de militant sans banière le Dim Fév 24, 2008 9:49 pm
Pourquoi vous attaquer à votre institution l'UQAM ou votre nouveau recteru, sérieux, je comprend pas, pourtant il vous défend, comme je l'ai déjà dit ailleurs dans ce forum, nous nous attaquons aux mauvaises personnes.
Pis d'ailleurs tiens, la journée de demain, qui est un ramassis d'à peut près n'importe quoi, de n'importe quelle revendication pour justement attirer le plus de monde possible, vous pensez que ça va changer quoi ???
Pourquoi 39 000 étudiants ert des poussière vont se rendre à Québec. Au delà du message que l'on veut porté au gouvernement, je croit que cela ne changera absolument rien et que les étudiants seront en colère non pas envers le gouvernement, mais envers nous, nous qui avons sollicité une journée en leur disant que cela allait soi-disant changer quelque chose.
Je crois bien qu'après demain, va vraiment mais vraiment falloir s'asseoir et réfléchir. Réfléchir à ce que nous voulons comme éducation premièrement. Deuxièment, c'est plate à dire à froid comme ça, mais oublions tout les avantages du passé de la génération des baby boomers, c'est fini. Pas que je le veuille, pas que je veux vous critiquer ou quoi que ce soit, mais parce qu'il faut sortir de la puberté et de son adolescence et devenir adulte.
En adulte responsable, face à l'avenir, qu'aurons-nous à proposé à la société ? D'un côté, les fédérations sont déjà en réflexion sur le sujet. Le gel des frais de scolarité n'était plus viable, tous l'ont reconnu,maintenant nous ? Qu'allons-nous faire ? Nous représentons des membres tous cyclesx confondus, que je n'aime pas cette petite phrase corpo, mais bon, même l'exécutif national de l'ASSÉ a changé. Plusieurs démissions ont eu lieu.
Il est temps, de faire notre post-mortem non seulement de notre campagne ''pour un réinvestissement, pas n'importe comment'' mais aussi de nos positions fondemmentale. J'aimerais aussi que les étudiants et la société soit plus à gauche que nous, imaginez !!!! Nous n'aurions même pas à nous poser de question sur ce sujet.
Malheureusement, force est de constater que bien seuls sont ceux qui prône actuellement le statut quo à part quelques opportunisme qui tentent, comme à l'époque de Duplessis, de nous tenir dans un immobilisme favorisateur qui permet de conserver son influence sur une portion de la population.
Beaucoup se trompent sur qui je suis et cela importe peux. Je ne suis ni officier des fédés ni un fonctionnaire véreux du premier sinistre ou du saint pape (Si vous saviez les courriels en privé que j'ai pu recevoir, j'ai pouffer de rire à plus d'une reprise mais aussi de tristesse de voir ce que certains de mes compatriotes pouvait être d'une cruauté profonde et sans pensée), je suis simplement un étudiant SANS BANNIÈRE qui tente, par le forum qui lui est offert, en tant que membre de l'ASSÉ, de donner son opinion et sa réflexion sur ce que le mouvement étudiant vit actuellement.
Les années fastes du mouvement étudiant sont loin derrière nous. Depuis deux ans, des guerres de tranché ont éclaté sur divers campus, et ici SVP, je veux pas savoir qui a déclenché la guerre, nous sommes tous, en tant qu'acteur du mouvement étudiant, tombé dans le même panier. Celui, au combien facile, de l'attaque et de la déconstruction des discours de tous un chacun.
À certains endroits, qu'importe les lieux, cela a jouer dur, très dur. Mais maintenant, oui maintenant, qu'allons-nous faire ?
L'union des forces et de la voix étudiantes est effectivement impossible, force est de l'admettre et ceci est, tous s'entendent, bénéfique pour le mouvement étudiant. Par contre, nous, de l'ASSÉ, voulons-nous rester statique quant à nos positions, rester plonger dans l'immobilisme réconfortant et continuellement nous battre en AG, que ce soit démocratique ou non, pour faire passer la position de gratuité, ou tend vers la gratuité scolaire ? Ou nous voulons nous doter d'un discours contemporain, frais, sortir du passé, construire sur de nouvelles bases notre association nationale et lui donner un vent de fraicheur ???
Je suis prêt à cela et je sais pertinamment que plusieurs préfère le statut quo actuel.
Ce qui nous ramène au cas UQAM. L'UQAM, c'est plus qu'une université ou simplement une branche du réseau UQ. C'est une histoire, une philosophie à part, une culture à part. Je ne suis pas étudiant à l'UQAM, mais je crois pertinemment que la perte de l'UQAM, ce serait catastrophique à bien des égards pârticulièrement pour le secteur des sciences humaines et des arts. Pas que les autres secteurs ne soient pas important, mais ces secteurs sont la colone vertébrale de l'UQAM et de la société québécoise.
Je ne sais pas si vous partager ce même sentiment lorsque, coin Berri/Ste-Catherine, vous passez devant le pavillon principal de l'UQAM dont je ne me souviens du nom, ce frissons qui nous passe sur tout le corps, l'impression que ce bâtiment, ce n'est pas que de la pierre mais c'est aussi un lieu qui transpire de sens, d'évoquation, de rassemblements sociaux ?
Moi, je ne veux pas que l,on perde l'UQAM. Il faut sauvé l'UQAM. Et ce, pas à n'importe quel prix je l'admet. Mais je crois fondemmentalement que l'administration de l'UQAM a les mêmes désirs. Je ne croit pas que le recteur Corbo veuille mettre la clé dans la porte de l'UQAM.
Je ne veux défendre ni un parti plus qu'un autre. Mais je constate qu'actuellement, une fracture s'est faites entre étudiants et l'administration. C'est dommage, car cela ne favorise personne. Oui, il faudra surement donner un coup de barre qui ne fera pas plaisirs à bien du monde, mais ceci sera sain à long terme et permettra à l'institution de survivre.
En conclusion, je trouve dommage que certains mélange le dossier des frais afférents, des hausse de droits de scolaritéet de l'UQAM. Tout en étant étroitement liés toutes trois, chacunes ont leurs problématiques bien à elles.
Demain, qu'est-ce que les étudiants du Québec iront défendre devant l'Assemblée nationale, quel message sera livré aux parlementaire ? Pis encore, sera-t-il entendu ? Entendu par nos élus, la population, qui soit dit en passant, finance la grosse part de nos études à tous. Pour plusieurs, c'est dans les poches de papa et maman que les hausses se font sentir. Nous entendrons-t-il, ou entendrons-il le message comme nous voudrions qu'ils l'entendent ?
Militant sans bannière
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