Forums de l'ASSÉ

T-Bone a écrit:En quoi serions-nous à ce point étouffé, que l'air deviendra ô si mauvaise[?]

T-Bone a écrit:A ce que je sache, l'air que je respire dans l'école est bonne. A ce que je sache, mes cours se donnent a l,intérieur, et non dehors.

T-Bone a écrit:JE sais que le centre-ville de mtl est pollué.

Mais tu te contredis toi-même, en dedans du même post! L'air est pollué, mais bon à respirer???

http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/4444191.stm
Tiens, l'OMS dit que la pollution de l'air réduit, en moyenne, la longeur de vie des habitantEs de l'Europe de 8.6 mois. Mais j'imagine que c'est un cas isolé, et que c'est complètement différent ici. Tout comme l'extérieur et l'intérieur de l'université ont deux atmosphères complètement isolées, c'est pareil pour l'Europe et l'Amérique du Nord. C'est bien connu, l'air ça bouge pas.

Et oui, accommoder ceux qui polluent c'est encourager la pollution.

Pour le reste... les étudiants et étudiantes sont mieux placéEs pour dire à l'UQÀM quoi faire simplement parce que c'est leur lieu de travail, et qu'ils et elles sont plus nombreux et nombreuses. Et l'administration, elle?

En fait, le problème est aussi le manque de locaux. En ce sens, la construction de ce building n'est pas mauvais en soi.

Toutefois, le projet fut mis en branle sans aucune consultation étudiante réelle (à part la dimension des corridors. Ce qui me permet d'utiliser le mot réelle.) En autorisant un PPP qui va surement nous laisser un building tout décalissé quand celui-ci redeviendra propriété complète de l'uqam, on s'attend donc à ce que l'uqam devra investir dans la réparation d'infrastructure qui aurait pu être évité si l'uqam avait un meilleur droit de regard sur ce bâtiment. Si je me rappelle bien, le privé va possèder l'ilôt pour environ 25 ans en sachant d'avance qu'il le redonnera à l'uqam après. Tout problème avec le bâtiment risque d'être oublié par le privé pendant ces années car le privé va les reléguer à l'uqam donc, à nous.
C'est comme construire une route avec de la paille pour se demander 20 ans plus tard pourquoi elle a des trous ou encore polluer comme des mongols en se disant qu'on sera mort quand ca va affecter vraiment les gens.

de deux, la politique environnementale de l'uqam entre en complète contradiction avec les place de parking au CENTRE-VILLE de Montréal. Au moins, le nombre de place fut baissé de quelques centaines suite à la pression de certaines asso de l'uqam (bravo gang). Ce parking deservira aussi le terminus donc, il faudrait quand même certaines place de parking. Si je me trompe, dites le moi mais il me semble que ce parking sera payant mais c'est le privé qui ramassera le $ et non l'uqam.

de trois, ce nouveau bâtiment aurait une biblio bien à elle ce qui ferait d'elle la 3eme bibliothèque dans un petit périmètre. Au lieu de créer une nouvelle biblio, on devrait à la place regarnir le nombre de livre dans une seule à la place de déménager des livres de A à B.

ARRRRRRRRR... ok quelle connerie.

"et l'uqam va tellement investir en transport en commun c'est clair. Elle fait d'une pierre deux coups, un besoin de locaux et un pavillon neuf, ce sera fait. Plus de stationnement, ce sera fait. "

Primo, elle ne va pas investir dans le transport en commun pour la simple et unique raison qu'il s'agit d'un stupide PPP qui ne va absolument rien apporter financièrement à l'UQAM, en tant que tel, avant plusieurs années. Soit dit en passant, tant qu'à droite qu'à gauche le projet est vraiment contesté. À droite, par les économistes-comptables-techniciens-opérationnel-décisionnel-du-social qui panique en voyant la cote de crédit de l'UQAM dans le rouge dû à ce projet. À gauche, par le simple fait que Roch « Trotski » Denis, victime de l'ordre dominant, fait l'hypocrite en disant écouter les contestations, se disant sensible face au désengagement de l'État en éducation et, en by-passant toute conscience environnementaliste en construisant un stationnement de 500 places dans l'optique de rentabilisé cette magnifique aventure de réappropriation du centre-ville par le domaine public. Donc, on entre ici totalement dans la logique d'aller chercher des sources de financemement avec nos copains du privé. L'administration entretien alors un double discours. ( Anecdote comme ça, l'UQAM a commencé à pèter sa coche quand, lors de la grève, on barrait l'accès aux stationnements. C'est simple, ca rapporte en s'il vous plait !)
Deusio, on n’a pas vraiment besoin de nouveaux locaux, mais seulement d'en finir avec la rationalisation des programmes. C'est simple hein, ça fait des années que tant au niveau modulaire que facultaire on dénonce ce fait. Comme le disait si bien le SPUQ : plus de réflexion moins de béton !

"Ah ouais, en passant: à ce que je sache, l'UQÀM ne manque pas vraiment de locaux, mais plutôt de professeurEs. Le problème, c'est que tous les locaux vides sont trop petits et peuvent seulement accommoder des classes miniscules (genre, 40 personnes). Donc, au lieu d'employer plus de professeurEs et d'utiliser les "petits" locaux, (ce qui serait dans l'intérêt de la population étudiante) on préfère foutre 200 personnes dans un maudit amphithéâtre, puisque c'est dans l'intérêt du marché, notamment Busac. Aussi, une couple de parkings ça n'a jamais nuit aux manufacturiers de chars."

Merci Andrew ! C'est drôle que quelqu'un de Rimouski puisse avoir une meilleure compréhension des enjeux qu'une personne qui semble aller à l'UQAM... Tu as mis le doigt sur le bobo, ce qui a mon sens devrait être la solution aux divers problèmes de place à l'UQAM.

"Scuse moi, mais l'uqam ne m'appartient pas. C'est considéré notre lieu de travail intellectuel...nos lieux de travail ne nous appartiennent pas. les étudiants, eux aussi sont considérés des personnes à très court terme en passant.

Ce n'est pas pcq on paie des frais pour nos cours, les assos et tout, que l'on a droit à dire quoi faire concernant la bâtisse et les constructions qu'elle veut faire. Ca ne nous regarde pas. on veut aider les étudiants qui viennent en voiture, go for it. Il manque souvent de places, c'est une bonne idée d'en construire."

Premièrement, un suppose qu'une institution peut exister sans les membres qui la composent. Ensuite, on dit que malgré toutes les disposions démocratiques établie par l'UQAM elle-même ( ici on s'entend que ce n'est qu'une démocratie de façade), les étudiant-es ne devraient pas avoir leur mot a dire dans les mêmes instances que l'UQAM a cédé aux étudiant-es. L'UQAM à une vision encore plus progressiste que toi ( et ce n'est vraiment pas un compliment) ! On récidive dans l'absurdité en disant que l'université est un lieu de travail comme un autre.
En réponse : le rôle des asso étudiantes est de défendre les intérêts de ses étudiant-e-s. Si leur intérêt est de défendre l'intrusion du privé dans le champ de l'éducation - chose qui ne devrait jamais être admise tant au niveau de la recherche, au niveau épistémologique qui sous-tend la recherche, et par conséquent à la vie universitaire même - alors, ce choix politique devrait être soutenu par ces associations. Il s'agit d'une position politique. À moins que l'on considère qu'une asso ne devrait pas avoir de position politique hein ?
Bien sur, nous sommes que de passage hein... (ô que j'ai hate de décrisser sur le marché du travail). Parce qu’après tout, l'université ne devrait pas être ce dernier rempart institutionnel à la pensée critique hein...

Bon... c'est assé ( assez, assé la pognez-vous ! ok, il est tard pour moi...) là, j'ai fini

ps c'est fou : aux fans du post-modernisme : ici on a l'exemple d'un discours qui plonge trop fucking dedans...