http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=90161#commentairesL'UNEF SE RETIRE ET TRAHIS UNE DERNIERE FOIS
Je viens d'avoir un coup de fil d'une mandatée de tolbiac a la coord nationale.
Ils ont passé la journée a batailler contre l'unef (sur la question des faux mandatés) La coord a voté leur exclusion.
ils sont partis, tous ensemble, completement rageux. leur porte parole a annoncé que l'unef se retirait de la greve, nie la legitimité de la coord' invite a lever les blocage, et a cesser de contrer pecresse ; car celle ci a debloquer des tunes (en gros "on a obtenu ce qu'on voulai, retournons en cours")
je sais pas quelles consequences effectives cela va avoir. La coord va a peine commencer la.
Bonne soirée
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=90163#commentairesEn direct de la coordination nationale de lille
trahison de l'Unef
Ici les mandatés de l'Université de Lille 1. Nous vous écrivons en direct de la Coordination Nationale qui se déroule actuellement dans nos locaux .
Nous tenons à démentir le communiqué de presse publié par le Bureau National de l'UNEF traitant de cette coordination : * Ce ne sont pas 50 mandatés sur 150 qui ont quittés la salle mais 20 sur 200 ! Ces personnes ont trahi les mandats que leur avaient confiés leurs AGs. Ils ont fait prévaloir la position de leur syndicat sur celle des gens qui les avaient nommés. * Les délégations exclues étaient fausses ou litigieuses, faits confirmés par les Assemblées Générales, les organisations politiques et les organisations syndicales présentes sur ces lieux. * Le départ des membres de l'UNEF majoritaire était prémédité. Leur communiqué de presse est paru seulement 5 minutes après les faits. Leurs leaders recevaient en permanence des directives du BN par SMS. Un intervenant au courant de leurs intentions en a informé la coordination avant leur départ.
Depuis le départ de l'UNEF majo l'ambiance de la coord est redevenue sereine... (Nous parlons en nos noms et ne sommes en aucun cas mandatés par notre Assemblée Générale pour publier ce communiqué.)
QUE FAIT LA POLICE ? – Bulletin d’information anti-autoritaire – Nouvelle série - numéro 15 - décembre 2007
La police n’est plus seulement dans les allées du pouvoir. Elle se trouve au plus près des centres de décision. Nous sommes en bonne voie pour dépendre étroitement de l’œil inquisiteur du gardien de l’ordre public devenu protecteur privilégié de l’ordre privé. Depuis les débuts de la Vème République, la tendance était forte à donner un maximum de pouvoir à l’institution policière. Depuis le 6 mai 2007, nous avons franchi une étape supplémentaire, la police est désormais présente à tous les instants de notre vie.[...]
Après deux années d’enquête sur la mort de Zyad et Bouna, dans un transformateur de Clichy-sous-Bois (93), deux policiers sont mis en examen pour non-assistance à personnes en dangers. Ces deux policiers, poursuivaient sans raison les deux jeunes, retour d’une partie de football, sans rien faire pour les empêcher de pénétrer dans ce lieu dangereux pour s’y réfugier, tant ils étaient effrayés par l’attitude menaçante des hommes en uniforme. Rappelons que ce double décès avait été à l’origine de la révolte des banlieues d’octobre et de novembre 2005.
Vers 00h30, un "calme précaire" régnait dans cette localité et dans les agglomérations voisines de Gonesse, Arnouville et Sarcelles, selon la préfecture du Val d'Oise. Auparavant et pendant près de six heures, la mort des deux jeunes garçons dans des circonstances non encore élucidées a provoqué des échauffourées au cours desquelles, selon la préfecture, 21 policiers ou pompiers ont été blessés.
Tandis que la mini-moto des deux jeunes et la voiture de police restaient intactes, apparemment pour qu'aucune preuve matérielle ne soit endommagée, y compris une basket des victimes, le poste de police de Villiers-Le-Bel a été incendié.
Celui d'Arnouville a été saccagé. Deux garages de Villiers-le-Bel et une station service de Gonesse ont été brûlés, ainsi que deux magasins. La gare d'Arnouville-Villiers-le-Bel, fermée par précaution, a également été endommagée, de même que les magasins d'une rue commerçante. Enfin, selon un bilan provisoire arrêté à 00h30, au moins 21 véhicules ont été brûlés et 18 poubelles.
Ha, les infos de TF1. Ca c'est du grand journalisme.Malgré les appels au calme de la municipalité et des familles des deux victimes et malgré le dispositif de sécurité renforcé, de nouveaux affrontements ont éclaté lundi soir, pour la deuxième soirée consécutive, entre une centaine de jeunes et forces de l'ordre dans la "cité" de Villiers-le-Bel surnommée "la ZAC". Là où deux adolescents en mini-motocross sont morts dimanche soir après une collision avec une voiture de police, provoquant aussitôt des échauffourées. Lundi soir, deux compagnies de CRS (160 hommes) étaient déployées, s'ajoutant aux effectifs locaux habituels.
Peu avant 23h, la police annonçait une trentaine de policiers blessés. Ils étaient traités dans un hôpital de campagne installé à proximité. Les affrontements se sont en outre répandus sur 5 autres communes du Val d'Oise, Cergy, Goussainville, Sarcelles, Garges-lès-Gonesse et Ermont. Au total, 36 véhicules ont été incendiés ainsi que 15 poubelles et 5 bâtiments, selon la préfecture. Et 2 personnes avaient été interpellées à 23h30, selon la police.
Selon nos informations, des heurts (sans gravité) ont également éclaté lundi soir aux Mureaux, dans les Yvelines. Les CRS ont bloqué certaines voies aux riverains après avoir lancé du gaz lacrimogène. Un autobus de la RATP, qui ne transportait aucun passager, et un camion ont en outre été incendiés respectivement à Longjumeau et Grigny, dans l'Essonne, selon la préfecture. En Seine-Saint-Denis, foyer des émeutes de novembre 2005, la situation était en revanche "calme", selon la police.
Des pompiers obligés de rebrousser chemin, deux journalistes attaqués
A Villiers-le-Bel, les jeunes, encagoulés, ont joué au chat et à la souris avec les forces de l'ordre, les bombardant de projectiles et essuyé en retour des tirs de flashball et de gaz lacrymogènes. Ils ont pris possession d'un rond-point dont les CRS ne sont pas parvenus à les déloger, face à une pluie de projectiles. Quelques-uns ont manipulé des cocktails Molotov. Les jeunes se sont abrités derrière des couvercles de poubelles leur servant de boucliers, obligeant les CRS situés juste en face d'eux à reculer.
Parmi les véhicules enflammés, une voiture de police. Deux gros camions de pompiers ont été obligés de rebrousser chemin et n'ont pas pu intervenir sous les tirs de projectiles. Un cameraman d'une télévision a reçu des coups au visage et s'est fait dérober sa caméra. Dans l'après-midi, une équipe de France 3 Ile-de-France s'était déjà fait voler sa caméra et l'un des journalistes avait été frappé.
MAM : des violences "organisées et voulues"
Peu avant, une marche silencieuse organisée en hommage aux deux victimes, a rassemblé 200 à 300 personnes. Demandant "à tous les jeunes de respecter ces deux jeunes, sans violence, sans heurt, dans le respect de la légalité", les familles des 2 adolescents ont demandé que "justice soit faite, dans le calme et la sérénité".
Dimanche soir, 40 fonctionnaires de police ont été blessés au cours des violences à Villiers-le-Bel et dans les communes voisines. Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a parlé lundi soir de violences "organisées et voulues" (ndmoi : elle parle surement pour elle et ses gendarmes mobiles). D'après la procureure de la République, les premiers éléments de l'enquête confirment la version des policiers sur l'accident qui a causé la mort de deux adolescents. Selon le premier rapport d'enquête corroboré par des témoignages, les policiers sont dédouanés, il n'y avait aucune course poursuite. Afin de contribuer à l'apaisement, les avocats des familles des deux victimes ont annoncé lundi soir qu'ils allaient demander mardi l'ouverture d'une information judiciaire qui permettrait aux parents d'avoir accès au dossier.
La procureure a aussi affirmé que la mini-motocross impliquée dans l'accident n'était pas homologuée. Les députés UMP ont réclamé lundi la mise en oeuvre de mesures destinées à mieux encadrer la vente et l'utilisation des mini-motos
Carbo a écrit:Dans les banlieues défavorisées à forte population originaire d'Afrique subsaharienne et du Maghreb, le taux de chômage des jeunes atteint parfois jusqu'à 50 %. En 2005, des centaines de personnes avaient été blessées, et plus de 10 000 véhicules et 300 bâtiments incendiés.
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