@benny K.N.
"Tu te contredis, non ? Enfin, oui, alleger la souffrance allege la souffrance. Cela ne signifie pas que c'est toujours possible.
Souvent le suicide est un appel a l'aide conscient, mais il est courant egalement que ce soit bien la mort qui est désirée. Encore plus souvent, la mort est désirée faute de mieux, et ça signifie qu'il n'y a pas de liberté a faire ce choix. Mais ce défaut de liberté est impliqué par le fait même de choisir, ce n'est pas spécifique au choix d'un suicidaire.
Et dernièrement, la mort est désirée quelquefois comme idéal absolu, soit parce que le dégout a surpassé la souffrance et que donc la vie a perdu tous ses attraits, soit parce que la mort en a gagné. Ça arrive parfois aux chrétiens qui ont peur du néant de leur existence présente, mais on peut aussi avoir une certaine attirance pour le néant de la non existence qui suit."
Tu t'es déjà questionner pourquoi au Québec on a un des plus haut taux de suicide et que le suicide n'existe pas dans des sociétés bien plus "pauvres" que la notre? Perso, j'ai déjà fait une bonne dépression parce que j'étudiais pour les mauvaises raison et dans un domaine qui ne me plaisait pas du tout. Et crois moi que si je n'est pas sorti de ma chambre (sauf pour les besoins de subsistance) durant environ 2 mois, c'est certainement pas parce que je me victimisais, mais parce que j'étais atteint d'une maladie qui me clouait à mon lit.
Je trouve qu'il est trop facile de remettre à l'individu-e seul le choix du suicide, alors que c'est clairement la société dans laquelle l'individu-e vie qui entraîne, ou favorise (indirectement il va s'en dire) le dit suicide. C'est étrange que tu tiennes ce discours car si tu le compares à celui de la pauvreté tu dirais : c'est à chacun-e à se botter le cul pour faire du cash, alors que l'on sait que la société (ses structures) maintiennent la forte majorité des pauvres, dans la pauvreté...
"Le pere a son mot a dire dans la mesure ou la mere l'ecoute..."
Ben oui, tu as pas le goût d'affirmer qu'on vit dans une vaginocratie avec ça?
Ceci dit, j'aimerais revenir au débat sur l'avortement.
Bon tout d'abord sur ce fameux projet de loi 484. Je crois au moins que là-dessus, je peux obtenir même ton acquiescement Rose... Je m'explique... En donnant des droits à quelques choses qui est dans le ventre du femme, cela pose plusieurs danger. Pourra-t-on accuser au criminel la mère de l'enfant si, par exemple elle avait été prise en photo entrain de fumer une cigarette et que l'enfant naisse avec de l'asthme? Si une mère est porteuse et que l'enfant naît avec des "défauts" selon nos standards sociaux, est-ce que la mère "adoptive" aurait droit de poursuivre la mère porteuse? En tout cas, moi je vois plusieurs problème déjà...
Allons maintenant à la racine (au radical) de l'avortement. Dans le processus de reproduction, nous devons nécessairement établir collectivement un balise minimale d'acceptabilité de destruction de la vie potentielle. Tout comme dans la vie en générale, puisque l'on tue des milliers de germes, de microbes et de micro-organismes de toutes sortes, à chaque instant ou nous vivions, la vie humaine part nécessairement de spermatozoïdes et d'ovules. Alors si je me masturbe et que j'essuie le tout dans un kleenex, suis-je un meurtrier? Ou pire encore, si on ne "profite" pas de la période d'ovulation chez une femme.. Cela voudrait-il dire que les femmes serait obliger de se reproduire lorsqu'elles sont "fécondent" pour ne pas "gaspiller" la vie? Well, j'espère que personne ne considère cette option. Maintenant, pour passer à l'étape suivante, puisque nous venons, je pense de prouver que le fœtus n'est pas le début de la vie humaine, nous devons maintenant nous demander quand nous devenons des êtres humains.
Perso je crois que minimalement ça prend des bras, des jambes, des organes vitaux fonctionnels, bref ce qu'un humain aura besoin pour survivre (sauf quelques exceptions adaptés pour les bras et les jambes) pour être considérer comme être humain et que ainsi, on lui accorde son "droit à la vie".
@rose
"Je ne crois pas que les familles soient considérées dans le combat des pro-choix..."
Et qu'est-ce qui te permet d'affirmer cela? Perso je suis pro-choix et je vois pas le lien... Sinon
que c'est un beau préjugé...
"Le père n'a absolument rien a dire sur le sort de l'enfant a naitre selon eux et elles..."
Évidemment, en tant que futur éventuel père, je souhaite, pour te paraphraser, n'avoir, dans l'absolu, rien à dire sur le sort de l'enfant à naître... Voyons Rose, c'est ridicule, relit ce que tu viens de dire.
"Ce qui va dans le sens d'un préjugé largement répandu voulant que l'enfant appartienne a la mère...Mais c'est un autre débat !"
Là-dessus toutefois tu as raison, la maternité et la paternité sont aussi des constructions sociales. On associe pourtant trop souvent à la mère un côté naturelle et biologique, qui n'est en fait qu'une justification structurelle pour maintenir les femmes dans le rôle de mère à la maison. Heureusement aujourd'hui ça tant à changer! À l'opposer la paternité sera plutôt "sociale en ce sens que le rôle traditionnel du père, dans nos sociétés, est d'éduquer les enfants à la discipline, aux bonnes manières et au respect. Ah, combien de fois j'ai entendu ma mère dire : "attend que ton père rentre à la maison" lorsque j'étais une petite peste...
that's it for now folks! (comme dirait Warner Brothers après un Bugs Bunny
)
*One Fédé to rule them all* - Lol (La suite devrait s'appeller) The fellowship of the PQ ou Honey I've reduced myself to a vote!