de eponyme le Mer Nov 14, 2007 7:05 pm
M. Descroix,
L'UQÀM est dans la marde parce qu'un sans-dessein a mal géré leur projet immobilier (ça aurait pu nous arriver, ça pourrait nous arriver avec les ambitions mégalomanes de l'UdeM), mais aussi et surtout parce que le gouvernement est en général désintéressé de l'éducation (quand ce n'est pas pour instaurer l'anglais en 1re). Les deux raisons nous touchent directement, nous à l'UdeM.
Les étudiants de l'UQÀM sont aux prises avec un plan de redressement qui va affecter de manière significative la qualité de leur enseignement (rappelons qu'ils n'y sont pour rien dans ce vice d'administration!!!). Ils sont les premiers intéressés, mais ironiquement, on les a tassés de la table des négociations. Et le gouvernement, qui fait pression pour que la direction adopte le plan le plus économiquement drastique, ne s'est toujours pas engagé à intervenir. De plus, avec la hausse de leur frais afférents, les étudiants sont amenés à « éponger » le déficit! En somme, l'avenir de l'UQÀM (qualité d'enseignement, de la recherche, etc.), est remis en question par cette double action : sous-financement d'un côté (ce qui nous affecte à l'UdeM _également_) et mauvaise gestion (avec laquelle les étudiants n'ont rien à voir et qui aurait pu nous arriver) de l'autre.
Le syndicalisme (étudiant comme ouvrier) étant basé sur des valeurs de solidarité, il devient tout à fait insensé de ne pas appuyer leur grève. C'est de la pure hypocrisie.
***
Autrement, j'admets ma faute quant à l'info. sur la grève. Je lis le i-bidi, mais j'ai dû manquer la rubrique « grève ». Je serai là le 21, comme j'ai été aux AG précédentes! Merci d'organiser le comité du NON, mais on n'arrivera à rien sans s'associer à l'UQÀM, ça c'est certain!