Admirable! Beaucoup de contradictions en si peu de lignes mais tu as, au moins et à la différence de bien d'autres qui sont venus et sont repartis, eu l'obligence de t'identifier. Pour ma part, nul besoin: je suis le Démon Dogmatique.
où chaque idée est démolie par des imbéciles dogmatiques (un en particulier) et qui n'offre pas la possibilité de débattre.
Je suis bien content de voir que mon travail d'argumentation est pris pour une "démolition" en règle des idées que je rejette. Je ne vois pas en quoi contre-argumenter empêche les autres de débattre et j'ai eu souvent des différends marqués (en mots) avec plusieurs membres de l'ASSÉ et l'ASSÉ elle-même (en ce qui a trait aux principes et positions).
Par ailleurs, je n'attaque pas chaque idée puisque j'adopte certaines comme miennes.
J'espère que cette intervention sera la dernière que j'ai à faire sur ce désastre qui contribue directement la diabolisation de l'ASSÉ que nous connaissons dans une partie du milieu étudiant.
Foutredieu, je suis à moi seul responsable de la "diabolisation" de l'ASSÉ. Il est amusant de constater qu'il y a quelques années, certaines personnes furent accusées de "contribuer à la diabolisation de l'ASSÉ" de par leur façon de manifester. Des débats eurent lieu et menèrent à une position qui n'avait pas, à mon avis, lieu d'être. Mais elle fut prise démocratiquement donc basta. Aujourd'hui, nous en sommes à un forum. Vais-je être le prochain sujet des débats dans un futur rapproché?
Le propos ne tient pas mais opposons lui un argument qui, lui, se vaut: l'ASSÉ n'a jamais été aussi nombreuse qu'à l'heure actuelle et elle connaît depuis près de dix-huit mois une vague d'affiliations sans précédent. Diabolique? Dream on.
Lorsque des gens des exécs d'autres assos étudiantes viennent te voir en te disant qu'ils croient à la gratuité, mais qu'avec les propos qu'ils voient dans ce forum, ils ont peur de ce que ''pourrait être réellement l'ASSÉ'' et ce qu'écrit BlackGuard n'y est certainement pas pour rien.
Donc, ces personnes croiraient en la gratuité mais auraient peur des propos que je tiendrais (?!) en faveur de... la gratuité?! Vingt dieux, ces personnes n'ont qu'à lire l'Ultimatum. On y parle de salariat étudiant. C'est là ma position.
J'ai participé à cette simulation et j'en suis fier. Je ne vois absolument pas pourquoi je cracherais sur une possibilité de débattre d'un sujet qui m'intéresse, même si le cadre qui entoure le débat est critiquable. Oui je me suis assis dans le siège qu'occupe habituellement une députée du PLQ et revêtu des vêtements que m'imposaient le règlement de l'assemblée nationale mais je n'ai pas ''attrapé le libéralisme'' pour autant, pas plus qu'une admiration pour la classe politique. L'important, ce sont les arguments qui sont avancés, peu importe si celle ou celui qui les émets porte une cravate ou se fait appeller députéE, pour cette simulation.
Moi, oui. Je rejette nos prétendues démocraties libérales et le cirque parlementaire qui les entoure pour ce qu'ils sont: rien de plus que des illusions. Content que tu aies pu te plaire et te satisfaire à jouer au petit important-en-cravate, à débattre vainement quelques propositions grotesques qui iront ramasser de la poussière sur les étagères d'un quelconque ministère.
Dire que l'important, ce sont les arguments qui sont avancés, c'est admettre que votre petite simulation aurait pu être le moindrement décisionnelle. Rejetter tout le cadre qui entoure ces arguments et ce débat, c'est alors ramener le tout à une discussion autour d'un café rien de plus.
Car, effectivement, si l'important ce sont les arguments, en quoi votre débat serait-il plus important qu'un autre que je tiens avec une dizaine de camaradEs autour d'un bon pichet de bière? Dans les deux cas, nous avons débat et arguments. Pourquoi donc cette nécessité d'aller faire l'important? Pourquoi cette nécessité d'aller à une simulation parlementaire si l'important, ce ne sont que les arguments?
On retrouve assurément plus de vérité autour d'un pichet de bière que dans une assemblée parlementaire, ça c'est pour sûr.
De plus, on s'y familiarise avec les rouages parlementaires de l'assemblée nationale. Comme nous subissons actuellement un système politique qui engendre une centralisation des pouvoirs à l'intérieur d'une seule institution de 125 personnes, je crois qu'il faut connaitre le fonctionnement de celle-ci pour être en mesure de la critiquer en s'appuyant sur des arguments et d'apporter des solutions efficaces à son innéficacité.
Je la préfère encore inefficace qu'efficace si c'est pour être un système centralisé que nous devons "subir". D'y apporter des solutions pour régler son problème d'efficacité, c'est simplement mieux roder la machine afin que nous subissions davantage, non?
De plus et sans offense, nul besoin d'aller à une simulation parlementaire pour savoir comment fonctionne l'A.n. Assez de livres et de journaux en parlent, des visites guidées existent et il y a même un canal de télé dédié uniquement aux débats qui s'y tiennent.
Lorsque suite à la participation à une activité non-politique de la part d'un individu, on en appelle au lynchage, c'est cela que, personnellement, j'appelle le fascisme.
Une activité non-politique?
J'vais prendre celle-là comme de l'ironie.
Par ailleurs, vouloir faire taire un individu ou une individue et faire pression afin que celui-ci ou celle-ci se taise et se refuse ou ne puisse plus exprimer ses idées librement, c'est exercer une forme de censure. Tenter de me marginaliser et de me "diaboliser", c'est essayer de me pousser à ne plus intervenir ici.
Pour terminer, lorsqu'une idée est exprimée, lorsqu'un propos est avancé, ceux-ci deviennent aussitôt de l'ordre du domaine public et peuvent être attaquables, critiquables, démontables, démolissables, défendables, amendables et j'en passe. En somme, je prends la liberté de dire absolument ce que je désire et veux sur toute idée qui est exprimée. Je le fais de manière délibérée, ouverte et franche et m'attend à ce que toute personne en fasse de même pour les idées que j'exprimerai.
P.S: Je n'ai jamais refusé le moindre débat ouvert ou même privé.