18 chefs d’établissements universitaires écrivent...

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18 chefs d’établissements universitaires écrivent...

Messagede Francis Ménard le Lun Nov 17, 2008 1:22 pm

... et bousculent la campagne électorale ...

Est-ce que les signataires apparaissent sur la version papier?

http://www.cyberpresse.ca/opinions/forums/200811/16/01-801197-une-priorite-nationale.php a écrit:Une priorité nationale
Collectif
http://www.cyberpresse.ca (opinions)
lundi 17 novembre 2008

Le texte qui suit est signé par les 18 chefs d’établissements universitaires du Québec.

Malgré les immenses progrès réalisés depuis 40 ans, le Québec peine à maintenir l’accessibilité à l’université et la qualité de l’enseignement et de la recherche universitaires à des niveaux comparables à ceux des économies concurrentes.

Les universités soumettent donc la question suivante aux partis politiques : quels moyens entendent-ils mettre de l’avant pour redonner à l’éducation en général, et à la formation universitaire en particulier, un statut de priorité nationale ?

Les universités québécoises identifient cinq enjeux essentiels :

- Augmenter la diplomation

Les sociétés comparables à celle du Québec visent un taux d’accès au baccalauréat de 50%. Les partis politiques sont-ils prêts à soutenir les universités dans la définition et l’atteinte d’objectifs ambitieux de diplomation ?

- Un enseignement et une recherche de calibre mondial

L’accessibilité ne suffit pas ; les universités ont besoin de professeurs et de chercheurs de stature internationale, de personnel en nombre suffisant, et d’installations physiques de premier ordre pour s’adonner à un enseignement et une recherche de calibre mondial.

Que proposent les partis politiques pour favoriser un tel enseignement et une telle recherche, et permettre au Québec de retrouver la place de leader qu’il occupait dans les années 80 dans le domaine de la recherche universitaire ?

- L’ouverture sur le monde

Les universités sont résolument engagées à préparer les étudiants à faire face aux exigences d’un marché du travail mondialisé et basé sur l’économie du savoir, entres autres en leur offrant la possibilité d’étudier à l’étranger et de côtoyer des étudiants étrangers qui choisissent de venir étudier chez nous.

Que proposent les partis politiques pour que les universités continuent d’être en mesure de contribuer à l’internationalisation de la société québécoise ?

- La gouvernance et l’autonomie

Les universités québécoises sont en faveur d’une gouvernance moderne et efficace comportant une reddition de comptes complète et transparente. Cependant, elles ne sont ni des sociétés d’État ni des entreprises, et elles se doivent d’orienter elles-mêmes leurs activités visant à réaliser leur mission. Il faut une gouvernance appropriée qui reflète leur mission particulière et leur nature collégiale.

Les partis politiques sont-ils prêts à donner suite aux recommandations du Rapport de l’Institut sur la gouvernance des organisations publiques et privées en s’engageant à respecter « la diversité des histoires, des traditions, des cultures et des valeurs propres à chaque institution universitaire » ?

- Le financement

Comme la population en général, les universités sont préoccupées par les effets de la crise financière mondiale et elles reconnaissent que les gouvernements doivent y accorder la priorité. Néanmoins, il faut à moyen terme positionner le Québec face aux grands défis de l’avenir.

Le sous-financement des universités québécoises a été évalué en 2002 à 375 millions et ne cesse de croître. Les universités proposent comme objectif de relever le niveau de financement par étudiant au niveau moyen constaté pour l’ensemble des universités du reste du Canada et invitent les partis politiques à prendre un engagement en ce sens.

Notre capacité à maintenir une économie vigoureuse et à relever les défis de notre société en matière de santé et d’environnement passe d’abord par le savoir et par l’éducation, et tout particulièrement l’éducation au niveau universitaire. Voilà pourquoi les universités québécoises demandent aux partis politiques de redonner à l’éducation le statut de priorité nationale.
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L'éducation, ça presse! disent les recteurs

Messagede Francis Ménard le Mer Nov 19, 2008 12:42 pm

http://www.cyberpresse.ca/actualites/elections-provinciales/200811/19/01-802088-leducation-ca-presse-disent-les-recteurs.php a écrit:L'éducation, ça presse! disent les recteurs

L'éducation doit redevenir une priorité nationale au Québec, ont plaidé hier quatre recteurs d'université en rencontre éditoriale à La Presse. «Aux Jeux olympiques, on veut avoir des médailles d'or, a dit Luc Vinet, recteur de l'Université de Montréal. Alors pourquoi ne veut-on pas les meilleures universités au monde?»

Les recteurs sont inquiets: il y avait 6,4% moins de détenteurs de baccalauréat au Québec qu'en Ontario, en 2005. Jadis leader en recherche universitaire, le Québec a perdu des plumes, ne remportant que 25,4% des fonds de recherche fédéraux en 2006-2007, contre 29% en 2000.

«Je ne suis pas animé par un sentiment de panique, mais d'urgence, a indiqué Pierre Moreau, président de l'Université du Québec. Notre message ne passe pas.»

Besoin de leadership

Pour diplômer plus d'étudiants, faire plus de recherche, accentuer l'internationalisation, instaurer une saine gouvernance et relever le niveau de financement moyen par étudiant, «nous avons besoin de leadership», a précisé Heather Munroe-Blum, principale de McGill et présidente de la CRÉPUQ.

Les recteurs ont aussi besoin d'argent. En 2002, il avait été établi que les universités québécoises touchaient 375 millions de moins par an que les universités du reste du Canada. Soit 7800$ par étudiant, comparativement à 9110$ dans le reste du pays. «L'écart a augmenté depuis», a dit M. Moreau.

«L'augmentation de nos dépenses est de 4% par an, comme le gouvernement, mais nos revenus augmentent de seulement 2%, a expliqué M. Vinet. C'est simple à comprendre: on a un problème structurel.»

Un réel partenariat

Mais «it's not about money», a affirmé Mme Munroe-Blum. En cette période électorale, les recteurs ne veulent pas se contenter de parler d'argent: ils réclament un réel partenariat. «En ce moment, on ne sent pas cette approche de partenariat, a dit Denis Brière, recteur de l'Université Laval. Ce que je sens, c'est qu'on ne reconnaît pas la contribution des universités.»

Quant aux fédérations étudiantes des cégeps et universités, elles dévoileront leurs revendications - qui portent surtout sur une amélioration du régime de prêts et bourses - ce matin.
Francis Ménard
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