Augmentation des frais technologique à l'UL!!!

Discussions portant sur l'ASSÉ et le mouvement étudiant en général.

Messagede François-ASSÉ le Ven Jan 25, 2008 12:15 am

Frankie_Boy a écrit:Ca và me faire drôle de citer Black eyed Peas ici mais : "Shut up, just shut up shut up!"

Euh......non. Merci de ne pas recommencer.
François-ASSÉ
Site Admin
 
Messages: 236
Inscription: Mar Oct 23, 2007 3:06 pm

Messagede Frankie_Boy le Ven Jan 25, 2008 2:34 am

Quoi t'aimes pas les Black Eyed Peas? :lol:

Tu aurais peut-être préféré que je cite Mononc' Serge :

"Meurs mon ostie!" :lol:

Oh well, moi ça m'amuse, surtout quand il s'agit de crétin qui refuse de s'identifier et ne font que tu trollisme. On devrait les obliger, à : Soi s'indentifier, ou alors, à tout le moins à faire autre chose que du trollisme. Sinon, il devrait être banni. Par chance, je ne suis pas modérateur de ce forum...
*One Fédé to rule them all* - Lol (La suite devrait s'appeller) The fellowship of the PQ ou Honey I've reduced myself to a vote!
Frankie_Boy
Activiste du clavier chevronné-e
 
Messages: 1314
Inscription: Lun Sep 12, 2005 9:32 pm
Localisation: Perdu quelque part proche du Maine

Messagede militant sans banière le Ven Jan 25, 2008 1:38 pm

hou, tu as le sens de l'argumentaire bien bas je trouve, pourquoi me taire ?

Tu es peut-être pas content de la tournure que prennent les événements par les temps qui courent, mais c'est justement, il faut pas les cachés ou jouer à l'autruche, voir les choses tel qu'elles sont permette une meilleur analyse et une action plus cohérante, chose que je dit depuis toutes mes premières interventions ici. On dénonce l'immobilisme québécois alors que le mouvement étudiant est lui-même immobiliser.

Pis je vois pas du tout en quoi la CADEUL, ce serait mieux que la FAÉCUM, mais évidemment, selon toi, je parle sans rien comprendre ni rien savoir, contrairement à toi qui semble être la bible du fonctionnement du mouvement étudiant.
Militant sans bannière
--------------------------
Qui milite pour l'accessibilité
aux étude et contre le dégel
est mon ami !!!
militant sans banière
Bantam du tube cathodique radical
 
Messages: 336
Inscription: Ven Nov 09, 2007 12:08 pm
Localisation: Québec

Messagede Frankie_Boy le Ven Jan 25, 2008 3:11 pm

Étudierais-tu à Laval mon cher militant partisan des fédés? :wink:.
*One Fédé to rule them all* - Lol (La suite devrait s'appeller) The fellowship of the PQ ou Honey I've reduced myself to a vote!
Frankie_Boy
Activiste du clavier chevronné-e
 
Messages: 1314
Inscription: Lun Sep 12, 2005 9:32 pm
Localisation: Perdu quelque part proche du Maine

Messagede Carbo le Sam Jan 26, 2008 2:24 pm

@ militantsansbannière
Je veux pas accuser là mais ton argumentaire à toi au niveau de la CADEUL ressemble étrangement à de la rancune d'une certaine FEUQ dans un contexte post-désaff. Es-tu vraiment autant "sans bannière" que tu le prétends???
-- Un éducateur dans l'âme ne prend rien au sérieux que par rapport
à ses disciples -- soi-même non excepté.
- Nietzsche, "Par delà le bien et le mal"
Carbo
Bantam du tube cathodique radical
 
Messages: 483
Inscription: Ven Oct 19, 2007 7:03 am

Messagede Carbo le Jeu Jan 31, 2008 12:37 pm

Université Laval
Les frais augmenteront
Canoë Olivier Artis
30/01/2008 21h13

http://www2.canoe.com/infos/quebeccanad ... 11311.html

Université Laval - Les frais augmenteront
Un billet de 102$ a été créé par les étudiants de l’Université Laval pour s’opposer à l’augmentation des frais technologiques
© Canoë/Olivier Artis

Les frais universitaires connaîtront une hausse de 102$ par année, dès l’automne prochain, à l’Université Laval. Denis Brière, le recteur de l’Université Laval, a confirmé la nouvelle à Canoë en début d’après-midi. Les moyens de pression qui sont mis de l’avant depuis hier par les étudiants n’y changeront rien : la décision est coulée dans le béton.

« C’est le conseil d’administration de l’Université qui a tranché. Je ne pense pas revenir en arrière là-dessus, à moins que le conseil d’administration change d’idée. Nous avons déjà répondu à plusieurs questions des étudiants. Nous sommes responsables et nous avons des discussions avec le Ministère à ce sujet. Alors, nous verrons où ça va nous mener », confiait M. Brière.

Billet d’humour

Les étudiants ne manquent pas d’imagination pour leur revendication. Hier, la Confédération des associations d’étudiants et d’étudiantes de l’Université Laval (CADEUL) qui s’oppose à l’augmentation des frais a distribué un billet factice de 102 $ à l’effigie de M. Brière. Au verso, un mot indique leur grogne.

Cette initiative amuse le recteur : « C’est original, je ne pensais pas un jour avoir mon visage sur un billet! Ce sont des étudiants qui sont amusants. Ça fait partie de leur démarche. J’ai passé par là quand j’étais étudiant… Mais il y aurait peut-être d’autres façons de dépenser de l’argent plus efficacement pour les étudiants. Moyens de pression ou pas, la décision est prise et je ne pense pas qu’il y ait de grève générale à propos d’un sujet comme celui-là ».

Une petite manifestation est prévue par la CADEUL sur le campus demain matin. De son côté, l’Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AELIES) avait lancé un ultimatum au recteur pour annuler la hausse. Rien n’y fait. D’autres actions, plus ou moins originales, devraient suivre prochainement.
-- Un éducateur dans l'âme ne prend rien au sérieux que par rapport
à ses disciples -- soi-même non excepté.
- Nietzsche, "Par delà le bien et le mal"
Carbo
Bantam du tube cathodique radical
 
Messages: 483
Inscription: Ven Oct 19, 2007 7:03 am

Messagede Carbo le Jeu Jan 31, 2008 12:42 pm

http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... 4/CPSOLEIL

Le jeudi 24 janvier 2008

Hausse des frais technologiques: un service essentiel, rétorque Laval
Mardi soir, la ministre Michelle Courchesne fustigeait le conseil d’administration de l’Université Laval. (Photothèque Le Soleil)

Mardi soir, la ministre Michelle Courchesne fustigeait le conseil d’administration de l’Université Laval.
Photothèque Le Soleil

Isa­bel­le Ma­thieu

Le Soleil

Québec

Les étu­diants veu­lent-ils re­ve­nir au ta­bleau ­noir et à la ­craie? La mo­der­ni­sa­tion des sys­tè­mes in­for­ma­ti­ques est un ser­vi­ce es­sen­tiel à of­frir à la com­mu­nau­té uni­ver­si­tai­re, cla­me l’Uni­ver­si­té La­val, en ré­pon­ses aux cri­ti­ques de la mi­nis­tre de l’Édu­ca­tion.

En en­tre­vue au So­leil mar­di ­soir, la mi­nis­tre Mi­chel­le Cour­ches­ne fus­ti­geait le ­conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de l’Uni­ver­si­té La­val, qui ve­nait de vo­ter une haus­se de 102 $ par an­née des ­frais tech­no­lo­gi­ques im­po­sés aux étu­diants, une fac­ture s’ajou­tant aux droits de sco­la­ri­té, aux ­frais de ges­tion et aux ­frais af­fé­rents.

Au ­lieu de ­payer 49,50 $ par an­née, un étu­diant à ­temps ­plein fi­nan­ce­ra dés­or­mais le dé­ve­lop­pe­ment tech­no­lo­gi­que de l’Uni­ver­si­té La­val à la hau­teur de 150 $ par an­née.

Les ­frais in­sti­tu­tion­nels obli­ga­toi­res — à l’in­té­rieur des­quels on re­tro­uve les ­frais tech­no­lo­gi­ques — doi­vent ser­vir ex­clu­si­ve­ment à ren­dre des ser­vi­ces aux étu­diants, in­sis­te la mi­nis­tre Cour­ches­ne. «Ce n’est pas ­avec des ­frais af­fé­rents qu’on va fi­nan­cer des pro­jets tech­no­lo­gi­ques aus­si im­por­tants que ce­lui de l’Uni­ver­si­té La­val, dis­ait la mi­nis­tre. Je ­leur ai dit qu’ils fai­saient faus­se rou­te s’ils pro­cé­daient com­me ça ­pour fi­nan­cer la mo­der­ni­sa­tion.»

La si­tua­tion au­rait été ­bien dif­fé­ren­te si les étu­diants ­avaient ac­cep­té de fi­nan­cer la mo­der­ni­sa­tion des sys­tè­mes, estime la mi­nis­tre.

Des frais de service

­Tout en as­su­rant ­n’avoir «au­cu­ne di­ver­gen­ce de ­vues» ­avec la mi­nis­tre de l’Édu­ca­tion, le vi­ce-rec­teur exé­cu­tif et au dé­ve­lop­pe­ment ­Éric Beau­ce ré­pè­te que les ­frais tech­no­lo­gi­ques ­sont bel et ­bien des ­frais de ser­vi­ce.

«La haus­se des ­frais tech­no­lo­gi­ques va ­nous per­met­tre de don­ner un ser­vi­ce es­sen­tiel aux étu­diants ­dans le contex­te ­d’au­jourd’hui, dit M. Beau­ce. On pour­rait re­tour­ner au ta­bleau et à la ­craie, ­mais est-ce que c’est ce que les étu­diants veu­lent?»

L’Uni­ver­si­té La­val han­di­ca­pe-t-el­le ses re­la­tions fu­tures ­avec la mi­nis­tre de l’Édu­ca­tion en vo­tant une tel­le haus­se, à quel­ques se­mai­nes du dé­voi­le­ment de la nou­vel­le po­li­ti­que ca­dre sur les ­frais af­fé­rents? «La mi­nis­tre est une par­te­nai­re, ­avec qui l’on tra­vaille en col­la­bo­ra­tion, et les étu­diants ­sont aus­si des par­te­nai­res», se conten­te d’af­fir­mer ­Éric Beau­ce.
-- Un éducateur dans l'âme ne prend rien au sérieux que par rapport
à ses disciples -- soi-même non excepté.
- Nietzsche, "Par delà le bien et le mal"
Carbo
Bantam du tube cathodique radical
 
Messages: 483
Inscription: Ven Oct 19, 2007 7:03 am

Messagede AuFront le Ven Fév 01, 2008 3:07 pm

C’est hallucinant. On mange des volées partout. Il n’y a rien qui lève. Dire qu’on a le temps pour faire des désaffs….
Il est plus agréable et plus utile de faire l'expérience d'une révolution que d'en écrire.
-Lénine
AuFront
Apprenti-e militant-e geek
 
Messages: 74
Inscription: Jeu Jan 25, 2007 5:21 pm

Messagede PVJ le Ven Fév 08, 2008 3:20 pm

PVJ
Gauchiste du Oueb en devenir
 
Messages: 87
Inscription: Mer Sep 05, 2007 8:43 pm

Messagede Carbo le Mar Fév 12, 2008 12:52 pm

Texte du PCQ paru sur le CMAQ il y a peu...

http://www.cmaq.net/fr/node/29191

Les étudiants voulaient rencontrer le recteur de l'Université Laval mais, lui, ne voulait pas ...

PCQ, Mardi, Février 12, 2008 - 12:13 (Analyses | Education)
Image:
Les étudiants voulaient rencontrer le recteur de l'Université Laval mais, lui, ne voulait pas ...
First paragraph (Teaser):

Il y a 2 jours (jeudi 7 février), j’ai participé à une action politique du Comité de Mobilisation de l’Université Laval (ULaval) et nous avons du faire face à un début de confrontation avec la sécurité de l’université. À la fin, nous avons même dû faire face à la police de Québec. Au Com-Mob (Comité de Mobilisation), je représente Québec solidaire Campus ULaval en tant que délégué. Évidemment, je m’y implique activement aussi, car je crois à la cause. Voici toute l’histoire.
Rest of the text:

Nous étions une quinzaine d’étudiants. Nous avons voulu rencontrer Monsieur Denis Brière, Recteur de notre établissement éducationnel. À la fin de la dernière session, l'administration de l'ULaval a décidé d'augmenter les frais technologiques de 51$ par session (pour 5 cours totalisant 15 crédits, soit la norme). C’est une hausse des frais technologiques de plus de 200%. De plus, cette hausse vise à financer le projet ENA (Environnement Numérique d’Apprentissage), un méga logiciel, accessible par Internet, nous permettant d'accéder à différents services (courriel de l'ULaval, relevés de notes, forum de discussion, notes de cours rendues disponibles par les professeurs, cours enregistrés en format "baladodiffusion" par les professeurs, etc.). Le projet peut sembler intéressant, mais il vient avec énormément de problèmes!

Premièrement, le logiciel sera programmé avec une plate-forme pré-faite par Microsoft. Outre le fait que plusieurs ne veulent pas soutenir cette compagnie contestable, socialement parlant, il y a aussi que la qualité de leurs produits laisse souvent à désirer.

Deuxièmement, les étudiants et les professeurs en génie informatique de l'ULaval ont déjà fabriqué un logiciel tout à fait similaire, mais avec un logiciel de programmation Open Source (c'est à dire gratuit, disponible aisément par Internet). Le logiciel en question, PIXEL, a donc coûté beaucoup moins cher à produire que s'ils avaient utilisé le logiciel de Microsoft. Par contre, le logiciel est fait pour répondre à un nombre restreint de cours (200 environ, soit l’équivalent de deux ou trois programmes) et il ne peut être élargis pour tous les cours de l'ULaval (plus de 2000 cours). Néanmoins, c'est tout à fait possible de faire un nouveau logiciel de la même façon.

Troisièmement, c'est là que c'est le plus scandaleux : les étudiants en génie ont offert à l'ULaval de faire le logiciel! Ça leur ferait un stage, ça démontreraient leurs compétences publiquement et en plus ils nous assurent que le logiciel serait plus efficace que celui fait avec la plate-forme de programmation de Microsoft.

Quatrièmement, la décision de l'ULaval est vraiment très louche : le 51$ par session sera payé par les étudiants pendant 10 ans, le temps requis pour financer le projet informatique. Par contre, après l'avoir financé en totalité, les étudiants vont alors continuer de payer le 51$. L’administration de l’ULaval n’est pas très bavarde lorsque vient le temps d’expliquer cette décision. On a vraiment l'impression que les étudiants sont mépriser dans toute cette histoire.

Donc voilà : pourquoi l'ULaval ne veut pas qu'on fabrique nous-même notre méga-logiciel Internet, comme on le veut, en fonction de nos besoin et en mettant de l'avant les compétences de nos propres confrères étudiants, tout en faisant économiser des coûts à tout le monde? On a vraiment du mal à comprendre. C'est donc "pour ça qu'on a voulu discuter avec le Recteur ce matin"... Héhé...

Alors voici comment tout cette aventure s’est déroulée.

À 8h15am, nous sommes monté au 16e et dernier étage de la Tour de l'Éducation, là où monsieur Brière a son bureau. Il s’apprêtait alors à participer à une rencontre de la Commission des études, dans une salle adjacente à son bureau. Nous sommes donc entré pacifiquement dans le local de la rencontre, on s'y est assis et on a attendu que les participants arrivent (on était là 10 minutes avant le début officiel de la rencontre).

Lorsque les gens sont arrivés, ils furent surpris et ont laissé échapper des commentaires comme celui-ci : "Oh! Des étudiants... Vous êtes ici pour la rencontre?" On a évidemment répondu qu'on était là pour rencontrer et discuter avec les gens de la Commission des études, particulièrement avec Monsieur Brière. Certains sont restés avec nous, notamment Monsieur Nadir Belkhiter, Directeur du programme de Baccalauréat en informatique, et on a eu droit à une belle discussion pendant 30 minutes. Puis, ensuite, une agente du Service de sécurité et prévention de l’ULaval est venue nous sommer de quitter ce local, car nous ne l’avions pas réservé. Nous avons refusé d’obtempérer, en lui expliquant, poliment, que nous voulions seulement discuter avec les membres de la Commission des études. Nous ne faisions alors qu’être assis dans ce local. Elle est immédiatement repartis.

Finalement, ils ont décidé que la Commission des études allait avoir lieu dans un autre pavillon. Ils ont pris l'escalier pour quitter le 16e étage de la Tour de l'Éducation. On a voulu les suivre, mais 5 agents de la sécurité de l'ULaval nous ont empêché de quitter le 16e étage. Quelques minutes plus tard, ils ont exigé qu'on leur donne notre identité si on voulait sortir, ce que nous avons unanimement refusé, en totale solidarité! Ils nous ont donc séquestrés pendant presque 2 heures dans le local où la rencontre était supposée avoir lieu au départ.

Pendant que nous étions prisonniers, nous avons appelé par cellulaire la CADEUL. Nos représentants syndicaux ont contacté ensuite les journalistes d'Impact Campus, le journal étudiant de l'ULaval. En plus, nous avons été très chanceux : les employés de soutien de l'ULaval sont en moyens de pression ces temps-ci et ils avaient une manifestation en même temps au 1er étage de la Tour de l'Éducation. Ils nous ont donné leur appuis. Mais ce n'est pas tout : pour leur manifestation, ils avaient eu droit à une couverture médiatique du journal Le Soleil!

Le Service de sécurité et prévention de l'ULaval a fini par contacter la police de Québec, après nous avoir menacé de sanctions à plusieurs reprises. Le Directeur du Service, Paul Naud, nous a même fait sursauté en nous disant : "Bon, là c'est assez, arrêtez de faire les cons!" d'un ton plutôt provocateurs. Évidemment, nous ne lui avons rien répondu, faisant abstraction de son insulte. Quelques instants après, nous avons proposé à Monsieur Naud de nous laisser quitter les lieux dans le calme, mais sans nous identifier. Il a refusé.

Quand la police est arrivé, le Sergent Jonathan Filteau s'est empressé de nous informer qu'il constatait que "nous étions calmes, pacifiques, non turbulents, coopératifs et que nous n'avions pas fait de grabuge". Il nous a proposé de régler la situation rapidement, à l'amiable, avant qu'une demande d'éviction (ie : renvoyer les gens d'un lieu privé) ne soit faite par l'ULaval. Nous avons coopéré tout au long de cette intervention.

Nous avons finalement donné notre identité aux agents du Service de sécurité et prévention de l'ULaval, mais pas à la police (sans accusation, ils nous ont dit qu'ils n'avaient pas le droit de prendre notre identité). Ils ont aussi pris notre photographie, même si ce n’était pas ce qu’ils nous avaient proposé juste avant. Ensuite, nous avons été escortés, deux par deux, dans l'ascenseur, par 3 policiers. C'était très amical : les policiers se sont étonnés d’avoir été appelés en si grand nombre pour régler une situation aussi paisible et ils m’ont même demandé ce que signifiaient mes macarons communistes (que m’avait procuré Alexandre Pouliot-Roberge quelques années plus tôt), anti-McDonald et anti-Sodexho (les cafétérias privées et anti-travail-étudiant de l'ULaval, ainsi que dans plusieurs Cégeps), ainsi que mon carré rouge symbolisant la gratuité scolaire.

Finalement, au moment où la porte de l'ascenseur s'est ouverte, il y avait plusieurs journalistes avec des appareils photos qui nous attendaient (c'est à ce moment qu'ils m'ont photographié). Derrière eux, il y avait des étudiants et des employés de soutien de l’ULaval qui nous ont crié des "Hourra!" et des "On est avez vous! Solidarité!". C'était vraiment très chaleureux.

Finalement, j'ai remercié les journalistes et les manifestants qui nous attendaient, puis je "me suis dispersé", comme les policiers nous avaient ordonné de faire.

Voilà! C’était toute l'histoire!

Je vous invite tous à lire l’article de journal qui a été publié dans Le Soleil, le 7 février 2008, à la page 11 (note : un lien a été ajouté dans la colonne de gauche pour y accéder).

Présentement, à l’Université Laval, on se bat pour la GRATUITÉ SCOLAIRE et contre la HAUSSE DES FRAIS TECHNOLOGIQUES. Québec solidaire, le parti politique auquel je crois et où je m’implique activement (surtout sur le Campus de l'ULaval) supportent pleinement les revendications étudiantes.

Bonne réflexion!
Author:
Jean-Nicolas Denis
-- Un éducateur dans l'âme ne prend rien au sérieux que par rapport
à ses disciples -- soi-même non excepté.
- Nietzsche, "Par delà le bien et le mal"
Carbo
Bantam du tube cathodique radical
 
Messages: 483
Inscription: Ven Oct 19, 2007 7:03 am

Précédente

Retourner vers Mouvement étudiant

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité