Kapitaine_Kolon a écrit:Hmmm... Tu pourrais aussi envisager de projeter "Baise-Moi" : ma colloc m'a cassé les oreilles avec ça pendant toute une session, mais tu vas p-ê avoir quelques difficultés avec vu le côté très trash et hardcore du flim.
Et qu'est ce que devrait etre le sexe pour ne plus etre dégoutant ? Payant ? Convenable, chaste, justifié ?
Voila de quoi donner la nausée.
Dans quel pays ça?Un meurtre appelle la justice; un viol appelle la souffrance silencieuse.
La crudité n'est plus subversive. On n'est plus au temps où les amoureux des bancs publics choquaient la petite famille bourgeoise. Aujourd'hui le sexe, la violence, les jackass, les journaux intimes en ligne avec décortication de la souffrance live sont omniprésentes. Et d'ailleurs, comment la recherche obsessive de la subversion va pouvoir vous libérer de quoi que ce soit?Par contre, il est surement plus risqué pour les vieilles dominations d'etre présentées aussi crument que possible, plutot que d'etre tues, ou isolées de leur contexte.
Qu'est ce qu'on se marre sur ce forum, ces temps-ci...la recherche obsessive de la subversion
Wah, la métaphore de ouf. Je... je crois que je vais attendre que la prochaine domination soit passée...Pour qu'une plaie guérisse bien, il faut prendre tout le temps nécéssaire pour en sortir le poison, et une fois que c'est fait, la laisser refermer, et non pas la gratter sans arrêt en la laissant ouverte afin de l'exhiber et d'en faire sa grille d'analyse philosophique et politique générale dans tous les aspects de la vie.
Benny K. N. a écrit:Qui trouve le sexe dégoutant ? Allez, je sais que t'es capable de comprendre des phrases qui se limitent pas au sujet/verbe/complément.
Et "le sexe partagé, jouissif et valorisant", c'est juste une jolie paraphrase pour designer la réaction sexuelle. Qu'est ce que t'as contre le sexe solitaire, sans jouissance et dévalorisant ? Puritain.
La meilleure preuve de la dimension subversive de baise-moi, c'est que les vieux cons et autres etudiants de droite la nient.
Ca s'ecrit piédestal.
C'est bien ca que j'appellais nier la subversion : la presenter comme le contraire d'une norme elle meme fantasmée. Baise-moi est presenté non comme un film subversif qui installe une critique des representations du viol et des rapports humains en général, mais simplement comme une provocation contre une morale bourgeoise qui n'est plus qu'une mise en scene.Se conformer à l'exact contraire d'une norme
Pour qu'une plaie guérisse bien, il faut prendre tout le temps nécéssaire pour en sortir le poison, et une fois que c'est fait, la laisser refermer, et non pas la gratter sans arrêt en la laissant ouverte afin de l'exhiber et d'en faire sa grille d'analyse philosophique et politique générale dans tous les aspects de la vie.
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