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Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Sam Mar 15, 2008 12:54 pm
de Jevi006
En attendant lundi matin,

On peut tout de même dénoncer l'état policier, ou l'UQAM se fait complice, cet après-midi :

Appel pour le 15 Mars 2008 : 12ième Journée Internationale Contre la Brutalité Policière

Depuis 1997, le Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP) organise à chaque 15 mars une manifestation à Montréal pour souligner la Journée Internationale Contre la Brutalité Policière (JICBP). Cette journée, décrétée suite au tabassage de deux jeunes de 11 et 12 ans en Suisse le 15 mars 1996, a été soulignée dans de nombreuses villes et pays à travers le monde. Le 15 mars 2007, des manifestations et autres événements ont eu lieu à Montréal, Trois-Rivières, Toronto, Belleville (Ontario), Guelph, Winnipeg, Calgary, Vancouver et Oaxaca au Mexique.
ASSEZ DE BAVURES POLICIÈRES ET D’IMPUNITÉ!
Les médias ont beaucoup parlé cette année de la mort de Robert Dziekanski à l’aéroport de Vancouver après qu’il ait reçu deux décharges électriques de Taser Guns. Même s'il ont eu une moins grande tribune, d'autres, comme Claudio Castagnetta ou Quilem Registre,sont tombés sous les décharges. Chaque année, ce sont plusieurs personnes qui meurent des bavures policières. Laissant les familles des victimes dans le silence et le mépris. Le problème, c’est que les policiers abusent de leur pouvoir quotidiennement et, contrairement au reste de la population, ils peuvent tuer des gens en bénéficiant de la complicité des tribunaux et du gouvernement. Comme si ce n’était pas assez, le ministre de la Sécurité Publique du Québec, Jacques Dupuis, refuse de rendre justice aux familles des victimes de violences policières et il s’apprête à changer la loi sur la police pour accorder encore plus d’impunité aux policiers assassins!
Non aux Tasers!
Aujourd'hui plus que jamais, nous demandons l'abolition de cette arme qui a déjà fait trop de mortEs. Que cesse la collaboration du gouvernement avec les compagnies crapuleuses...
ARRÊTEZ LE NETTOYAGE SOCIAL!
Les policiers harcèlent les itinérant-e-s, les bandes de jeunes et les travailleuses et travailleurs du sexe afin de les éliminer des espaces publics. Les agents de l’ordre ne font pas qu’appliquer les lois et les règlements, ils s’en prennent de manière systématique à certaines couches de la population. C’est particulièrement flagrant dans le centre-ville de Montréal, où les policiers se font le bras armé de la chambre de commerce dans sa volonté de créer un quartier réservé aux riches et aux touristes. Ces dernières années, les contraventions données à des itinérant-e-s par des agents de la Société de Transport de Montréal (STM) ont augmenté considérablement. Cette technique de répression coûte très cher à la société et ne fait que fragiliser les personnes les plus démunies. Ces dernières années, plusieurs règlements ont été adoptés dans ce but :
-En septembre 2006, fermeture des dernières places publiques où il était encore possible de dormir la nuit.
-En juin 2007, interdiction de chiens aux Carrés Berri et Viger, traditionnellement connus pour être fréquentés par les gens de la rue et leurs compagnons.
-En mars 2008, le maire de l’arrondissement Ville-Marie, Benoît Labonté, veut faire adopter un règlement interdisant à toute personne de se promener avec plus de deux chiens dans le secteur.
ARRÊTEZ LE PROFILAGE RACIAL ET LE COLONIALISME!
L'image du policier raciste n'est pas un mythe. Durant l’été 2007, de nombreux cas d’abus policiers contre des Noirs et des Philippins ont été rapportés, en particulier dans le quartier Côte-des-Neiges. Arrestations illégales, brutalité et harcèlement policier, voilà le quotidien des jeunes vivant dans les quartiers où se concentrent une majorité d’immigrants. Récemment, la Commission des Droits de la personne a statué sur plusieurs cas de profilage, obligeant la ville de Montréal à verser une indemnité aux familles, mais le maire refuse de la verser. Comme quoi le mépris et le racisme sont aussi affaire politique!
Le Canada est un pays fondé sur le colonialisme, le vol des terres et le génocide des peuples autochtones, et la situation n’a pas changé. Les personnes autochtones qui luttent pour vivre comme elles l’entendent sont victimes de répression, comme nous le montre le cas du militant anticolonialiste Shawn Brant, un Mohawk emprisonné en Ontario.
Non aux certificats de sécurité!
Au nom de la guerre au terrorisme, le gouvernement utilise des certificats de sécurité, qui retirent une flopée de droits fondamentaux aux personnes soi-disant soupçonnées d’être des terroristes, toutes issues de communautés arabes et musulmanes, nourrissant ainsi les préjugés. Aussi, l’État canadien réserve un sort révoltant à ses réfugiés, les détenant sans procès et les déportant par milliers vers l’emprisonnement et la torture.
ASSEZ DE RÉPRESSION POLITIQUE!
Au mois d’août dernier, lors des manifestations à Montebello contre le PSP, l’opinion publique a été bouleversée devant les images d’agents provocateurs. Mais l’usage de ces agents n’est pas un fait nouveau. Depuis toujours, les différents services de police sont là pour défendre ceux qui ont le pouvoir, pour tuer dans l’œuf toute forme de contestation. Dans un supposé État démocratique, les méthodes utilisées par les forces de l’ordre sont plus que questionnables. Arrestations de masse, usage d’agents provocateurs, gaz lacrymogènes, balles de plastique, perquisitions illégales. Nous n’avons qu’à penser à la Journée Internationale des Femmes le 8 mars 2007, où des policiers ont brutalisé des femmes et des gens qui manifestaient. On l’a vu aussi lors de la grève étudiante de l’automne 2007 où 107 personnes ont été arrêtées de manière totalement arbitraire au CÉGEP du Vieux-Montréal. Et la liste pourrait continuer longtemps. Au nom de la sécurité les dirigeants éliminent toute opposition politique dans la violence et le sang.
On en a assez! En solidarité avec les peuples qui luttent pour la liberté et la justice, nous exigeons également la libération de touTEs les prisonniers et prisonnières politiques ici et partout où il y en a.
Cette année encore, le COBP invite les groupes et individus concernés à participer à la 12ième JICBP en manifestant à Montréal le 15 mars 2008 à 15h au Carré Berri. Nous vous encourageons aussi à organiser un événement dans votre ville et à endosser cet appel si vous appuyez nos revendications.
Notre lutte contre la brutalité policière est sans frontière! À bas tous les États policiers!

Le Collectif Opposé à la Brutalité Policière - cobp@hotmail.com - 514-395-9691 - cobp-mtl.ath.cx

Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Sam Mar 15, 2008 2:14 pm
de Jason_Keays
La Manif contre la brutalité policière est considéré par le service de police de montréal comme leur journée d'entrainement des recrues qu'ils font venir à plein bus de Nicolet.

Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Sam Mar 15, 2008 4:53 pm
de mister_x
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... ACTUALITES

La manifestation contre la police risque de tester l'ordre de la cour...

Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Sam Mar 15, 2008 5:44 pm
de eponyme
ti-cul-S a parlé genre 20 secondes de la manif contre la brutalité... on voyait genre les bonnes personnes de l'ASSÉ dont Hubert LOL ... j'ai entendu parler de cocktail molotov (nice) et d'autre forme de violence !

trop drôle pour la caméra des flics fracassée... bien fait à ceux qui surveillent et punissent !

fuck les chiens pis les chiennes !!

Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Sam Mar 15, 2008 5:48 pm
de Benny K. N.
Je sais pas pour le reste, mais en premiere ligne, les keufs etaient gras, rougeauds et ridés. Pas l'air de nouvelles recrues.

J'ai pas vu de cocks et on s'en est pas pris a l'uqam (dommage...), mais y'a quelques succursales de grandes chaines multinationales qui ont perdu leurs vitrines, et au moins une voiture de fliks abimée.

Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Sam Mar 15, 2008 5:51 pm
de banana
on s'en est pas pris a l'uqam (dommage...),


Mets-en! Allez, une razzia à la boutique informatique:)

Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Sam Mar 15, 2008 6:04 pm
de julietta_speed
URGENT!!
Je recherche le gars qui s'est fait poussé dans le mur par les policiers jeudi matin, le 13, lors de l'action pour bloquer la commission des études, et qui a défoncé la mur avec son dos. On était alors au rez-de-chaussé. Il est étudiant en sciences humaines....a les cheveux châtains, porte lunettes et très souvent sorte de tuque-berret avec foulard. IL SERAIT TRÈS IMPORTANT pour lui de communiquer avec les avocats des étudiants, afin de faire une déclaration, pour que ce trou ne soit pas attribuable à la partie étudiante. SVP, si vous le connaissez, dites-lui de communiquer d'ici dimanche soir avec les avocats Poitras (Étienne ou Denis). 514-289-9995 ou cell 514-519-8722.
MERCI! C'EST TRÈS IMPORTANT!!
Julie Larochelle-Audet, coordo aux affaires académiques, AÉMSP

Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Sam Mar 15, 2008 7:20 pm
de Nicolas12
Je ne sais pas la position des autres syndicats, mais l'AEMSP vient de mettre ce commentaire sur leur site. Malgré que je sois contre la grève, je vais respecter le fait que la grève continu malgré l'injonction. Je vais attendre de voir la décision de la cour avant de prendre position et d'aller voter pour le référendum.

2008-03-15
LA GRÈVE CONTINUE malgré l'ordonnance d'injonction

Bonjour à tous et toutes,

La plupart d'entre vous êtes déjà au courant de l'ordonnance d'injonction interlocutoire provisoire émise à l'endroit des exécutant-e-s et des membres des associations étudiantes en grève. Le juge rendra sa décision lundi, et en attendant nous devons cesser toute ligne de piquetage et manifestation à moins de 100 m de l'UQÀM.

Et alors?

Après deux semaines et demi de grève, ça va très bien pour les levées de cours, et les étudiant-e-s sont tous et toutes au courant que les cours n'ont pas lieu, et la quasi totalité d'entre eux/elles respectent la décision d'assemblée. Les cours de lundi, mardi et mercredi matin seront quand même levés, mais sans piquetage.

Si l'administration fait appel aux tribunaux pour mettre fin à la grève, c'est qu'elle commence à nous prendre au sérieux. Et le mouvement aussi a gagné en crédibilité. La participation y est de plus en plus grande (la dernière manifestation de jeudi ayant rassemblé deux fois plus de personnes que celle qui s'est tenue une semaine auparavant), les étudiants en science po et en droit s'accordent enfin sur quelque chose (si vous étiez présent-e-s à l'assemblée générale de l'AFESPED, vous l'avez bien vu, et d'ailleurs, n'oubliez pas que le référendum de grève à l'AFESPED se tient jusqu'à mardi soir et que mardi il y a une levée des cours pour tous les étudiant-e-s de la faculté), l'AESG et l'AESS ont une levée de cours mardi (6 facultés sur 7 de l'UQÀM seront en «grève», mais étant donné que les membres de l'ADEESE sont pratiquement tous et toutes en stage, ça ne change rien) et faut pas oublier que les 4 syndicats des employés de l'UQÀM et les 7 associations étudiantes facultaires ONT DÉNONCÉ À L'UNISSON LA PROPOSITION DE PLAN DE REDRESSEMENT.

Bref, la lutte continue! Ne vous laissez pas effrayer par ces mesures exceptionnelles, c'est plus Corbo qui risque de perde la face en envoyant les étudiants devant les tribunaux.

Benoit Lépine
Coordonnateur à l'appartenance et à l'information

Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Dim Mar 16, 2008 12:27 am
de BenoitL
Attention tout le monde, je risque un an de prison!

Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Dim Mar 16, 2008 12:52 am
de mister_x
Dis pas que t'est avec des amis à moins de 10 km de l'UQAM! C'est totalement désastreux. Cela mérite immédiatement la peine de mort! :wink:

Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Dim Mar 16, 2008 2:43 am
de François
@BenoitL:
T'as mon soutien camarade.
Jespère que tout le monde va se serrer les coudes.

Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Dim Mar 16, 2008 6:35 am
de BlacKGuarD
Quoi, tu te faisais une partie de Clue avec des potes à 60 mètres de l'UQAM? :D Attroupement illégal, tssk. Révolutionnaire, va! Heureusement que notre bon recteur veille à nous protéger des hordes anarchistes et communistes, sinon... :(

Sans blague, j'ai vachement hâte de savoir ce qu'il en advient de cette injonction.

Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Lun Mar 17, 2008 12:30 pm
de DKME
Libre opinion - Une injonction inacceptable

Collectif de professeurs de l'UQAM,
Le Devoir - Édition du lundi 17 mars 2008

Depuis plusieurs semaines, des associations étudiantes de l'UQAM sont en
grève et pratiquent diverses formes d'actions militantes pour exprimer
leur inquiétude devant la crise financière que traverse l'université et
les dérives qu'impliquerait la mise en oeuvre d'un plan de redressement
irréaliste.

Dans un coup de force sans précédent, l'UQAM a obtenu, vendredi dernier,
un jugement de la Cour supérieure du Québec qui ordonne «aux membres des
associations [étudiantes] défenderesses, à leurs représentants,
officiers et à toute autre personne agissant ou non sous leurs
instructions, direction, contrôle et participant ou non à leurs
activités de cesser immédiatement tout attroupement ou manifestation aux
accès, sorties et à l'intérieur des pavillons et résidences [...] et
dans un rayon de 100 mètres de ceux-ci».

Cette ordonnance est la version temporaire d'une injonction demandée par
l'UQAM. L'injonction est assortie d'une peine constituée d'une amende de
50 000 $ avec ou sans emprisonnement jusqu'à un an pour qui la
transgresserait. Elle fait suite à de très nombreuses interventions du
Service de police de la Ville de Montréal, dont les agents ont
régulièrement investi l'établissement d'enseignement depuis quelques
semaines.

L'épisode de l'îlôt Voyageur, les dérives immobilières, la réalité d'un
sous-financement général de l'institution et maintenant le dépôt d'un
plan de redressement génèrent une profonde inquiétude au sein de la
communauté uqamienne, minent son esprit collectif et provoquent même un
sentiment de panique. Cela semble servir de justification pour réprimer
le mouvement étudiant, associé par certains à de la violence et à de
l'intimidation.

Pour d'autres, dont des signataires de cette lettre qui soulignent
n'avoir été la cible d'aucune contrainte ou intimidation, les
mobilisations étudiantes ressemblent dans l'ensemble à celles qu'a
connues l'UQAM dans le passé, avec leurs débordements occasionnels. Ce
qui est nouveau, toutefois, c'est le choix de l'institution d'y répondre
par la répression. On ne réglera pas les problèmes auxquels fait face
notre université en marquant les esprits d'un tel précédent. L'enjeu
dépasse la simple crise que traverse actuellement l'UQAM, l'injonction
préparée par la direction de l'UQAM et imposée par l'ordonnance remet en
question la légitimité même de l'action politique étudiante et de la vie
politique universitaire. Son ampleur porte atteinte aux droits de la
liberté d'expression et de manifestation que nous chérissons.

Nous considérons que cette injonction constitue une réaction tout à fait
excessive à l'égard des faits et gestes reprochés aux mouvements
étudiants. Nous considérons qu'il s'agit d'un déni du droit et de la
liberté pour le corps étudiant de se constituer en acteur politique,
redevable devant ses instances décisionnelles légitimes, que ce soit les
assemblées délibératives ou les processus référendaires. Nous
considérons enfin que le choix d'avoir recours à une injonction
constitue un élément perturbateur qui entrave l'exercice normal de
l'enseignement. Or nous ne voulons pas être associés à une campagne
d'intimidation, ni devoir forcer des piquets de grève.

Nous ne débattrons pas ici des revendications et de la pertinence de la
grève actuelle. Mais nous croyons que l'option de la répression
judiciaire est révélatrice d'un échec collectif. Nous déplorons que
notre institution participe d'une dynamique sociale plus vaste de
gouvernance par décrets et de criminalisation du militantisme et des
mouvements sociaux.

L'UQAM est bien connue pour être un terreau très fertile pour le
militantisme étudiant. Selon nous, il s'agit là non pas d'une faiblesse,
mais d'une force pour notre institution et pour la société québécoise,
même si cela implique parfois une certaine effervescence. Le mouvement
étudiant est un acteur des plus importants pour la société québécoise.
L'approche répressive privilégiée en ce moment par notre institution
constitue un déni de l'autonomie décisionnelle légitime des instances
que se sont données depuis plus de trente ans les étudiants
universitaires et remet en question plus largement la légitimité des
formes de représentation dont se dotent les corps constitutifs de
l'université, qu'ils soient étudiants, enseignants, employés ou autres.

Ce coup de force lance un message sans équivoque de fermeture de leur
espace d'action, d'expression et de manifestation. Plus largement, il
porte atteinte à la liberté politique qui caractérise l'université
depuis qu'elle existe dans le monde occidental. En cela, cette décision
fait passer la démocratie au bilan des pertes de l'UQAM... alors même
qu'aucun de ceux qui sont à l'origine des graves difficultés dans
lesquelles se débattent notre université et ses étudiants n'a subi la
moindre sanction: deux poids, deux mesures?

***

Ont signé ce texte les professeurs de l'UQAM suivants: Normand
Baillargeon (sciences de l'éducation), Luc Bonenfant (études
littéraires), Francis Dupuis-Déri (science politique), Jean-François
Hamel (études littéraires), David Mandel (science politique), Jacques
Pelletier (études littéraires et président du SPUQ de 2003 à 2006), Éric
Pineault (sociologie), George Lebel (sciences juridiques), Marc-André
Gagnon, (sciences économiques), Sid Ahmed Soussi (sociologie), Ellen
Jacobs, (histoire), Marcelo Otero (sociologie), René Lapierre (études
littéraires), Jean-Marie Fecteau (histoire).

Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Lun Mar 17, 2008 1:34 pm
de j-p le parolier
C'est vraiment trop la. Minute papillon osti! C'est vraiment anti-démocratique! De l'abus de pouvoir PUR et j'en passe sur mon sentiment de consternation. C'Est vraiment rendu très grave. Tu ferme ta gueule ou on te charge! Point final. Tu te penche et tu fourni le lubrifiant... Depuis que Corbo est devenu le gros bonnet de l'UQAM, c'est vraiment le bordel! Tk UQAMiens et UQAMiennes, je crois que c'Est vraiment le temps de laisser la guéguerre d'opinion sur notre table de chevet car cette injonction de mes deux concerne plus que les grévistes mais tout le monde. On doit se réveiller tous ensemble et AGIR!!!!!! À Marie-Vic, vous avez notre support! Come on gang!

Re: Injonction à l'UQÀM : Message d'intérêt public

MessagePosté: Lun Mar 17, 2008 5:03 pm
de Sindari
Message envoyé à tous les professeurs de l'UQAM par leur exécutif du SPUQ


Communiqués
17 mars 2008
Une injonction inacceptable -
Le dialogue plutôt que
le cadenas



Texte de l'injonction rendue le 14 mars 2008 par la Cour supérieure concernant les membres des associations étudiantes en grève

Le dialogue plutôt que le cadenas



L’administration de l’UQAM a obtenu vendredi une injonction en Cour supérieure contre quatre associations étudiantes facultaires et vingt-six étudiantes, étudiants nommément désignés, les réduisant au silence et à l’inaction à moins de 100 mètres de tout pavillon sous peine d’amende de 50 000 $ avec ou sans peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an.
Voir http://www.spuq.uqam.ca/nouvelles/80 pour le texte de l’ordonnance.

En vigueur jusqu’à aujourd’hui 17 heures sous la forme provisoire d’une ordonnance de sauvegarde, le débat judiciaire reprendra à 14 heures aujourd’hui en vue d’obtenir une injonction de plus longue portée.

Le Comité exécutif du SPUQ s’élève avec force contre cette mesure prise par l’UQAM, même si elle s’inscrit dans la suite des événements déplorables qui ont eu cours jeudi dernier et qui ont empêché la tenue d’une réunion extraordinaire de la Commission des études.

Depuis la mise hors les murs pour trois semaines de trois membres dirigeants d’associations étudiantes facultaires, l’administration de l’UQAM semble avoir choisi la répression plutôt que le dialogue. Et même si le projet de résolution concocté à la hâte la semaine dernière avait pour noble but d’assurer une fin de session acceptable dans les circonstances, il portait une part de provocation, visiblement à la source de la vigoureuse réaction étudiante de jeudi matin.

Le Comité exécutif du SPUQ appelle au calme et au dialogue, et a, dans cette optique, invité les membres dirigeants des sept associations étudiantes facultaires à venir rencontrer les professeures, professeurs membres de la Commission des études aujourd’hui à midi, pour échanger sur les modalités applicables à la reprise éventuelle des cours.

Le projet de résolution, maintenant reporté à la réunion régulière de la Commission des études de mardi, comporte des mesures contraignantes non seulement pour les étudiantes, étudiants, mais aussi pour les professeures, professeurs et personnes chargées de cours.

C’est pourquoi le Comité exécutif a décidé de convoquer une réunion extraordinaire du Conseil syndical du SPUQ pour le jeudi 20 mars, de façon à déterminer ensemble une ligne de conduite face à la situation.

Vous trouverez ci-joint un texte écrit par des collègues qui décrit fort judicieusement les sentiments que partage le Comité exécutif et publié dans Le Devoir d’aujourd’hui.


Le Comité exécutif