C'est juste que j'ai fait l'erreur de mettre ça en parallèle direct avec les tentatives constantes de la droite - "fédérée-étudiante" ou en général - de faire porter le chapeau à l'ASSÉ pour tout geste dont elle pourrait être une cause, simplement pour la salir pour ensuite mieux mettre de côté non seulement sa propre existence en tant qu'organisation mais surtout ses valeurs et pratiques progressistes.
Si une poignée des centaines de milliers de membres d'une grosse centrale syndicale effectue des gestes de sabotage ou de désobéissance civile lors d'un conflit de travail, pointe-t'on la centrale en question comme responsable de ces gestes ? Non. Si une poignée des 36 000 membres de l'ASSÉ effectue des gestes de sabotage ou de désobéissance civile lors d'un conflit étudiant, pointe-t'on l'ASSÉ comme responsable de ces gestes ? Oui. La raison en est bien simple : les centrales ont des services juridiques à l'affût des libelles diffamatoires, alors que l'ASSÉ n'en a pas encore les moyens ; en attendant, un beau lot de crapules intéressées continueront de traîner l'ASSÉ dans la boue impunément. J'ai personnellement très hâte que l'ASSÉ devienne apte - surtout financièrement - à engager des poursuites lorsque de tels cas se présentent, afin de mettre un terme à ces pratiques. Je crois d'ailleurs qu'une réflexion à ce sujet devrait être une priorité pour un éventuel comité médias de l'ASSÉ, afin qu'une stratégie légale soit prête pour le prochain mouvement de grève.
En tout cas, encore une fois je suis désolé de t'avoir cerné à tort là-dessus. Voilà un désavantage inhérent d'être anonyme sur un forum Internet, en passant
