de exocortex le Mer Nov 23, 2005 11:23 am
jai copié-collé (avec de légères modifications entre parenthèse) un texte écrit par vanessa giroux, qui était présente lors de lévènement :
Lors de la TC du 9 novembre, les comités ont votés à majorité pour un bed-in organisé par le comité Femmes/Bureau Exec le vendredi 19 novembre. Ce bed-in avait pour but d’accueillir les gens de l’extérieur souhaitant participer à la manifestation contre le congrès pro-vie qui avait lieu le lendemain.
L’AG du 16 novembre a confirmé la chose. De plus, les étudiant-E-s ont votéEs contre une identification des étudiantEs à l’entrée, contre un couvre-feu (surtout que celui que proposait l’admin était à minuit..), mais surtout, ils-elles ont votées de refuser de payer un agent de sécurité de plus, relativement à une entente de principe déjà écrite (mais pas signer par le BE) de l'administration.
Mercredi 18h, nous avions rendez-vous avec Godbout. À 18h45, il est au bout du fil avec Vivianne. Il lui dit qu’il a envoyé son adjoint à l’AG pour voir si l’AG serait finit à 18h.. et finalement ils ont décidés, seuls, de reporter la réunion au lendemain matin, 9h30, aux résidences, car ils avaient déjà une réunion avec le BE.. (le lendemain matin, on expose les mandats d'AG face à Godbout, mais il a dit que les conditions de l'entente de principe étaient non-négociables. Dans ces conditions, l'administration refuse les mandats d'AG à propos du bed-in. L'entente n'est donc pas signée.)
Jeudi; grève des professeurs. On en profite pour faire de la bouffe toute la journée pour le bed-in du lendemain, car on est prêtEs à rester..
Vendredi; je recois un appel à 13h. C’est Anne-Marie qui m’avertit qu’elle est seule au cégep à préparer les trucs pour le soir, qu’il n’y a personne « de la grève » qui veulent coucher au cégep qu’il y a environ 10 personnes qui planifient rester et qu’aucunE membre du bureau exec ne vont venir (faux, Julien et tony étaient là, et moi viviane et philippe sommes arrivés vers 19hre, mais tout était déjà fini)..Et finalement, l’administration ont fait 1000 copies d’un communiqué dans lequel ils signifiaient que le bed-in était annulé. Et quelqu’unE aurait entendu parler Godbout de police et d’interventions (il avait prévenu quil appellerait la police a la réunion de jeudi matin aux résidences, mais les gens étaient sceptique qu'en j'en ai parlé par la suite)..
Ouan, ca commence mal ma journée. Je continue un peu la bouffe pendant que des habitantEs du Grumpet amène la bouffe au cégep..
17h15; on remarque des « agents » en civil, parlant à voix basse, près du bureau des gardas. 17h30; la voix de Jean-Guy Tremblay résonne dans l’intercom. [Wow; première fois que c’est utilisé en ma présence..] Il ordonne à tous et à toutes de prendre leurs effets personnels et de quitter le cégep, que c’est une opération pour la sécurité de tout le monde. Il a répeté son beau speach au moins 2-3 fois..
Il y a du monde qui quitte.. finalement, on est une dizaine à l’intérieur, on sait pas trop quoi faire. Y’a du monde qui vont essayer d’ouvrir les portes aux autres à l’extérieur, près du bloc sportif.
Finalement, vers 18h; conseils de bed-in/occupation.. On décide d’aller en troupe faire semblant de sortir du cégep pour ouvrir les portes aux autres, afin de permettre un bed-in.. Pendant que certainEs restent dans l’asso, afin de s’assurer que tout le monde puissent rentrer. Ca termine en bataille générale entre gardas/gardas privés qui étaient en civils et maintenant ont un coat « sécurité » et occupantEs qui sont rentréEs-sortiEs.. Les gardas avaient des matraques et ca fessait fort..(lescouade policière est arrivée peu après)
Des vitres ont pétés.
Dans tout ça, l’administration a du payer plus que 300$ (ce qu’aurait coûté un garda de plus pour la nuit) pour faire de la répression dégeulasse dans un contexte de bed-in féministe..
On désirait discuter de sujets tel que la contraception, l’avortement, le féminisme, l’homosexualité.
Coordo à l'externe de l'AFESPED.
J'écris bien ce que je veux, viârge.
3 pavillons de l'UDEM ont été conçus par un architecte de prison.