Pup pup pup
D'abord sur Guillaume Rousseau que je connais bien, puisque c'est un "chum" de politique. Pas de droite. Nationaliste, mais pas de droite, ni économiquement, ni socialement, ni rien. C'est l'exemple du républicain typique et parce que je connais son discours, c'est un grand défenseur de la laicité de l'État et de l'intégration des immigrants. Points avec lesquels, en tant que fils d'immigrant, je suis obligé d'être d'accord.
Je crois que toute forme de communautarisme à la Trudeau mène à un échec lamentable. On isole les immigrants et on les empêche de participer à la vie publique, à la vie citoyenne.
Cela étant dit, je reviens avec la question néolibérale. D'abord dire qu'il ne faudrait jamais dire "néolibéral" lorsque l'on parle d'ultralibéralisme économique (c'est rhétorique, je le sais). C'est pas très grave, mais on leur donne raison lorsqu'ils disent que notre dscours est déphasé et anti-progrès car eu incarnent le "nouveau-libéralisme" alors que c'est une version plusse plusse de l'ancien (c'est vieux comme Smith). Le terme ultralibéral est plus approprié. Le vrai réformateur du libéralisme (néo) a été Keynes mais il n'aimait pas trop les étiquettes.
Pour ce qui est de la gauche, je vous invite à lire "Les conséquences de la paix" de J.M. Keynes (1919) pour vous mettre dans le bain. Si vous lisez la "théorie générale de la monnaie" vous allez comprendre en quoi la droite a réussi à nous diviser. Keynes est le premier a avoir utilisé le terme d'État providence et il y croyait fermement. Après les crise de la fin des années 70, les chicago boys attendaient. La droite et les carriériste ont infiltrés tous les partis socio-démocrate et socialistes et ils ont dit que le Keynesianisme ne fonctionnait pas ils ont tout jeté et ils étaient content de le faire (mettant ainsi la gauche en déroute totale).
Je le sais, je tourne encore les coins ronds, mais je ne fait qu'illustrer grossièrement ce qui s'est passé. Les limites d'un forum me forcent à prendre des raccourcis historiques, sociologique et économiques. Mais bon, ça vous donne certaines bases.
En conclusion, je ne crois pas (comme vous) que les gestes que Pauline a pu poser dans le passé soit très très progressistes. Certes, c'était sous Bouchard (que j'aime détester) néanmoins, il y a une certaine légitimité à ne pas l'aimer... Quoique je veux insister sur le fait qu'avec elle on a plus de place qu'avec l'autre... Boisclair disait: "ferme ta gueule", Pauline dit plutôt: "Cause toujours"
...Bon je déconne un peu, mais elle nous laisse jaser et essaie à peu près de fédérer le parti, c'est déjà ça de pris.
Cela dit, je le répète, ma réelle loyauté n'est pas envers un parti, mais envers des idées (État providence, indépendance, langue, etc...) et des faits concrets que je ne résumerai pas ici (si vous voulez avoir ma liste de projets, demandez...). Je pense encore que si on travaille bien et que l'on adopte un discours précis, progressiste (je crois au Keynésianisme; ça m'a toujours semblé une position mitoyenne acceptable pour la gauche) on peut faire quelque chose. Je pense aussi, qu'il y a personne qui voudra de révolution tant que l'ont va pouvoir savoir savoir si Émily de Star Académie va pouvoir faire un petit show en g-string à Canal Vie. Du pain et des jeux qu'ils disaient...