainiste de l’UQÀM a entendu la version des faits des deux partis se confrontant dans l’affaire. De plus, l’avis d’experts en droit – des avocats – a été sollicité. Aussi, certains points sont encore à l’étude à cet égard. En plus de la suspension des privilèges du Parti Québécois à l’UQÀM, voici la réponse du Comité souverainiste de l’UQÀM à l’égard des points soulevés par le CNJPQ :
* Il n’y a pas eu d’affichage au sein de l’Université puisque l’Université du Québec à Montréal interdit des représentations des partis politiques, donc l’accès aux privilèges qu’ils en découlent – notamment l’affichage, la réservation de locaux, l’attribution de kiosques ou toute autres ressources — sous réserve de l’article suivant de sa politique 34 :
« 5 | 1 |3 Comité local universitaire d'une organisation nationale ou internationale
Un groupe étudiant universitaire qui est un comité local d'une organisation non confessionnelle nationale ou internationale non financée par un parti politique et non partisan, peut obtenir l'agrément. Ce groupe doit poursuivre des objectifs de sensibilisation et d'intervention auprès de la communauté étudiante par rapport à des causes de types humanitaire et communautaire. »
Sur ce point, le Conseil d’administration conclu que la Cellule PQ-UQÀM a été aux limites de ses capacités de sa présence publique au sein de l’Université, et qu’elle a donc été de bonne foi.
* La convocation a été faite au local du Comité de la même manière depuis 2001, date de création de la Cellule PQ-UQÀM. Ni la cellule, ni le Comité souverainiste de l’UQÀM n’étaient au courant d’un changement de politique du CNJPQ.
Le Conseil d’administration conclu à cet égard simplement à une erreur de communication entre les différents groupes, et invite le CNJPQ à considérer sa part du problème et l’invite à être complaisant.
* Il n’y a aucun moyen de vérifier si un membre de la cellule étudie effectivement à l’UQÀM, autrement que par le dévoilement de la carte UQÀM, ce dont le Comité souverainiste de l’UQÀM s’assure régulièrement. La liste externe disponible n’est que volontaire, et d’ailleurs certains membres du Conseil d’administration du Comité souverainiste de l’UQÀM n’y apparaît pas alors que l’Université sait très bien que les membres du Conseil d’administration du Comité souverainiste de l’UQÀM sont tous, à une exception près, étudiants à l’UQÀM.
À cet égard, le Conseil d’administration conclu à la mauvaise foi du CNJPQ.
* Concernant l’accusation de liens entre le MES (Mouvement pour une élection sur la souveraineté) et le Comité souverainiste de l’UQÀM, tout comme l’exécutif de la Cellule PQ-UQÀM, le Conseil d’administration entend ces affirmations de façon plus sérieuses.
On ne peut nier les liens entre les membres des institutions souverainistes de l’UQÀM et les partis politiques tels le Parti Québécois, le Bloc Québécois et Québec Solidaire, tout comme les liens entre ces mêmes instances et d’autres groupes souverainistes tels que la Société St-Jean Baptiste, le Mouvement pour une élection sur la souveraineté, le Mouvement Montréal-français, le SPQ Libre! et bien d’autres.
Cependant, associer directement la Corporation « Comité souverainiste de l’UQÀM » à un autre groupe signifie une accusation grave touchant l’intégrité du groupe face à l’administration de l’UQÀM et suppose une violation du mandat de la Corporation et des règles de l’Université.
Le Conseil d’administration pense qu’il s’agit d’une manœuvre politique de déstabilisation à son endroit afin de chercher à détruire purement et simplement le Comité souverainiste de l’UQÀM.
À cet effet, le Conseil d’administration du Comité souverainiste de l’UQÀM évalue actuellement les possibilités d’une poursuite judiciaire à l’égard du CNJPQ afin de rétablir sa réputation. Suite à cette évaluation, une décision formelle du Comité souverainiste de l’UQÀM sera alors publiée.
Le Conseil d’administration du Comité souverainiste de l’UQÀM rappelle à tous ses sous-comités, particulièrement à ce lui du PQ, que si le Conseil d’administration a à choisir — dans le cadre d’un litige — entre l’UQÀM et un de ses sous-comité, le Conseil d’administration du Comité souverainiste de l’UQÀM choisira TOUJOURS l’UQÀM.
Par conséquent, le Conseil d’administration du Comité souverainiste de l’UQÀM conclu la mauvaise foi de certains membres du CNJPQ — les autres ne pouvant pas comprendre le contexte uqàmien — dans cette affaire pour les raisons suivantes :
* La Cellule BQ-UQÀM (qui partage son AG avec la Cellule PQ-UQÀM ) suit son train et n’a aucun problème avec l’administration du BQ.
* À chaque réponse de la Cellule PQ-UQÀM au questionnement du CNJPQ, ces derniers opposaient de nouvelles exigences n’ayant aucun précédent dans la création d’un cellule.
* Les raisons du refus de la cellule ne sont pas statutaires, et s’opposent ainsi aux Statuts du Parti Québécois.
* Des informations privilégiées au sein de l’Université affirment, de manière très claire, la volonté du CNJPQ d'« envahir » le mouvement étudiant, et la cellule du PQ serait une porte d’entrée, ce que le Comité souverainiste de l’UQÀM considère comme inacceptable, puisqu’il s’agit d’actions contreproductives dans la volonté de défendre la souveraineté dans le cadre étudiant.
Sur ce dernier point, nous joignons au présent communiqué quelques articles faisant état de manœuvres semblables dans d’autres universités.
« Dans le cadre de ces articles, notons que M. Philippe Boucher – président du PQ de l’Outaouais, ami de M. Mathieu Jeannot – président du CNJPQ, et tous deux d’anciens exécutant de la FEUQ, semblent être dans un trippe de pouvoir. Il faut aussi noter que MM. Jeannot et Boucher ont fait parti de l’organisation de M. Boisclair lors de la course à la direction.» a conclu Joël Perron, responsable du dossier PQ-UQÀM auprès du Conseil d’administration.
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Voici un article à propos d'une vraie intrusion du PQ dans une asso (UQO)
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Philippe Boucher: «Je ne suis pas un dictateur»
Archives, Le Droit
L'intrusion du PQ critiquée à l'UQO
Mathieu Bélanger
Le Droit
L'intrusion du Parti québécois (PQ) dans les affaires étudiantes de l'Université du Québec en Outaouais (UQO) irrite certains étudiants et leur association.
"L'Association générale des étudiants (AGE) est une instance décisionnelle démocratique et il y a place pour le débat dans toutes les décisions que nous prenons, indique le président de l'association, Étienne Simard. Je trouve un peu plate que le PQ tente actuellement d'évacuer les débats au sein de notre organisation et s'efforce d'y placer ses pions."
M. Simard précise que le PQ n'a pas mis de pression directement sur l'association pour qu'elle devienne un instrument politique, mais que certains étudiants militants ont été victimes de pressions indues de la part du président régional du PQ, Philippe Boucher.
Une accusation qu'a vigoureusement réfutée M. Boucher. "Le mouvement étudiant ne me regarde pas et jamais je ne me suis ingéré dans les débats à l'UQO, c'est totalement faux", soutient-il.
Les étudiants de l'UQO auront à se prononcer, le 12 avril prochain, sur la désaffiliation de leur association de la Fédération des étudiants universitaires du Québec (FEUQ), organisation pour laquelle M. Boucher a oeuvré par le passé. Selon plusieurs sources, M. Boucher voudrait éviter à tout prix cette désaffiliation.
Plus de détails dans notre édition du jeudi 23 mars
http://www.cyberpresse.ca/article/20060 ... 64/CPDROIT