extrait du Projet de plan de développement quinquennal
de la Fédération étudiante collégiale du Québec (Déposé au trentième Conseil d’administration de la FECQ tenu le 29, 30 septembre et premier octobre 1995 au Cégep Édouard-Montpetit), pages 16 et 17
La relation entre la FECQ et la FEUQ représente un intérêt capital pour la cause étudiante. Nous l’avons vu par le passé, les mouvements de collégiens et d’universitaires se doivent de coopérer adéquatement pour prospérer et être efficace. Il ne s’agit que de se rappeler de la disparition de la Fédération des associations étudiantes collégiales du Québec (FAECQ) et du Rassemblement des associations étudiantes universitaires du Québec (RAEU) pour le constater. En effet, les deux regroupements ne réussissaient pas à coopérer efficacement. De plus, le même principe qui ont amené les associations membres de la FECQ à se regrouper,. la force du nombre, exige de la part de la FECQ et de la FEUQ une collaboration soutenue. C'est pourquoi nous devons accorder à la question de la FEUQ une place importante dans notre plan de développement.
a) Les liens structurelles
D’abord, il serait pertinent de traiter de la question du lien structurel. On peut dire d’ambler que les problèmes structuraux entre la FECQ et la FEUQ ont été résolus lors de la dernière Assemblée étudiante du Québec (AEQ) du mouvement des étudiants et étudiantes du Québec (MEEQ), confédération de la FECQ et de la FEUQ. À cette occasion, nous nous sommes enfin entendues sur une structure minimale correspondant aux souhaits des deux partenaires. Cependant, il pourrait être intéressant d’étudier la pertinence d’une plus grande intégration structurelle
des deux fédérations si le besoin se fait sentir. Une telle intégration, quoique temporaire, s’est avérée fort efficace lors de la mise sur pied de la Coalition étudiante contre la Réforme Axworthy en janvier 1995 par la FECQ, la FEUQ et la FAEUQEP..
b) la permanence
Dans un deuxième temps, il ne serait pas faut d’affirmer qu’un autre problème sérieux entre la FECQ et la FEUQ a été réglé lors de la signature d’un contrat liant les deux parties au sujet de la permanence qu’elles occupent conjointement. Le rôle et les responsabilités de chacun sont enfin clairement définis évitent ainsi de nombreux malentendus
c) le coeur du problème entre la FECQ et la FEUQ
L’on peut clairement identifier que le déséquilibre entre les ressources dont dispose chacune des fédération représente une source de tension évidente. Disons les choses telle qu’elles sont, la FEUQ est présentement le principal créancier de la FECQ. Un tel lien avec notre principal allié politique n’est pas à notre avantage. On ne peut plus se permettre d’utiliser la FEUQ comme marge de crédit. De plus, il faut admettre que la FECQ se retrouve en position de dépendance sur plusieurs envers la FEUQ sur plusieurs dossier d’ordres politiques. On ne peut nier que la FEUQ à une capacité d’action beaucoup plus grande que la FECQ grâce à sa cotisation fixé à cinq dollars et son membership de 60 000 étudiants. La FECQ ne peut donc pas offrir le même rendement que la FEUQ avec trois fois moins de ressources. De là réside la dépendance de la FECQ. Ces constats nous amènent à conclure que les relations entre la FECQ et la FEUQ seront plus équilibrés le jours où les deux fédérations disposeront des mêmes ressources financières et humaines.
d) Les relations internationales
En ce qui a trait au Mouvement des étudiants et étudiantes du Québec, il faut s’assurer que les travaux de la Commission des affaires internationales débutent. À cause d’un manque de ressource et de la conjoncture politique, ce dossier n’a pas véritablement décollé depuis l’accession du MEEQ à l’Union internationale des étudiants (UIE). À ce chapitre, nous devrions étudier la possibilité de coopération avec le Ministères des affaires internationales pour se donner les moyens d’agir.