Le gros Réal a écrit: le municipalisme libertaire, un modèle du néoanarchiste Murray Bookchin défendu ici par Roussopoulos, et l'économie participaliste, une forme d'autogestion mise au goût du jour par Michael Albert, restent des théories de militants pour militants.
Tiens, un peu de lecture pour moi.
«Les partisans d'une démocratie plus directe ont toujours dénoncé la distance entre les citoyens plutôt spectateurs, d'un côté, et la possibilité de débattre et de décider, de l'autre.
Waow, j'suis très d'accord. Mon expérience dans le mouvement étudiant, aussi brève soit-elle, m'a d'ailleurs sacré cette réalité en pleine face: on a pas le contrôle sur l'action des autres, on peut que tenter de convaincre de débattre et de décider. Aussi facile à comprendre que difficile de s'en satisfaire. Cette impression insatisfaisante de n'avoir aucun impact ou d'échouer à convaincre ne manque par la suite pas de nous sacrer la motivation à terre, démission coup de tête en témoignant. Ce moment de vie étant partagé, je poursuis.
Au-delà des conceptions doctrinaires, nous pouvons constater que la chose politique n'est qu'un des intérêts de l'homme moderne. L'individu n'est pas exclusivement un animal politique, il est également un être privé.»
Ouin. Tristement vrai. Qu'est-ce qu'on peut faire pour ça...
En faisant l'impasse sur cet aspect, la gauche radicale se condamne à tourner en rond en déplorant l'ignorance politique des masses[...]
Ferme pas nécessairement ta gueule, mais écoute.