Forums de l'ASSÉ

Mahée a écrit:

Mir a écrit:wtf? déjà une ag de grève?

L'AFELLC a eu la sienne avant.

qui a été aussi reporté??

Vandale a écrit:

Mahée a écrit:

Mir a écrit:wtf? déjà une ag de grève?

L'AFELLC a eu la sienne avant.

qui a été aussi reporté??

Exactement!

Reprise de l'AG de grève aujourd'hui même. je suis en cours dans le pavillon des sciences alors je ne peux assister à l'AG. j'attends les résultats.

Pour une GGI de grève à 62% dont le déclenchement sera le lundi 11 février. La proposition exacte viendra sous peu. Elle a trois points qui tourne autour de la situation uqam, de la gratuité scolaire et d,un service de garde public.

Oh my god...

C'est super que la grève ai passée, mais sera-t-elle effective ? J'espère pour le niveau local !

Wow vous êtes trop cool à l'AFESH !! Sérieux, je vous admire.

Lâchez pas !

Voici le communiqué annonçant le déclenchement de la grève par l'AFESH le 11 février!!!!! Rock on, sérieux

Est-ce qu'on peut avoir des précisions concernant les autres association facultaires de l'UQAM

Carbo a écrit:Voici le communiqué [...]

... où ?

Mais quelle absurdité! On dirait que le monde a arrêté de tourner ces trois derniers mois, et qu'on reprenait tout où on l'avait laissé le 16 novembre (le 19 dans le cas de l'AFESH).

Oui, on a toutes les raisons du monde de faire la grève. Oui, la situation est encore pire qu'en automne. Oui, c'est affreux ce qui se passe au Québec en éducation. Mais n'avez-vous pas tirés de leçons de la dernière grève? Avez-vous effectué la moindre réflexion sur la situation actuelle?

Il y a des constats tellements évidents à faire que ça sauterait aux yeux d'une brosse à dents. On est déconnecté de la base, period. Même à l'UQÀM, ça ne va pas aussi bien que ça devrait l'être (d'ailleurs, je trouve ça étrange que personne n'ait fait de mob aux portes cette semaine...). L'UdM? Ça ne lève pas. Et les cégeps? Ben... y a peut-être... 2-3 assos qui, peut-être... pourraient obtenir un vote de 55%... mais encore là... tsé...

N'étant pas membre de l'AFESH, je suis arrivé à l'assemblée générale au moment du vote sur la proposition de grève, et j'avais vraiment l'impression d'être sur une autre planète. Un peu plus de trois cent étudiantEs venaient de voter en faveur d'une grève générale illimitée, mais y a eu pratiquement aucun applaudissement, d'exclamation ou quoi que ce soit. Tout le monde avait l'air gelé au crack ou j'sais pas trop...

Mis à part quelques «bouh» qui ont été entendus, l'assemblée semblait assez unanime sur la question, surtout si l'on se fie aux interventions. Si certainEs semblaient s'en réjouir, je m'inquiète plutôt sur l'état de la démocratie à l'AFESH.

Et la qualité des interventions, oh là là! Il faut compter sur l'«effet de surprise», nous dit-on. Ben oui, j'viens de recevoir un coup de fil de Berkeley, ils se venaient dessus à l'idée que l'AFESH était en grève...

En décidant de tenir à nouveau la première son assemblée de grève, l'AFESH tente de consolider sa position de figure de proue ou d'asso «leader», et dicte le pas aux autres assos facultaires de l'UQÀM. Et ça ça commence sérieusement à être dangereux. On s'arrange pour que l'AFESH entraîne les autres dans sa chute...

D'autre part, ça s'enligne pour être comme la dernière grève. Même après deux semaines, l'AFESH faisait encore appel aux autres assos facultaires (qui elles n'avaient plus de problèmes) pour effectuer des levées de cours tellement elle est déconnectée de sa base. Et par «base», j'entends beaucoup plus que les trois cent étudiantEs qui ont voté en feveur de la grève cet après-midi...

Et là qu'est-ce qui se passe avec l'AFESPED demain? Va-t-on laisser l'AFESH se planter toute seule ou embarquerons-nous dans sa chute? Va-t-on l'abandonner en mettant définitivement un terme à la présente campagne de grève?

Les dés sont pipés. On est perdantEs, peu importe ce qui se passera...

C'était ma montée de lait. J'penserai peut-être pas tout ce que j'ai écrit demain, mais l'issue de cette assemblée m'a fait vraiment chier.

Merci, bye.

BenoitL a écrit:L'UdM? Ça ne lève pas.

Faux. Dans la semaine du 18 au 25, plus de cinq associations étudiantes modulaires auront des votes de grève générale illimitée.

Ouuuuh.

Ça y est, le grand soir est à nos portes.

Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate

L'AFESH-UQAM déclenche la grève pour une durée illimitée

Montréal, le 6 février 2008 - Réuni-e-s en assemblée générale le 6
février, les membres de l'Association Facultaire des Sciences Humaines
de l'UQAM (AFESH-UQAM) se sont positionné-e-s en faveur du déclenchement
d'une grève générale illimitée dès le 11 février. Cette grève vise à
s'opposer aux politiques gouvernementales de désengagement face à
l'éducation. Dans sa lutte, l'AFESH défend trois revendications :
l'abolition du plan de redressement de l'UQAM par un réinvestissement
massif de l'État, s'opposer à la hausse des frais de scolarité et en
faveur de l'instauration d'un réseau de garde public, accessible et
adapté aux besoins des parents-étudiants et étudiantes.

C'est dans une atmosphère survoltée que les étudiants et étudiantes de
la faculté des sciences humaines ont voté dans une proportion de 62 % en
faveur, 34 % en défaveur et 4 % en abstention de s'engager donc dans une
lutte pour le droit à l'éducation et l'amélioration de la condition
étudiante. « Au Québec, le droit à l'éducation s'est construit par la
rue, et il sera défendu par la rue! », déclare Alex Bourdon-Charest,
secrétaire à la coordination de l'AFESH-UQAM.

Le plan de redressement auquel l'AFESH s'oppose, compte notamment
diverses mesures qui réduiront les services à la population étudiante,
des hausses de frais de scolarité, des réductions dans les salaires et
conditions générales des employé-e-s de l'UQAM. « Les menaces du plan de
redressement menacent carrément la capacité de l'UQAM à poursuivre sa
mission éducative; il est de notre devoir de la défendre », affirme
Étienne Guérette, secrétaire aux affaires uqamiennes de l'AFESH-UQAM.

Dans son plan d'action, l'AFESH prévoit une série d'actions qui vise à
favoriser l'élargissement de la grève et la mise en place d'un réel
rapport de force face au gouvernement libéral et à l'administration de
l'UQAM. D'ailleurs, l'AFESH est membre de l'Association pour une
Solidarité Syndicale Étudiante qui organise une manifestation nationale
à Québec le 21 février 2008. L'AFESH-UQAM regroupe près 5 000 membres de
tous les cycles universitaires

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Contacts :

Alex Bourdon-Charest, Secrétaire à la coordination
Étienne Guérette, Secrétaire aux affaires uqamiennes, 514-757-0524
Bureau de l’AFESH : 514-987-3000 poste 2633
Courriel de l’AFESH : afesh@uqam.ca
Site Internet : http://www.uqam.ca/afesh/
____________________________________________


Euh....est-ce que l'AFESH ne revendique pas la gratuité scolaire? Car dans ce communiqué, on n'y voit aucune allusion, à l'exception du droit à l'éducation, mais qui n'est pas dans les revendications. Est-ce que quelqu'un peut confirmer ou infirmer mes peurs?

JE vois une lueur d'espoir naître à l'horizon. Un peu comme l'échec de 2003 qui a été repris en 2005. Toutefois, C'était 2 ans et non quelques semaines. Voyons voir la suite des choses.

Voici la fin d'un texte que j'ai envoyé hier sur assé-suport:

Pour revenir au contexte de la grève qui sera votée dans deux jours à l'assemblée générale de l'AFESPED, à la participation et mobilisation active de la dernière session et à la démoralisation des forces mobilisatrice cette session, Je crois qu'il est peut-être tôt pour se lancer dans une grève vue le désinvestissement des forces mobilisatrices présentes la session passée. Nous devons relancer la campagne d'information/mobilisation. Les exécutantEs des diverses associations facultaires (pas la totalité cependant) baignent apparemment dans une euphorie certaine. «La grève s’en vient!» pouvons nous entendre dans les réunions de Mob-UQAM (réunion investies par les exécutantEs Upamistes). Les membres sont-ils au courant? D’ailleurs, en ce qui concerne l’UPAM, on en entend encore beaucoup parler dans les locaux associatifs. Il serait question d’une remise de l’UPAM. Il n’y a rien de mal à refaire l’UPAM, mais on pourrait croire, à entendre certaines personnes, qu’il s’agit de la motivation principale pour laquelle nous devons entrer en grève. L’UPAM a sa place certe, elle a permis, la session dernière, de mobiliser des gens qui ne se serait jamais présentés à l’UQAM en temps de grève. Cependant, l’UPAM doit prendre une place moindre que la session dernière. Il est important d’agir plus. Nous devons être visibles et le fait de s’enfermer dans des locaux toute la journée ne nous aide pas en ce sens.



D’un autre côté, pour en revenir avec l’euphorie mentionnée plus tôt, on décide en exécutif, à l’AFESPED, de tenir une assemblée générale de grève en date du 7 février. Cependant, mis à part l’affichage-tractage fait par les membres de l’exécutif de l’AEMSP et quelques membres de l’exécutif de l’AFESPED dans les cours de science politique, il n’y a aucune mobilisation. Il est ridicule de voir que, dans un cours que fréquentent un exécutant de l’AFESPED et un exécutant de l’AEMSP, ce soit l’exécutant de l’AEMSP qui annonce l’assemblée générale de ce jeudi. J’aimerais bien savoir aussi combien de tournées groupe cours ont été faites dans les cours de droit.



Enfin, si nous tombons en grève le 11 février, devant quoi nous retrouverons nous? Le calendrier est bien maigre. Bien sure, il n’est pas si compliqué de planifier rapidement des actions de petite envergure qui pourront se dérouler dans les premiers jours. Cependant, le but d’une grève n’est pas qu’elle soit longue, mais qu’elle soit «efficace» (pardonnez le terme) et qu’elle donne des résultats tangibles. Ainsi, il est nécessaire de faire des actions de grande envergure impliquant des perturbations importante de l’économie, et ayant pour but de nous donner une grande visibilité. Nous devons faire passer notre message : «Nous voulons du changement et nous sommes prêt à agir!» Mais pour ce faire, il nous faut une planification. La grève est dans moins d’une semaine, serons nous prêts?



Bref, n’entrons pas en grève désarmés, soyons un mouvement fort!

L'euphorie dont il est question dans ce texte, m'a-t-on dit aujourd'hui est iréelle, je délire! C'est certainement la raison pour laquelle, en entrant dans le local d'AG de l'AFESH aujourd'hui j'ai vu 62% d'environ 400 personnes voter en faveur de la grève et des exécutantEs m'affirmer que le mouvement était fort et que la base était motivée.

N'oublions pas que de ces 400 personnes, moins de 100 participerons aux actions de la grève. Actions dont on n'entend toujours pas l'annonce. Il est certain que la base vote en faveur de la grève (si on peut l'appeler base), les raisons sont bonnes, voir exelentes! Cependant, la majorité des membres formant la base n'étaient pas présent à l'assemblée, faute d'un manque flagrant de mobilisation (J'ai fait de la mob seul pour l'AFESH à l'entrée de l'UQAM l'autre jour) et la majorité d'entre ceux qui étaient à l'assemblé, ne participant généralement pas aux actions, ne connaisse rien du vide de la grève dans laquelle on se lance.

Les revendication sont bonne et je suis le premier à les déffendre. Le moyen est bon et je suis aussi le premier à le déffendre, mais pas à n'importe quel prix. Faire la grève pour faire la grève est un jeu dangereux. Si nous n'avons pas une grève active, si nous ne sommes pas nombreux à y participer, si nous n'avons pas de visibilité, faute d'une mauvaise planification des actions, la grève est totalement inutile et tout ce que nous en tirerons, c'est la grande déception d'un essouflement prématuré du mouvement.

La grève du 11 janvier est prématurée! Mais est-il déjà trop tard pour revenir en arrière? Demain à l'assemblée générale de l'AFESPED, les étudiantEs voteront-ils-elles en faveur de la grève simplement parce que l'AFESH a décidé aujourd'hui de se tirer une balle dans le pied et par le fait même de nous tirer à tous et toutes une balle dans le pied? Ou peut-être voteront-ils-elles contre la grève afin de lancer le mouvement plus tardivement, ce qui est maintenant impossible étant donné que l'AFESH ne pourra probablement pas reporter son mendat ultérieurement durant la session. On est face à un double problème.

Que vais-je faire demain à l'AG? M'abstenir, fort probablement. Et pour l'échec du mouvement de grève cette session, je remercie les éxécutantEs et militantEs de l'AFESH ainsi que ceux et celles qui les ont suivi dans leur délire. J'espère au moins que la mort du mouvement ne nous ferra pas perdre toute chance de pouvoir obtenir éventuelement un retrait des plans de redressement, un réinvestissement massif en éducation, un gel rétroactif ainsi que la gratuité scolaire et un système de garderie publique.

La grève n'est pas un jeu, souvenons-nous en.

A