Voici un vidéo détaillant comment on fait pour hacker une machine à voter de Diebold, comme celles qui sont utilisées aux États-Unis. Le vidéo a été monté par des gens de Princeton, et inclut une explication et une démostration de comment une personne pourrait installer un virus dans la machine afin de modifier les résultats. Le virus pourrait aussi se propager aux autres machines de vote. Tout ça, sans laisser de traces.
Leur machine a une routine de vérification de sécurité qui s'assure que la machine compte bien les votes. Essentiellement, c'est une fausse élection effectuée par un-e employé-e: il ou elle vote pour des candidats fictifs, et s'assure ensuite que les votes sont bien comptés à la fin. Le seul problème: le virus sait que c'est un test, alors il laisse la machine compter les votes normalement pendant le test.
Le virus modifie les résultats et change le gagnant de l'élection. Tous les records, tant papier qu'électronique, montrent les mêmes faux résultats. À la fin de l'élection, le virus s'auto-supprime.
Comment on fait tout ça? Premièrement, il faut préparer une carte mémoire avec le virus dessus. Ensuite, il faut ouvrir la fente mémoire, qui est barrée à la clé. À noter qu'il y a des milliers de ces clés, qu'elles peuvent être copiées légalement, et que même sans clé on peut ouvrir la serrure dans moins de dix secondes avec un peu de pratique. Si ces deux solutions semblent trop compliquées, un tournevis suffit pour ouvrir le boitier de la machine.
On enlève la carte mémoire originale, on installe la carte infectée, on démarre la machine, le virus s'installe automatiquement. La machine joue une p'tite toune au démarrage, mais en branchant un casque on coupe le son, question de faire ça de manière plus subtile. On enlève la carte infectée, on remet la carte originale, on ferme la porte, et le tour est joué. Ça se fait dans l'espace d'une minute.
C'est joli. Au pire, ça vaut la peine de regarder juste pour voir Benedict Arnold gagner une élection contre George Washington.