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J'ai l'impression qu'on ne sera pas les seuls en tabarnak cet hiver...
Le lundi 26 novembre 2007
Québec pourrait abolir le droit de grève en transport en commun
Archives La Presse
La Presse Canadienne
Québec
Le ministère québécois du Travail envisagerait de retirer complètement le droit de grève aux syndiqués du transport en commun afin de le remplacer par un régime d'arbitrage.
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Cette hypothèse serait évoquée dans un document confidentiel daté du 7 septembre dernier, obtenu par le Journal de Montréal, qui n'a cependant pas encore été soumis au conseil des ministres.
Dans une entrevue, le ministre du Travail, David Whissell, a admis qu'il s'agissait d'une possibilité, rappelant que l'interdiction de faire la grève existe déjà chez les policiers et les pompiers.
Le ministre Whissell soutient que le transport en commun est désormais un service essentiel pour de très nombreux citoyens et qu'il faut se demander si la meilleure solution pour régler chaque conflit de travail dans ce domaine est l'adoption d'une loi spéciale.
La proposition est venue aux oreilles du président du syndicat des chauffeurs de la Société de transports de Montréal, Claude Benoît. Elle lui déplaît puisqu'à son avis, l'arbitrage incite un employeur à soumettre des offres les moins généreuses possibles aux syndiqués.
Cependant, l'organisme Transport 2000 est favorable puisque le maintien d'un service aux heures de pointe lors d'un conflit est une solution archaïque en raison de la grande variété des horaires de travail des usagers dans notre monde moderne, selon son directeur général, Normand Parisien.
À moins que les partis d'opposition ne se dressent contre le gouvernement minoritaire, rien ne l'empêcherait d'amender le Code du Travail pour interdire les débrayages dans le transport en commun.
Pour sa part, le syndicat des chauffeurs de la Société de transports de Montréal détient un mandat de 97 pour cent de ses membres en faveur d'une grève générale illimitée au moment jugé opportun.