Le financement du dossier de l'équité salariale
Posté: Mar Nov 07, 2006 11:38 pm
Un poste d'info! J'ai lu l'article et ça me joue sur le pompon un peu! Peut être que certain(e)s auront le goût de débattre sur le sujet.
Sur le site de nouvelles de Radio-Canada:
«Le gouvernement Charest aura deux ans de plus, au lieu de trois, pour étaler les paiements prévus dans le dossier de l'équité salariale. Les versements s'échelonneront donc sur six ans, plutôt que quatre, comme prévu par la loi.
La Commission de l'équité salariale refuse d'accorder un délai supplémentaire de trois ans au gouvernement Charest qui espérait étaler les paiements sur sept ans.
Les derniers paiements à effet rétroactif seront effectués le 21 novembre 2007. Le gouvernement est ainsi contraint de trouver une somme de 242 millions de dollars, d'ici la fin de l'exercice financier en cours.
Une des trois membres de la Commission de l'équité salariale a exprimé son désaccord, estimant que la Commission aurait dû permettre à Québec d'étaler les paiements sur trois années de plus, en raison de la précarité des finances publiques.
Ce qui n'est pas de l'avis de la présidente, Rosette Côté, qui estime que le gouvernement a la capacité de faire face à ses obligations en deux ans supplémentaires, précisant que celui-ci prévoit enregistrer un surplus de 192 millions de dollars au 31 mars prochain.
Si Québec avait payé l'équité salariale en respectant les cinq versements sur quatre ans prévus par la loi, il aurait dû trouver 965 millions de dollars dans le présent budget.
Le gouvernement peut contester la décision de la Commission de l'équité salariale devant la Commission des relations de travail, mais on ne sait pas encore s'il va se prévaloir de cette voie de recours.
Première réaction de déception
Réagissant à chaud sur les ondes de RDI, Gilles Dussault, président du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), s'est dit très déçu de la décision de la Commission de l'équité salariale à laquelle il reproche, du reste, de ne pas avoir fourni les arguments ayant motivé son refus d'accorder un délai de trois ans supplémentaires au gouvernement.
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ), qui représente plus de 100 000 employées du milieu de l'éducation, affirme que le gouvernement a les moyens de rendre justice aux femmes dans un délai plus rapide. La CSQ le presse donc à enclencher immédiatement le processus de remboursement de sommes dues depuis longtemps.
Le porte-parole du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), Michel Sawyer, s'est dit lui aussi déçu de la décision de la Commission de tenir compte d'autres facteurs que la capacité de payer du gouvernement.
La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, a imploré de son côté le gouvernement de ne pas en appeler de la décision. »
Sur le site de nouvelles de Radio-Canada:
«Le gouvernement Charest aura deux ans de plus, au lieu de trois, pour étaler les paiements prévus dans le dossier de l'équité salariale. Les versements s'échelonneront donc sur six ans, plutôt que quatre, comme prévu par la loi.
La Commission de l'équité salariale refuse d'accorder un délai supplémentaire de trois ans au gouvernement Charest qui espérait étaler les paiements sur sept ans.
Les derniers paiements à effet rétroactif seront effectués le 21 novembre 2007. Le gouvernement est ainsi contraint de trouver une somme de 242 millions de dollars, d'ici la fin de l'exercice financier en cours.
Une des trois membres de la Commission de l'équité salariale a exprimé son désaccord, estimant que la Commission aurait dû permettre à Québec d'étaler les paiements sur trois années de plus, en raison de la précarité des finances publiques.
Ce qui n'est pas de l'avis de la présidente, Rosette Côté, qui estime que le gouvernement a la capacité de faire face à ses obligations en deux ans supplémentaires, précisant que celui-ci prévoit enregistrer un surplus de 192 millions de dollars au 31 mars prochain.
Si Québec avait payé l'équité salariale en respectant les cinq versements sur quatre ans prévus par la loi, il aurait dû trouver 965 millions de dollars dans le présent budget.
Le gouvernement peut contester la décision de la Commission de l'équité salariale devant la Commission des relations de travail, mais on ne sait pas encore s'il va se prévaloir de cette voie de recours.
Première réaction de déception
Réagissant à chaud sur les ondes de RDI, Gilles Dussault, président du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), s'est dit très déçu de la décision de la Commission de l'équité salariale à laquelle il reproche, du reste, de ne pas avoir fourni les arguments ayant motivé son refus d'accorder un délai de trois ans supplémentaires au gouvernement.
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ), qui représente plus de 100 000 employées du milieu de l'éducation, affirme que le gouvernement a les moyens de rendre justice aux femmes dans un délai plus rapide. La CSQ le presse donc à enclencher immédiatement le processus de remboursement de sommes dues depuis longtemps.
Le porte-parole du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), Michel Sawyer, s'est dit lui aussi déçu de la décision de la Commission de tenir compte d'autres facteurs que la capacité de payer du gouvernement.
La présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, a imploré de son côté le gouvernement de ne pas en appeler de la décision. »