Sur le suicide

Tout le reste...

Sur le suicide

Messagede Benny K. N. le Dim Mar 16, 2008 10:25 pm

Rose a écrit:La dépression est une maladie, et se soigne, comme une jambe brisée.
La depression peut etre stoppée activement, mais ce n'est ni une maladie ni une blessure. Ou alors, il faut parler de maladie mentale, mais c'est un terme qui est souvent trouvé trop fort pour decrire la depression. Enfin, le bonheur aussi peut etre traité...
Pour l'aide de l'entourage, elle depend surtout des souhaits du suicidaire : une bonne partie des tentatives de suicides sont reellement (malgré le fait qu'ils soit plus confortable pour la societé de les considerer comme tels) des appels a l'aide auxquels on peut repondre, d'autres non.

Au pire, si tu n'aime vraiment pas ton enfant, et que sa présence te rends profondément malheureux, alors donne le en adoption a des parents qui sauront l'aimer, et refait ensuite ta vie.
Bah oui. C'est si simple.
Ah... mais non, en fait c'est pas si simple.
Il est difficile de dire des la naissance que tu n'aimes vraiment pas le gamin, que ton malheur est profond, que ca va durer, que ce sera pire plus tard... Il y a des responsabilités, un attachement, il y a le jugement de sa famille, l'autre parent, des aides de l'etat, des prets, des promesses, une idée du sacrifice... Puis il y a les engagements qu'on prend, l'habitude, les problemes qui ne viennent qu'indirectement de l'enfant, son bonheur a lui, la capacité toujours etonnante de l'humain a supporter, a se soummettre a ce qu'on attends de lui, a remettre ses envies a plus tard, l'amere satisfaction du devoir accompli... puis il y a la vieillesse, le desespoir, la futilité des ambitions personnelles, etc. Je pourrais continuer un moment.
Il est plus simple d'avorter que d'abandonner son enfant. Comme ca a deja été ecrit, il faut parfois plus de courage pour fuir que pour renoncer.
___________________________
La répugnance, une femme qui n'a pas eu ses règles depuis neuf mois !
Chérie, je ne vais pas te mentir : ça, ça ne s'arrangera pas.
Benny K. N.
Bantam du tube cathodique radical
 
Messages: 275
Inscription: Jeu Oct 18, 2007 11:09 pm

Re: L'avortement, un droit encore bafoué au Canada

Messagede Rose le Dim Mar 30, 2008 8:53 pm

La depression peut etre stoppée activement, mais ce n'est ni une maladie ni une blessure. Ou alors, il faut parler de maladie mentale, mais c'est un terme qui est souvent trouvé trop fort pour decrire la depression.


Ha oui ?

La dépression est une maladie fréquente, qui affecte presque 20% des gens au cours de leur vie, et qui marque une rupture avec le fonctionnement psychologique habituel du patient. Le risque évolutif le plus grave de cette pathologie est le suicide, en particulier quand elle n'a pu être détectée et prise en charge. Ainsi, près de 70% des personnes décédant par suicide en France souffraient d'une dépression le plus souvent non diagnostiquée et traitée [2].


La dépression n'est pas un truc banale, tu sais. C'est une maladie qui tue, comme le cancer ou l'athérosclérose. Mais il y a encore trop de préjugés contre les dépressifs, qui sont vu comme des laches et des paresseux...

Pour l'aide de l'entourage, elle depend surtout des souhaits du suicidaire : une bonne partie des tentatives de suicides sont reellement (malgré le fait qu'ils soit plus confortable pour la societé de les considerer comme tels) des appels a l'aide auxquels on peut repondre, d'autres non.


Le processus suicidaire implique pratiquement toujours un appel a l'aide. Si on exclu les suicides des mourants ou autres situation exeptionnelles, bien sur.

Les suicidaires ne choisisent pas vraiment la mort, Ils sont en état de crise intense, et leur jugement est altéré par la souffrance. Dans la vaste majorité des cas, alléger la souffrance et soutenir la personne l'aide a passer la crise. La mort est une solution par défaut, car c'est la seule qui signifie la fin des souffrances. Les suicidaire veule cesser de souffrir, pas de vivre !

Prétendre que le suicide est un libre choix faite par une personne capable de juger d'une manière libre et éclairée est assez douteux. Pour passer a l'acte, il faut vivre une souffrance extrème, incompatible avec l'idée du choix raisonné, logique et libre.

Il est difficile de dire des la naissance que tu n'aimes vraiment pas le gamin, que ton malheur est profond, que ca va durer, que ce sera pire plus tard... Il y a des responsabilités, un attachement, il y a le jugement de sa famille, l'autre parent, des aides de l'etat, des prets, des promesses, une idée du sacrifice... Puis il y a les engagements qu'on prend, l'habitude, les problemes qui ne viennent qu'indirectement de l'enfant, son bonheur a lui, la capacité toujours etonnante de l'humain a supporter, a se soummettre a ce qu'on attends de lui, a remettre ses envies a plus tard, l'amere satisfaction du devoir accompli... puis il y a la vieillesse, le desespoir, la futilité des ambitions personnelles, etc. Je pourrais continuer un moment.
Il est plus simple d'avorter que d'abandonner son enfant. Comme ca a deja été ecrit, il faut parfois plus de courage pour fuir que pour renoncer.


Plus simple d'avorter que d'abandonner son enfant ? je te l'accorde, C'est attachant, ces petites bêtes :lol:

Plus de courage pour fuir que pour renoncer ? Je ne sais pas.

Il y a aussi une troisieme option. Accepter l'amour d'un enfant. Accepter de le recevoir dans sa vie, malgré nos blessures et nos peurs. Accepter de se laisser atteindre par lui. Accepter de laisser un autre etre humain devenir aussi important que soi. Accepter de quitter le me, myself and I pour le nous.

Accepter d'etre heureuse.

Mais bien sur, il est plus facile de voir l'ombre que la lumière, meme si sans lumiere, il ne peux y avoir d'ombre.

Mais bon, je sens que je vais encore me faire traitée de radicale :lol:
Rose
Bantam du tube cathodique radical
 
Messages: 277
Inscription: Lun Mai 07, 2007 8:41 am

Re: L'avortement, un droit encore bafoué au Canada

Messagede banana le Lun Mar 31, 2008 8:42 am

Il y a aussi une troisieme option. Accepter l'amour d'un enfant. Accepter de le recevoir dans sa vie, malgré nos blessures et nos peurs. Accepter de se laisser atteindre par lui. Accepter de laisser un autre etre humain devenir aussi important que soi. Accepter de quitter le me, myself and I pour le nous.

Accepter d'etre heureuse.


Je t'invite à lire ce qui est juste en-dessous de mon message - c'est une parole de saint Socrate.

Tout est relatif...
Nous habitons je ne sais quel creux de la Terre, et nous croyons habiter au plus haut; l'air, nous l'appelons ciel, comme si c'était à travers cet air, pris pour du ciel, que se meuvent les astres.
banana
Gauchiste du Oueb en devenir
 
Messages: 165
Inscription: Mar Fév 19, 2008 6:23 pm
Localisation: ailleurs

Re: L'avortement, un droit encore bafoué au Canada

Messagede Benny K. N. le Mar Avr 01, 2008 8:05 am

La dépression n'est pas un truc banale, tu sais. C'est une maladie qui tue, comme le cancer ou l'athérosclérose.
Puisqu'on en est a citer wikipedia, dans le meme article Dépression (médecine), phrase précedente:
En psychiatrie le terme dépression du latin depressio[1]. , "enfoncement" désigne une maladie pour certains, ou un syndrome pour d'autres
L'article Dépression (psychanalyse) parle de "trouble mental" pour pouvoir la decrire en nuances sans induire trop de préjugés ni d'exagerations.

Je suis definitivement opposé a considerer la dépression comme une maladie, et surtout a considerer les depressifs comme des malades, dont l'anormalité peut etre reprimée legitimement par les autorités.
Aus der Krankheit eine Waffe machen !

Dans la vaste majorité des cas, alléger la souffrance et soutenir la personne l'aide a passer la crise. La mort est une solution par défaut, car c'est la seule qui signifie la fin des souffrances.
Tu te contredis, non ? Enfin, oui, alleger la souffrance allege la souffrance. Cela ne signifie pas que c'est toujours possible.
Souvent le suicide est un appel a l'aide conscient, mais il est courant egalement que ce soit bien la mort qui est desirée. Encore plus souvent, la mort est desirée faute de mieux, et ca signifie qu'il n'y a pas de liberté a faire ce choix. Mais ce defaut de liberté est impliqué par le fait meme de choisir, ce n'est pas specifique au choix d'un suicidaire.
Et dernierement, la mort est desirée quelquefois comme idéal absolu, soit parce que le degout a surpassé la souffrance et que donc la vie a perdu tous ses attraits, soit parce que la mort en a gagné. Ca arrive parfois aux chrétiens qui ont peur du néant de leur existence présente, mais on peut aussi avoir une certaine attirance pour le néant de la non existence qui suit.

La souffrance extreme n'est pas necessaire pour se suicider. D'autres situations moins violentes peuvent y conduire. Mais dans tous les cas, je ne vois pas en quoi la souffrance extreme est moins compatible avec "l'idée du choix raisonné, logique et libre" que ne l'est le bonheur extreme ou le malheur ordinaire.
Plus simple d'avorter que d'abandonner son enfant ? je te l'accorde, C'est attachant, ces petites bêtes
C'est vrai. Un parent n'est pas libre si il est attaché. Et l'attachement n'est pas le bonheur, loin de la.
Il y a aussi une troisieme option. Accepter l'amour d'un enfant. Accepter de le recevoir dans sa vie, malgré nos blessures et nos peurs. Accepter de se laisser atteindre par lui. Accepter de laisser un autre etre humain devenir aussi important que soi. Accepter de quitter le me, myself and I pour le nous.
C'est ce dont je parlais. Il existe une contrainte qui est moins facile à fuir qu'à accepter. Mais je ne vois pas le lien avec ca :
Accepter d'etre heureuse.
I can't see anything at all, all I see is me. That's clear enough, that's what's important: to see me !
Benny K. N.
Bantam du tube cathodique radical
 
Messages: 275
Inscription: Jeu Oct 18, 2007 11:09 pm

Re: L'avortement, un droit encore bafoué au Canada

Messagede Frankie_Boy le Mar Avr 08, 2008 2:30 am

@benny K.N.

"Tu te contredis, non ? Enfin, oui, alleger la souffrance allege la souffrance. Cela ne signifie pas que c'est toujours possible.
Souvent le suicide est un appel a l'aide conscient, mais il est courant egalement que ce soit bien la mort qui est désirée. Encore plus souvent, la mort est désirée faute de mieux, et ça signifie qu'il n'y a pas de liberté a faire ce choix. Mais ce défaut de liberté est impliqué par le fait même de choisir, ce n'est pas spécifique au choix d'un suicidaire.
Et dernièrement, la mort est désirée quelquefois comme idéal absolu, soit parce que le dégout a surpassé la souffrance et que donc la vie a perdu tous ses attraits, soit parce que la mort en a gagné. Ça arrive parfois aux chrétiens qui ont peur du néant de leur existence présente, mais on peut aussi avoir une certaine attirance pour le néant de la non existence qui suit."

Tu t'es déjà questionner pourquoi au Québec on a un des plus haut taux de suicide et que le suicide n'existe pas dans des sociétés bien plus "pauvres" que la notre? Perso, j'ai déjà fait une bonne dépression parce que j'étudiais pour les mauvaises raison et dans un domaine qui ne me plaisait pas du tout. Et crois moi que si je n'est pas sorti de ma chambre (sauf pour les besoins de subsistance) durant environ 2 mois, c'est certainement pas parce que je me victimisais, mais parce que j'étais atteint d'une maladie qui me clouait à mon lit.

Je trouve qu'il est trop facile de remettre à l'individu-e seul le choix du suicide, alors que c'est clairement la société dans laquelle l'individu-e vie qui entraîne, ou favorise (indirectement il va s'en dire) le dit suicide. C'est étrange que tu tiennes ce discours car si tu le compares à celui de la pauvreté tu dirais : c'est à chacun-e à se botter le cul pour faire du cash, alors que l'on sait que la société (ses structures) maintiennent la forte majorité des pauvres, dans la pauvreté...

"Le pere a son mot a dire dans la mesure ou la mere l'ecoute..."

Ben oui, tu as pas le goût d'affirmer qu'on vit dans une vaginocratie avec ça?

Ceci dit, j'aimerais revenir au débat sur l'avortement.


Bon tout d'abord sur ce fameux projet de loi 484. Je crois au moins que là-dessus, je peux obtenir même ton acquiescement Rose... Je m'explique... En donnant des droits à quelques choses qui est dans le ventre du femme, cela pose plusieurs danger. Pourra-t-on accuser au criminel la mère de l'enfant si, par exemple elle avait été prise en photo entrain de fumer une cigarette et que l'enfant naisse avec de l'asthme? Si une mère est porteuse et que l'enfant naît avec des "défauts" selon nos standards sociaux, est-ce que la mère "adoptive" aurait droit de poursuivre la mère porteuse? En tout cas, moi je vois plusieurs problème déjà...

Allons maintenant à la racine (au radical) de l'avortement. Dans le processus de reproduction, nous devons nécessairement établir collectivement un balise minimale d'acceptabilité de destruction de la vie potentielle. Tout comme dans la vie en générale, puisque l'on tue des milliers de germes, de microbes et de micro-organismes de toutes sortes, à chaque instant ou nous vivions, la vie humaine part nécessairement de spermatozoïdes et d'ovules. Alors si je me masturbe et que j'essuie le tout dans un kleenex, suis-je un meurtrier? Ou pire encore, si on ne "profite" pas de la période d'ovulation chez une femme.. Cela voudrait-il dire que les femmes serait obliger de se reproduire lorsqu'elles sont "fécondent" pour ne pas "gaspiller" la vie? Well, j'espère que personne ne considère cette option. Maintenant, pour passer à l'étape suivante, puisque nous venons, je pense de prouver que le fœtus n'est pas le début de la vie humaine, nous devons maintenant nous demander quand nous devenons des êtres humains.

Perso je crois que minimalement ça prend des bras, des jambes, des organes vitaux fonctionnels, bref ce qu'un humain aura besoin pour survivre (sauf quelques exceptions adaptés pour les bras et les jambes) pour être considérer comme être humain et que ainsi, on lui accorde son "droit à la vie".

@rose

"Je ne crois pas que les familles soient considérées dans le combat des pro-choix..."

Et qu'est-ce qui te permet d'affirmer cela? Perso je suis pro-choix et je vois pas le lien... Sinon
que c'est un beau préjugé...

"Le père n'a absolument rien a dire sur le sort de l'enfant a naitre selon eux et elles..."

Évidemment, en tant que futur éventuel père, je souhaite, pour te paraphraser, n'avoir, dans l'absolu, rien à dire sur le sort de l'enfant à naître... Voyons Rose, c'est ridicule, relit ce que tu viens de dire.

"Ce qui va dans le sens d'un préjugé largement répandu voulant que l'enfant appartienne a la mère...Mais c'est un autre débat !"

Là-dessus toutefois tu as raison, la maternité et la paternité sont aussi des constructions sociales. On associe pourtant trop souvent à la mère un côté naturelle et biologique, qui n'est en fait qu'une justification structurelle pour maintenir les femmes dans le rôle de mère à la maison. Heureusement aujourd'hui ça tant à changer! À l'opposer la paternité sera plutôt "sociale en ce sens que le rôle traditionnel du père, dans nos sociétés, est d'éduquer les enfants à la discipline, aux bonnes manières et au respect. Ah, combien de fois j'ai entendu ma mère dire : "attend que ton père rentre à la maison" lorsque j'étais une petite peste...


that's it for now folks! (comme dirait Warner Brothers après un Bugs Bunny :P )
*One Fédé to rule them all* - Lol (La suite devrait s'appeller) The fellowship of the PQ ou Honey I've reduced myself to a vote!
Frankie_Boy
Activiste du clavier chevronné-e
 
Messages: 1314
Inscription: Lun Sep 12, 2005 9:32 pm
Localisation: Perdu quelque part proche du Maine

Re: L'avortement, un droit encore bafoué au Canada

Messagede Benny K. N. le Mar Avr 08, 2008 6:06 am

A vrai dire, non, je ne me souviens pas m'etre jamais questionné sur la raison du fort taux de suicide du quebec. Premierement parceque ca ne fait pas longtemps que j'habite dans le coin, et ensuite parce que la misère qui le justifie est une evidence.

Je ne te crois pas. Si tu es resté au lit pendant deux mois, ce n'etait pas les effets d'une maladie. C'etait les effets d'une situation sociale insupportable.
Je n'ai pas dit que le choix du suicide etait celui d'un individu seul, au contraire. J'ai dit que le fait que ce choix ne soit pas libre, comme tous les choix, ne faisait pas de lui le symptome d'une maladie, c'est à dire d'une anormalité dépolitisée.

Ben oui, tu as pas le goût d'affirmer qu'on vit dans une vaginocratie avec ça?
Non. Je voulais rappeler que ce n'est pas parce qu'un droit est inscrit dans un code legislatif qu'il elimine toutes ses anciennes restrictions : beaucoup de femmes consultent le pere avant de prendre une décision. Personnellement, en tant qu'eventuel futur pere (un accident peut arriver), je refuse dans la mesure du possible toute responsabilité envers le foetus, l'enfant ou la mere, et tous les droits sur eux qu'on pourrait m'attribuer.

nous venons, je pense de prouver que le fœtus n'est pas le début de la vie humaine
Seulement si par vie humaine tu entends personne humaine. La vie en termes biologiques et non moraux est continue.
A ce stade, il faudrait plutot se demander si la morale doit etre prise en compte, et si oui (mais bien sur, la réponse est non) quelle morale ? Il y en a plusieurs, qui ont une vision plus ou moins restrictive de la personne humaine, et il faut en avoir une ou les avoir toutes refusées pour pouvoir les juger.
I can't see anything at all, all I see is me. That's clear enough, that's what's important: to see me !
Benny K. N.
Bantam du tube cathodique radical
 
Messages: 275
Inscription: Jeu Oct 18, 2007 11:09 pm

Re: L'avortement, un droit encore bafoué au Canada

Messagede Frankie_Boy le Mar Avr 08, 2008 8:42 pm

"A vrai dire, non, je ne me souviens pas m'etre jamais questionné sur la raison du fort taux de suicide du quebec. Premierement parceque ca ne fait pas longtemps que j'habite dans le coin, et ensuite parce que la misère qui le justifie est une evidence."
Il serait bien façile de ne mettre au banc des accusés que le capitalisme... Est-ce une réponse suffisante? Es-ce ta réponse? Si c'étais simplement le capitalisme alors pourquoi le Québec est champion mondial du suicide? Pourquoi plus que ailleurs?


"Je ne te crois pas."

Merci!

"Si tu es resté au lit pendant deux mois, ce n'etait pas les effets d'une maladie. C'etait les effets d'une situation sociale insupportable."

Évidemment, tu sais ce qui se passait dans ma tête et je devais hair le capitalisme tout simplement... Non mais tu te prend pour qui?

Bon pour se faire plaisir : "Normand Bethune cherchait la cause de la maladie, il l'a trouvé c'est le capitalisme!"

"Je n'ai pas dit que le choix du suicide etait celui d'un individu seul, au contraire. J'ai dit que le fait que ce choix ne soit pas libre, comme tous les choix, ne faisait pas de lui le symptome d'une maladie, c'est à dire d'une anormalité dépolitisée."

On vie dans une société, nous sommes des animaux sociaux et, sociétale signifie compromis, sans compromis il n'y a pas de cohésion. Alors ton choix doit tenir compte d'un ensemble qui t'entoure également. Comme le disait le slogan : "le racisme n'est pas une liberté". Je ne veux évidemment pas dire que "le suicide n'est pas une liberté", mais bien que la le suicide est indissociable de l'ensemble sociale.

Et je comprend toujours pas pourquoi tu t'entêtes à dire que la dépression c'est pas une maladie. Sinon que c'est parce que ton anti-capitalisme t'aveugle mon ami, pas que je ne sois pas aussi un anti-capitaliste... Là ou je veux en venir c'est qu'il est important de ne pas inventer de théorie du complot ou il n'y en a pas. Le capitalisme n'est pas un complot que l'on cherche à déjouer ou démasquer, mais plutôt un ensemble de structures que l'on doit péter et remplacer. J'ai vraiment l'impression, mais corrige moi si elle est fausse, que tu associes la catégorie "maladie mentale" à
des déviances du système capitaliste alors que ce devrait plutôt être perçu comme une "affirmation" ou "confirmation" des contradictions du capitalisme...

Non je n'étais pas simplement victime des contradictions capitalistes, c'est réduire ma vie à une simple sphère économique, ce qu'elle n'est pas, plutôt que de l'aborder dans sa globalité.

"Personnellement, en tant qu'eventuel futur pere (un accident peut arriver), je refuse dans la mesure du possible toute responsabilité envers le foetus, l'enfant ou la mere, et tous les droits sur eux qu'on pourrait m'attribuer."

Donc, même si tu créé la vie, tu ne veux pas t'en occuper par la suite, même si c'est une "erreur"...
Bon le foetus je ne lui donne aucun droit, rien de plus qu'un tétard dans une mare à mon avis, mais un enfant... J'veux dire... Au pire tu dis : je commet des actes et je n'en assumerai pas les responsabilités...


"Seulement si par vie humaine tu entends personne humaine. La vie en termes biologiques et non moraux est continue.
A ce stade, il faudrait plutot se demander si la morale doit etre prise en compte, et si oui (mais bien sur, la réponse est non) quelle morale ? Il y en a plusieurs, qui ont une vision plus ou moins restrictive de la personne humaine, et il faut en avoir une ou les avoir toutes refusées pour pouvoir les juger.'

si la morale ne doit pas être prise en compte, es-ce à dire que tu es un pro-vie? Ou alors que tu crois en la (fausse) théorie loi de la jungle? À moins que tu sois un primitiviste... Je ne saisi pas ou tu veux en venir... Honnêtement.
*One Fédé to rule them all* - Lol (La suite devrait s'appeller) The fellowship of the PQ ou Honey I've reduced myself to a vote!
Frankie_Boy
Activiste du clavier chevronné-e
 
Messages: 1314
Inscription: Lun Sep 12, 2005 9:32 pm
Localisation: Perdu quelque part proche du Maine

Re: L'avortement, un droit encore bafoué au Canada

Messagede Kapitaine_Kolon le Mar Avr 08, 2008 10:45 pm

Frankie_Boy a écrit:Si c'étais simplement le capitalisme alors pourquoi le Québec est champion mondial du suicide? Pourquoi plus que ailleurs?


http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pid% ... du_suicide

Le Québec n'est même pas dans le top 10, bien que les taux de suicides soient élevés ici également. C'est plutôt dans la catégorie "suicide chez les jeunes homme" qu'on domine. Pas que je veuille faire dans le palmares morbide...
Ceci dit, j'ai aucune idée pourquoi mais je doute que ce soit à cause du CFI.
FRIEDEN UND LIEBE
Kapitaine_Kolon
Bantam du tube cathodique radical
 
Messages: 486
Inscription: Mar Avr 17, 2007 8:12 pm
Localisation: Perdu quelque part dans les blasphématoires contrées glaciaires du Plateau de Leng

Re: L'avortement, un droit encore bafoué au Canada

Messagede Benny K. N. le Mar Avr 08, 2008 10:57 pm

J'aurais du preciser : la misere sous tous ses aspects. L'aspect économique en produit une partie, mais il n'a pas l'exclusivité. Ce que je voulais dire en parlant de misère plutot que d'idées, c'est que le suicide s'inscrit lui aussi dans des rapports sociaux définis.

Évidemment, tu sais ce qui se passait dans ma tête et je devais hair le capitalisme tout simplement... Non mais tu te prend pour qui?
Peut etre pas pour moi. En tout cas, il n'est pas necessaire d'etre anticapitaliste pour etre insatisfait.

Je ne veux évidemment pas dire que "le suicide n'est pas une liberté", mais bien que la le suicide est indissociable de l'ensemble sociale.
Oui. C'est a peu pres ce que je veux dire en niant la possibilité d'un choix libre.

Et je comprend toujours pas pourquoi tu t'entêtes à dire que la dépression c'est pas une maladie. Sinon que c'est parce que ton anti-capitalisme t'aveugle mon ami, pas que je ne sois pas aussi un anti-capitaliste...
Et je comprends pas le lien. La depression n'est pas due a une infection virale ou bacterienne, et elle n'est pas due non plus a un dysfonctionnement physiologique. Rien ne permet biologiquement de la définir comme une pathologie. Ce n'est donc pas une simple maladie. La categorie de maladie mentale convient mieux, vu qu'on peut y mettre un peu n'importe quoi.
Je ne comprends pas non plus de quelle theorie du complot tu parles. La dépolitisation de la depression n'a pas besoin d'etre organisée pour se faire, si c'est de ca que tu parlais.
La maladie mentale n'est pas plus une contradiction du capitalisme qu'une déviance de celui ci. C'est la qualification donnée à une anomalie sociale dont la gestion et la repression est (eventuellement) confiée à des institutions médicales. La cause de l'apparition de cette anomalie n'est pas primordiale dans sa qualification.

Non je n'étais pas simplement victime des contradictions capitalistes, c'est réduire ma vie à une simple sphère économique, ce qu'elle n'est pas, plutôt que de l'aborder dans sa globalité.
C'est surtout réduire le capitalisme à la sphère economique. D'habitude je ne parle pas de capitalisme pour eviter ce genre de confusions, et c'etait le cas dans mes precedents messages. Ta vie n'est pas seulement economique, ce qui ne veut pas dire que ta depression est apolitique.

Donc, même si tu créé la vie, tu ne veux pas t'en occuper par la suite, même si c'est une "erreur"...
Bon le foetus je ne lui donne aucun droit, rien de plus qu'un tétard dans une mare à mon avis, mais un enfant... J'veux dire... Au pire tu dis : je commet des actes et je n'en assumerai pas les responsabilités...
J'ai dit que je refuse d'etre responsable d'un autre etre humain, pas que je refuse d'etre responsable de mes actes. Bon, c'est aussi le cas, c'est vrai, mais ce n'est pas directement lié. Un enfant n'est pas un acte.

si la morale ne doit pas être prise en compte, es-ce à dire que tu es un pro-vie? Ou alors que tu crois en la (fausse) théorie loi de la jungle? À moins que tu sois un primitiviste... Je ne saisi pas ou tu veux en venir...
Je ne suis pas pro-vie, je ne suis pas libertarien et je ne suis pas primitiviste. Ce sont juste des morales concurrentes. Et l'humanisme est une idéologie.
Il n'est pas possible de determiner a quel moment un bout de viande devient un etre humain, car l'etre humain est une idée, et elle n'apparait pas au cours du développement de l'embryon, comme un bras ou un organe.
Benny K. N.
Bantam du tube cathodique radical
 
Messages: 275
Inscription: Jeu Oct 18, 2007 11:09 pm

Re: L'avortement, un droit encore bafoué au Canada

Messagede Frankie_Boy le Mer Avr 09, 2008 12:18 am

Ok, comme nous nous étions mal compris sur plusieurs point et que je me rend bien compte que mon orgueil de ti-gars pourrait me faire sticker sur des niaiseries, je vais juste

Je ne suis pas pro-vie, je ne suis pas libertarien et je ne suis pas primitiviste. Ce sont juste des morales concurrentes. Et l'humanisme est une idéologie.
Il n'est pas possible de determiner a quel moment un bout de viande devient un etre humain, car l'etre humain est une idée, et elle n'apparait pas au cours du développement de l'embryon, comme un bras ou un organe.

Dans un premier temps j'aimerais comprendre une chose. Est-ce que pour toi : morale est opposé à idéologie? Puis, et surtout, j'aimerais savoir ce que représente "l'idée" d'humain pour toi, parce que pour moi c'est bien difficile de ne pas relier à quelque chose de tangible (physique ou bio.) comme un cerveau qui peut apprendre et se développer...

Je crois que ca sera plus efficace pour le débât...

@kapitaine_kolon

bravo bon ton assiduité, j'avoue que j'avais pas vérifié des stats récente, mais il fût une époque ou nous étions les grand-e-s champion-ne-s, ceci dit, tu as tout vrai. Et sûr ce sujet plus précis je crois qu'il serait plus sage de partir un nouveau sujet, que je m'empresse de créer. :P

Alors pour le suicide, allons dans l'autre sujet!
*One Fédé to rule them all* - Lol (La suite devrait s'appeller) The fellowship of the PQ ou Honey I've reduced myself to a vote!
Frankie_Boy
Activiste du clavier chevronné-e
 
Messages: 1314
Inscription: Lun Sep 12, 2005 9:32 pm
Localisation: Perdu quelque part proche du Maine

Re: Sur le suicide

Messagede François-ASSÉ le Mer Avr 09, 2008 9:58 am

Bon, j'ai scindé l'autre sujet sur l'avortement pour regrouper les derniers posts concernant le suicide ici, plutôt que de repartir un nouveau sujet à zéro. Ça se peut que ça se recoupe des fois avec l'autre débat, avec des citations etc.
François-ASSÉ
Site Admin
 
Messages: 236
Inscription: Mar Oct 23, 2007 3:06 pm

Re: Sur le suicide

Messagede Benny K. N. le Mer Avr 09, 2008 10:06 am

En meme temps t'as pas separé les sujets dans nos messages, et si je poste ma réponse a frankie dans le fil sur l'avortement elle n'a plus beaucoup de sens.

Donc je la poste ici.
La morale ne s'oppose pas en soi à l'ideologie. La difference (qui dans les faits est floue) est que l'ideologie propose une compréhension large (du monde, du systeme economique, des rapports sociaux et humains, au choix) tandis que la morale se limite a proposer une idée des valeurs "justes".
Le concept "etre humain" est lié essentiellement à un idéal-type qu'on définit comme humain (souvent il s'agit de "moi", mais on peut developper abstraitement ou concretement un idéal plus spécifique), et a partir duquel on peut determiner si d'autres elements sont également humains, sur la base de similitudes plus ou moins marquées. Les caracteristiques d'un etre humain ne sont pas seulement physiques. L'attribution du statut d'etre humain se fait d'ailleurs sur un plan moral : l'etre humain a une valeur inaliénable et sacrée qui est une de ses caracteristiques determinantes, et ses actes ont une valeur morale qui peut elle aussi etre similaire ou non à celle attribuée a l'idéal type.
Je peux pas etre plus précis, il y a tellement de definitions de ce qu'"être humain, c'est...". Des fois ll'humanité se limite à un groupe particulier de l'espece humaine, parfois elle est étendue (sous un autre nom) à la vie animale...
D'un point de vue biologique, il n'y a pas de discontinuité : les parents sont humains, l'enfant est humain, et il devient un organisme à part au moment ou il est séparé du corps de la mère.
La discontinuité est morale. Ce qui veut dire qu'elle n'est qu'une commodité juridique. On ne cherche pas premierement a definir l'humain, mais a definir le droit d'une femme a disposer de son corps, en fonction du droit à la vie préexistant. Or ces deux droits proviennent de morales différentes, ce qui amene une contradiction.
I can't see anything at all, all I see is me. That's clear enough, that's what's important: to see me !
Benny K. N.
Bantam du tube cathodique radical
 
Messages: 275
Inscription: Jeu Oct 18, 2007 11:09 pm

Re: Sur le suicide

Messagede François-ASSÉ le Mer Avr 09, 2008 11:28 am

Benny K. N. a écrit:En meme temps t'as pas separé les sujets dans nos messages, et si je poste ma réponse a frankie dans le fil sur l'avortement elle n'a plus beaucoup de sens.
Ouais, mais je suis pas dieu et j'ai pas que ça à faire. Et je trouve la fonction scindage de la nouvelle version du forum un peu bizarre à utiliser, pas très pratique.
François-ASSÉ
Site Admin
 
Messages: 236
Inscription: Mar Oct 23, 2007 3:06 pm

Re: Sur le suicide

Messagede Rose le Mer Avr 09, 2008 7:54 pm

Et je comprends pas le lien. La depression n'est pas due a une infection virale ou bacterienne, et elle n'est pas due non plus a un dysfonctionnement physiologique. Rien ne permet biologiquement de la définir comme une pathologie. Ce n'est donc pas une simple maladie. La categorie de maladie mentale convient mieux, vu qu'on peut y mettre un peu n'importe quoi.


Une petite lecture pour mettre a jour tes connaissances sur le sujet ;)

De plus en plus, les recherches montrent que la dépression a des composantes psychologiques, physiologiques et sociales.

LES RÉGIONS CÉRÉBRALES QUI SE TAISENT OU S'EMBALLENT DURANT LA DÉPRESSION


Bien que la dépression amène une diminution globale de l’activité cérébrale, il y a certaines régions qui sont particulièrement touchées par cette baisse d’activité.

Ainsi, des études d’imagerie cérébrale avec PET scan ont mis en évidence une activité anormalement basse dans le cortex préfrontal, et plus précisément dans ses parties latérales, orbitofrontales et ventromédianes. La sévérité de la dépression est d’ailleurs souvent reliée au degré de la baisse d’activité du cortex préfrontal.

Celui-ci est non seulement reconnu pour participer à nos réponses émotionnelles, mais aussi pour avoir de nombreuses connexions avec d’autres régions du cerveau responsables du contrôle de la dopamine, de la noradrénaline et de la sérotonine, trois neurotransmetteurs importants pour la régulation de l’humeur. Plus spécifiquement, il semble que le cortex préfrontal latéral nous aide à choisir un comportement en nous permettant d’évaluer mentalement différentes alternatives ; que le cortex orbitofrontal nous permet de réprimer certaines émotions ou gratifications immédiates en vue d’obtenir un avantage encore plus grand à long terme ; et que le cortex ventromédian est un des lieux où les émotions et le sens des choses seraient expérimentés.

Les deux moitiés du cortex préfrontal semblent aussi avoir des fonctions spécialisées, le cortex préfrontal gauche étant impliqué dans l’établissement de sentiments positifs, et le droit dans celui de sentiment négatifs.

Chez les gens en dépression, c’est justement le cortex préfrontal gauche qui montre le plus de signe de faiblesse. En d’autres termes, il devient très difficile pour une personne en dépression de se donner des objectifs en vue d’atteindre une récompense et de croire qu’on peut y parvenir.

Le cortex préfrontal gauche pourrait aussi chez la personne normale contribuer à inhiber les émotions négatives générées par des structures limbiques comme les amygdales qui montrent une activité anormalement élevée chez les patients en dépression. Une activité qui diminue d’ailleurs chez les personnes qui répondent positivement à un traitement aux antidépresseurs. Et lorsque cette hyperactivité de l’amygdale demeure élevée malgré les traitements, elle est alors associée à des fortes possibilités de rechute dans la dépression.

Il est aussi intéressant de noter qu’à un cortex préfrontal gauche fonctionnant à pleine capacité correspond généralement des taux de glucocorticoïdes sanguin très bas. Ce qui en fait un corollaire logique, considérant les effets néfastes des taux élevés de glucocorticoïdes sur l’humeur…

Les études d’imagerie cérébrale ont aussi démontré que les patients atteints de dépressions sévères montrent une diminution du volume de leur deux hippocampes. Cette atrophie pourrait être due à une perte neuronale induite également par l’effet toxique des hauts taux de glucocorticoïdes associés aux épisodes récurrents de dépression.

Il semblerait même que le degré d’atrophie de l’hippocampe soit proportionnel à la somme des durées des épisodes de dépression, et que les dépressions qui sont traitées rapidement n’entraînent pas cette diminution du volume de l’hippocampe (voir les encadrés).
Rose
Bantam du tube cathodique radical
 
Messages: 277
Inscription: Lun Mai 07, 2007 8:41 am

Re: Sur le suicide

Messagede Benny K. N. le Mer Avr 09, 2008 8:51 pm

De plus en plus, les recherches montrent que la dépression a des composantes psychologiques, physiologiques et sociales.
Ces recherches enfoncent des portes ouvertes si elles se limitent a affirmer que les etats mentaux ont des composantes physiologiques et sociales.
C'est aussi le cas du bonheur, de l'amour, etc. Ca ne suffit pas pour en faire des maladies.

L'article que tu cites ne m'apprend pas grand chose.
Les nouvelles techniques d'imagerie medicale ont confirmé il y a pas mal d'années que les régions du cerveau sont spécialisées, et que leur activité respective varie avec les emotions ou les pensées de la personne étudiée. Il aurait été surprenant que la depression fasse exception.
La seule chose originale dans ce texte, c'est le presupposé infondé des auteurs, qui veut que dans le cas de la depression, les variations de l'activité cervicale soient l'origine de l'etat mental. Ils partent du principe que la depression est due à un désordre physiologique, et que l'activité cervicale particuliere qu'ils observent n'est donc pas la depression, mais sa cause.
Scientifiquement et actuellement, ce n'est pas demontrable. Les scientifiques peu rigoureux ne s'embarassent pas de ce genre de demonstrations, et les autres savent que l'activité cervicale n'est pas séparable de l'activité mentale, en l'état des connaissances.
D'autre part, meme si on presuppose à notre tour que la depression est seulement la manifestation d'un état interne, ca n'en fait pas une maladie pour autant.

Ouais, mais je suis pas dieu et j'ai pas que ça à faire.
Je ne te le reproche pas...
I can't see anything at all, all I see is me. That's clear enough, that's what's important: to see me !
Benny K. N.
Bantam du tube cathodique radical
 
Messages: 275
Inscription: Jeu Oct 18, 2007 11:09 pm

Suivante

Retourner vers Général

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité

cron