Avoir des couilles

Discussions touchant à la question féministe.

Avoir des couilles

Messagede L.-P. le Sam Nov 17, 2007 7:01 pm

Bon... je veux répondre à un truc qui a été mentionné sur un autre forum. Dans le but de ne pas faire dévier encore la conversation, j'ai cru bon d'y répondre ici.

Antoine G a écrit:Je pense qu'au delà du fix que vous faites sur le fusil, tout le monde a réussi à comprendre ce que je voulais dire:

Si vous êtes outrés que certains abusent d'autorités avec des prétextes ridicules, faites pas pareil en inventant des raisons à votre tour.

Sérieusement, faut pousser en sacrament pour dire que l'expression "avoir des couilles" est péjorative et sexiste. Redescendez sur terre


Cette expression-là est sexiste et péjorative, je ne le nierai pas. «Avoir des couilles», ça se dit et ça nous renvoie à l'image d'une personne fonceuse. Mais dire d'une personne qu'elle a des ovaires, ça fait louche.

La langue française est à bien des égards sexiste, personne ne peut le nier. Les exemples sont nombreux:

Un allumeur, c'est quelqu'un qui met le feu.
Une allumeuse... c'est une pute

Un travailleur de rue, c'est un psychologue.
Une travailleuse de rue... une pute

Un occasionnel, c'est un employé à temps partiel.
Une occasionnelle... c'est une pute.

Un compère, c'est une personne plutôt sympathique.
Mais une commère...

Un gars, c'est une personne sympathique.
Mais que dire d'une garse...

Les exemples sont nombreux et ridiculisent tous le sexe féminin.

Nombreuses sont les personnes qui semblent minimiser les impacts qu'on la langue, spécifiquement les mots, sur notre manière de structurer notre pensée. Dans les luttes féministes du début des années 60, on s'attaquait d'ailleurs beaucoup à la langue. À l'époque, parler d'UNE députéE ou d'UNE ministre était inconcevable. C'était madame le ministre, madame le député, madame le maire... La féminisation des titres était un des principaux combats des féministes et je ne crois pas que ce soit n'importe quoi.

Étant étudiant en Langues, je me rends compte à quel point la langue influence culturellement. Des discutions dans un des cours donné dans mon programme nous ont permis de constater cette influence.

Je vais faire ça bref:

En français, on adore compliquer notre grammaire. On y met des règles à n'en plus finir: les participes passés, les conjugaisons, nommez-les!

En anglais, on fait ça plus simple. On se casse pas la tête avec des règles de participe passé, de conjugaisons... Les exceptions côté verbe sont toutefois beaucoup plus nombreuses. L'anglais ne semble pas toujours soumis à des règles strictes, toutefois.

Maintenant, 3 aspects culturels de la France et de l'Angleterre: Les jardins, certaines structures politiques et la gastronomie.

--->Les jardins:
En France, les jardins sont taillés au couteau. Les fleurs de telles couleurs sont disposées de manière à ce que ça marche ensemble, les allées sont droites...
En Angleterre, on préfère laisser la nature aller. On intervient peu.

--->Les structures politiques:
En France, on aime faire de la bureaucratie à ne plus finir. Tel formulaire pour aller à telle place, tel département,... On aime, encore là, se donner des règles et se compliquer la vie.
En Angleterre, on fait ça plus simple. Quelle ne fut pas ma surprise, d'ailleurs, d'apprendre que l'anglais n'est même pas une langue officielle aux États-Unis et au Royaume-Uni. C'est qu'on préférait ne pas s'embourber dans des paperasses pour quelque chose qui est clair.

--->La gastronomie
En France, on aime prêcher par l'extravagance. La gastronomie française fait d'ailleurs beaucoup d'envieurEUSEs à travers le monde.
En Angleterre... Tant qu'on mange...

Je pourrais en sortir d'autres... il y en a en masse.

Avec tout cela, je crois qu'il y a bien un lien entre la langue et la culture. Sans que je sois en mesure de déterminer lequel influence l'autre, il est là.

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Messagede Panurge le Sam Nov 17, 2007 7:08 pm

C'était madame le ministre, madame le député, madame le maire... La féminisation des titres était un des principaux combats des féministes et je ne crois pas que ce soit n'importe quoi.


Dire «madame la ministre», c'est confondre la fonction avec la personne (et donc son sexe), comme le serait masculiniser «une étoile montante». Les féministes ne luttent pas pour une langue plus égalitaire, ils ne savent simplement pas parler.
Pas besoin de chercher bien loin pour dénicher quelques horreurs dans la féminisation. Je cite L.-P : «d'envieurEUSEs». C'est la mort de la poésie, rien de moins.
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Messagede Antoine G le Sam Nov 17, 2007 7:10 pm

Si un lien existe réellement entre l'expression «avoir des couilles» et le sexisme, je ne crois pas qu'il soit suffisant pour persécuter les gens qui l'utilisent sans mauvaises intentions et pour l'unique valeur sémantique de l'expression.

C'est d'ailleurs mon point: C'est ridicule de se faire chier pour dequoi d'aussi anodin. Un peu comme les Anglais.
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Messagede Kapitaine_Kolon le Sam Nov 17, 2007 8:16 pm

Kapitaine_Kolon a écrit:Peut-être n'en es-tu pas conscient, et peut-être n'emploies-tu pas cette expression pour signifier activement la supériorité masculine en matière de courage, mais il n'en demeure pas moins que c'est le message qu'elle contient.


C'est pas de la persécution ça. On utilise régulièrement des mots sans en connaître tout le sens, et je m'inclus là-dedans. Je pensais que c'était clair dans mon post, mais ç'a l'air que je vais devoir le préciser : employer une expression sexiste ne fait pas obligatoirement de vous des sexistes en puissance. Je ne traite donc pas démon_néolibéral de sexiste. Ou plutôt, je devrais parler de sexisme involontaire, et même inconscient (au sens psychanalytique). Il y a des petites bêtes dans nos têtes qui ne nous rendent pas maîtres de nous-mêmes.

Ensuite, une petite question : en quoi est-ce une réaction disproportionnée que de relever le sexisme inscrit dans ladite expression ?

Pour reprendre McLuhan, chaque médium, pris ici dans un sens très large qui englobe autant les idéologies que les technologies et les structures sociales, prolonge une fonction du corps humain et, ce faisant, l'ampute symboliquement. Chaque médium a donc un effet direct sur le développement de l'être humain et sur la construction de sa psyché, chaque nouvel apport ou nouvelle suppression modifiant la façon que nous avons de percevoir notre environnement. Par exemple, un climat comme celui du Québec aurait été "hostile" pour nos ancêtres vivant nu-e-s sous le soleil de l'Afrique, tandis qu'il est "tempéré" maintenant que nous avons étendu notre peau et notre système de régulation thermique interne à l'aide des bâtiments, du chauffage et des vêtements.
Pour en venir à la langue parlée, il s'agit d'une amputation et d'une prolongation de la pensée, celle-là se trouvant elle-même prolongée et donc amputée dans la langue écrite.
Il est impossible de transcrire efficacement la pensée en parole, et encore moins en texte, bien que ce soit la mission des poètes et des écrivain-e-s. C'est pour cette raison qu'on dit qu'un-e auteur-e écrit toujours le même livre (sauf dans le cas d'Alexandre Jardin et consort, où c'est littéralement le cas) : c'est qu'il-elle cherche à coucher sur papier et à structurer ce qui est amorphe et polysémantique, d'où profusion d'oeuvres cherchant à circonscrire toujours les mêmes thèmes. L'emploi d'expressions sexistes dans la langue parlée ou écrite revient à dire que la discrimination basée sur le sexe se retrouve inscrite à même notre appareillage sensoriel, nous aveuglant du coup à l'existence même du sexisme. C'est ce que McLuhan appelle la "narcose narcissique".
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Messagede Antoine G le Sam Nov 17, 2007 8:22 pm

Je suis d'accord. Mais de là à interdire l'utilisation de l'expression, c'est là que c'est exagérer.
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Messagede Kapitaine_Kolon le Sam Nov 17, 2007 8:40 pm

Explique-moi alors en quoi c'est exagéré. Si l'expression porte et perpétue le sexisme et que tu es contre cette discrimination, il me semble logique de s'en débarasser. Non ?
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Messagede Antoine G le Sam Nov 17, 2007 8:47 pm

Cette expression ne dit pas que les femmes ne peuvent pas être courageuse. Elle dit simplement qu'avoir des couilles est une preuve de courage. Ça ne limite en rien l'accessibilité du courage aux femmes.

Et de toute façon, cette expression la ne diminue pas les femmes. Bien qu'elle soit le fruit d'une pensée sexiste inconsciente, elle ne perpétue pas les idéaux sexistes et ne porte pas son emblème. Elle fait maintenant partie des moeurs et son sens décomposé n'est plus en considération.
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Messagede Philb le Dim Nov 18, 2007 12:29 am

Personnelement, toutes ces conneries de langue me font chier, vivement le genre neutre.
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Messagede démon_néolibéral le Dim Nov 18, 2007 1:50 am

Pour commencer, puisque mes propos sont le centre de toute cette histoire, je crois que je vais me mêler de ce qui sepasse ici.

Premièrement L.P, quand tu dis que la langue a influencé la façon que nous pensons, les jardins, les structures politiques et tout le reste, tu ne penses pas que tu fais un lien de causalité inverse? Peut-être que c'est plus la façon que nous pensons qui influence la langue que nous utilisons, non? Beaucoup plus logique il me semble, moi aussi j'ai étudié en langues au cegep.

Ensuite, pourquoi capoter avec une expression populaire à ce point? C'est complètement ridicule. Pour faire suite au raisonement tout ce qui a de plus logique de l'autre personne qui disait qu'avoir des couilles est un attribut strictement masculin donc automatiquement, être une femme veut dire ne pas avoir de courage, c'est du raisonnement à deux balles. Est-ce qu'il faudrait s'indigner contre l'expression 'ça coûte un bras' parce que certaines personne on pas deux bras? Come on, je pense qu'on est plus adulte que ça, la maternelle c'est fini depuis longtemps.
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Messagede Greg le Dim Nov 18, 2007 3:38 am

nul autre que Wiktionary a écrit:Avoir des couilles
(Vulgaire) Être courageux, ne pas avoir peur, faire face au danger.


Avoir des couilles signifie être courageux...
Seuls les hommes peuvent avoir des couilles.
Donc seuls les hommes peuvent être courageux.


C'est tellement naïf que ça peut sembler impertinent de s'y arrêter... mais en même temps, ça traine un malaise culturel évident.

Sur ce, j'men vais m'coucher.
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Messagede Frankie_Boy le Dim Nov 18, 2007 8:16 pm

"Peut-être que c'est plus la façon que nous pensons qui influence la langue que nous utilisons, non? Beaucoup plus logique il me semble, moi aussi j'ai étudié en langues au cegep."

Et bien sache que non mon cher. Cette question fût régler par les anthropologues il y a de ça plusieurs décénnies, mais l'anthropologie étant persécuté par mulitples préjugés, cela ne se rend que tardivement à notre époque.

Ce ne sont donc pas les individu-e-s qui influencent le langage, mais bien le langage, la culture qui influence d'abord les individu-e-s. À titre d'exemple, tu utiliseras sans ta rendre trop compte, des expressions populaires dont tu n'a peut-être jamais souhaité leur utilisation. Des expressions du type : "genre" ou "n'importe quoi" ou "viande à chien (hihi). Bien que l'office de la langue française essaye d'avoir une emprise sur le langage populaire, c'est ce dernier qui s'auto-régule et qui dominera à la fin. Le milieu social dans lequel tu évolues aussi và faire en sorte que tu vas d'adapter. Par exemple, à l'université je vais utiliser un langage autre que lorsque je retourne "par chez nous". Je vais alors adopter automatiquement l'accent qui est propre à ma culture. C'est donc la société qui và l'emporter sur l'individu en définitive. Si tu déménages en France tu vas finir par adopter l'accent français après quelques mois seulement. La langue est enseigné par la société et non l'inverse. Ce sont la totalité des individu-e-s (société) qui vont influencer le langage et non pas l'inverse. C'est aussi la société qui décidera de se débrasser d'expression désuète ou discriminatoire avec le temps. Ainsi utiliser les termes "nègres", "race", "la bonne femme", etc. Seront tranquillement remplacées par des propos moins discriminatoires. Pour cela, il devra y avoir une grande partie de la population qui adopte ces changements au langage.

Pour poursuivre la réflexion, pensez-vous qu'il soit encore approprié d'utiliser un "plan de nègre" comme expression en 2007? Je crois qu'il y a des rapprochements à faire avec le fait "d'avoir des couilles".
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Messagede Panurge le Dim Nov 18, 2007 8:28 pm

Cette lubie des socialistes en tout genre de vouloir refaire la langue pour qu'elle concorde avec une vision «progressistement juste» du monde est pour le moins inquiétante. A vouloir réduire le champ du langage pour en éliminer les «travers», et à utiliser certains mots dans un sens systématiquement travesti (libéralisme, par exemple), on s'approche dangereusement de la novlangue orwellienne.
Sinon, juste pour contredire Frankie: Chomsky, que je ne porte pas dans mon coeur (cette pourriture communiste), n'a-t-il pas démontré l'existence d'une grammaire innée en l'Homme?

Quant à la féminisation, je me répète: soi elle est évitée parce qu'elle résulterait d'une confusion dans la compréhension d'un terme (la ministre*, par exemple, où l'on confond la fonction et la personne), soi parce que cela créerait des lourdeurs tout à fait anti-littéraires.
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Messagede Carbo le Dim Nov 18, 2007 8:35 pm

Panurge, Chomsky se dit anarchiste, et non communiste. Pour ses travaux sur la question de la langue, il a en effet prouvé qu'une certaine grammaire était innée chez tous les enfants. Je ne pourrais pas te dire si c'est en contradiction avec ce que Frankie a avancé, par contre...

Avant de se lancer dans la politique, avec la guerre du Vietnam, il a ainsi eu une carrière de linguiste assez productive...
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Messagede Panurge le Dim Nov 18, 2007 9:01 pm

Quant à la féminisation, je me répète: [...]elle est évitée parce que cela créerait des lourdeurs tout à fait anti-littéraires.


Déniché pas trop loin :
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Messagede Frankie_Boy le Dim Nov 18, 2007 9:16 pm

"Cette lubie des socialistes en tout genre de vouloir refaire la langue pour qu'elle concorde avec une vision «progressistement juste» du monde est pour le moins inquiétante. A vouloir réduire le champ du langage pour en éliminer les «travers», et à utiliser certains mots dans un sens systématiquement travesti (libéralisme, par exemple), on s'approche dangereusement de la novlangue orwellienne. "

Lol! Bien sûr que ça fait du sens ce que tu dis dude, bien sûr (sic).
La novlangue-orwelienne est dichotomique, elle met en opposition des concepts pour les noyées, les diluées et ainsi appliquer la logique que Bush tente de nous imposé aujourd'hui : "or your with us, or your with the terrorist". C'est la même problématique des vieux marxistes fini qui tente d'opposer la classe des pauvres et des riches en tracant une ligne en plein milieu de la classe moyenne dont il nie l'existence. je ne veux pas par là nier l'existence des classes sociales et m'opposer à l'abolition de celle-ci, soyons très clair.

Pour en revenir à toi Panurge, je trouve grossier (wow j'use de ton langage) que tu puisses comparer la novlangue qui est littéralement un contrôle des esprits. confiance, non-confiance, par exemple. En éliminant effectivement tout sens littéraire et poétique à la langue. je ne crois cependant pas qu'éliminer les "plans de nègres" de notre vocabulaire nuisent à la poésie. Grossier, grossier, et grossier again!
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