de Josée le Mer Avr 09, 2008 8:37 am
La démocratie, mais qu’est-ce qu’elle est devenue? «Dans son sens originel (dans la cité-État d'Athènes du Ve siècle av. J.-C.), la démocratie (du grec ancien dèmokratia, « souveraineté du peuple », de dèmos, « peuple » et kratos, « puissance », « souveraineté ») est le gouvernement de tous (limités aux citoyens)»(wikipédia).
La démocratie dans les fédérations et les associations étudiantes c’est de la foutaise lorsqu’elle est prise en otage par des emmerdeurs d’officiers et des représentants étudiants. On parle toujours de démocratie dans les discours de nos représentants étudiants, elle signifie à présent ignorance! Tout ce que les étudiants ne savent pas, ne les affectera pas (c’est ce qu’ils pensent). Ce sont ceux qui parlent le plus souvent de démocratie qui ne la respecte pas. Ce sont ces gens qui prônent la légalité (affaires juridiques) avant l’éthique. Ce sont ces gens qui critiquent tout ce qui a été fait correctement et légalement auparavant qui traite les autres de mauvaises foies. La démocratie a perdue tout son sens depuis que nous avons des représentants et ce, dans tous les paliers que ce soit fédéral, provincial, municipal, représentants étudiants, etc.. Cette démocratie est devenue une manière de laisser l’autre dans l’ignorance. Elle ne fait que permettre aux gens assoiffés de pouvoir de contrôler à leur manière tout et ce, en oubliant la mission et le rôle réel pour lequel ces individus ont été nommés.
Une démocratie aux allures médiocres qui ne cessera pas de s’appauvrir tant que les gens du peuple (de la base) ne reprendront pas contrôle de celle-ci. Il est bien évident que ces gens qui souffrent de «power trip» ne souhaitent guère la rébellion du peuple, alors ils les endorment avec des discours pathétiques ou tout simplement des nouvelles lois, des nouvelles normes, des nouvelles procédures, des nouveaux règlements généraux bâtis sur une absurdité complète (ex : Communiqué du REMDUS du 25 mars 2008 en réaction aux modifications de règles référendaires de la FEUQ) et que le peuple doit suivre afin que celui-ci soit essoufflé ou tout simplement mêlé puisqu’il ne comprend pas le sens de ces mots. La chose la plus triste est le système fédératif, où l’on part du haut pour imposer à l’échelle du bas et ce, parce que nous les avons élu. Quand allons-nous nous réveiller? Le jour ou nous serons tellement restreints par les gens scrupuleux et sans valeur? À quoi sert l’éducation lorsque nous ne sommes plus capable d'être critique et de prendre des décisions par nous-mêmes? Croyons-nous encore en nous ou nous sommes tellement aberrés par ce qui se passe que nous jouons à l’autruche? Est-il moins choquant de se laisser marcher dessus que de défendre ses droits? Est-ce que nous faisons cela pour ne pas affronter l’avenir ou pour oublier les autres autour de nous et ceux qui suivront demain?
Malheureusement, en voyant des absurdités à tous les jours, telles les règlements généraux de la FEUQ, où des gens assoiffés de pouvoirs peuvent contrôler des gens au plus au point de les obliger à rester dans les rangs de cette fédération, la démocratie n'existe plus! C’est une aberration mentale, une dictature d’une vingtaine de personnes qui en oblige 100 000 autres à rester membres de cette fédération. En plus d’avoir oublié le sens de la démocratie nous avons oublié ce que signifie fédération : une fédération est un regroupement de personnes ou d'entités qui partagent en général un but commun. Où est la souveraineté local et le but commun lorsque vingt personnes briment vos droits et prennent des décisions illogiques à votre place?
Il n’y a pas seulement les associations étudiantes qui sont fautives, nous pourrions mettre dans le même bateau les dirigeants des universités qui menacent parfois des étudiants de se tenir dans les rangs si non ils n’auront pas leur diplôme ou tout simplement de brimer leur droit (je pense ici aux étudiants de l’UQAM et leur injonction ainsi qu’aux professeurs de l’UQTR qui n’ont plus le droit d’entrer dans l’université les jours de grèves). Il y a aussi les gouvernements (ex : Les conservateurs qui dépensent des milliards en armement et en guerre, sans toutefois demander un référendum au peuple à cet effet), et tout ce qui nous «dirige» (je tiens à dire «dirige» parce qu’en réalité ces gens nous contrôler, psychologiquement et monétairement). La seule manière de parvenir à faire effondrer ces «dirigeants» est de s’en mêler, mais pour cela, nous devons être plus nombreux et surtout plus actifs. Nous devons prendre notre place si nous souhaitons arrêter ces magouilleurs, ces gens qui se pensent supérieurs aux autres. Nous devons à la limite détruire ces structures et les rebâtir. Que sont devenus les idéaux de départ de ces structures? Ces structures servaient à défendre les intérêts des gens et non à les contrôler à leur propre détriment!
lâchez pas surtout pas au remdus, vous avez énormément d'étudiants derrière vous!
Josée Parent
Ancienne étudiante de l’UQTR