Bonsoir!
Je n’ai rien à reprocher à personne. Évidemment, personne ne va reprocher à des militants et militantes de bonne foi d’avoir tenté de mettre en œuvre des moyens pour défendre le droit à l’éducation…Je faisais juste poser une question, car je trouve important qu’on se pose les questions suivantes avant de mener une action :
Quels objectifs voulons-nous atteindre?
Quelles actions pouvons-nous mettre en place pour atteindre ces objectifs?
Pour chaque action de calculer les coûts de l’action (temps, énergie, ressources humaines) versus les bénéfices.
Je sais ça semble très entrepreneuriale de faire ce type de calcul, mais ça évite de s’essouffler inutilement. Je trouve important de comparer avec les autres associations étudiantes les actions qu’ils ont mené face à direction et ce que ça semble donner.
Pour moi, les occupations d’un local d’association étudiante n’ont peu d’impact ce qui contribue souvent à démoraliser les militants et militantes.. ce qui fait qu’après on perd des ressources humaines à participer à d’autres actions. Ce n’est que mon point de vue et je ne demande qu’à être convaincue du contraire… Si je comprends bien un des objectifs de cette action était de mobiliser des gens pour la prochaine AG?
Aussi, quand on organise une action, on se dit que c’est pour démontrer notre rapport de force, ce qui fait en sorte que souvent on a le réflexe de vouloir organiser à tout pris des actions de type occupation. Cependant, ce type d’action n’est pas toujours le meilleur moyen à employer. Il est bénéfique dans la logique d’escalade des moyens de pression, c’est-à-dire qu’une fois qu’on sait qu’une grande majorité des gens sont de notre côté quand on exerce cette action… et là je ne dit pas que c’est votre cas à FX-Garneau. J’amène seulement ces réflexions sur les actions en général. Je trouve aussi important de se demander si ce type d’action est pertinente quand on a pas eu quorum à plusieurs AG qu’on a essayé d’organiser et que la direction est au courant que l’organisation de ces actions n’est que l’affaire d’un petit groupe dans le cegep.. et en profite pour justifier leur répression à l’égard de l’asso (là j’avoues que je pense un peu aux camarades de l’AÉCS
), mais eux-aussi peuvent me prouver le contraire.. et me prouver que l’occupation de leur local était prioritaire et allait faire avancer en général les mandats que l’AÉCS défend.
Sur ce, bon congrès!
Et je le répète, mes commentaires et questionnement n’enlève en rien le travail positif mener quotidiennement pour le droit à l’éducation que vous menez. Je veux juste inciter les gens avant de penser à des actions s’ils le font dans l’optique de l’action pour l’action ou de la construction graduelle d’un rapport de force.
Et continuez le combat.
Solidairement, Véronique M.