A l'attention du directeur de l'information et des rédacteurs de la chronique éducation:
Les droits de scolarité sont trop élevés, selon un sondage
OTTAWA, le 22 nov. /CNW Telbec/ - Plus de 80 % des Canadiens estiment que
les droits de scolarité universitaire devraient être diminués ou gelés,
d'après un récent sondage mené à l'échelle nationale et portant sur la façon
dont la population perçoit les droits de scolarité, l'accès aux études et la
performance du gouvernement fédéral dans le dossier de l'enseignement
postsecondaire.
"Les Canadiens ont formulé une opinion claire : ils jugent le coût des
études postsecondaires beaucoup trop élevé", soutient Greg Allain, président
de l'Association canadienne des professeures et professeurs d'université
(ACPPU). "Il est temps que les gouvernements tiennent compte de l'avis de la
population."
Le sondage Harris-Décima, réalisé à la demande conjointe de l'Association
canadienne des professeures et professeurs d'université (ACPPU) et de la
Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCEE), a également permis
de relever les faits suivants :
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- Soixante-douze pour cent des Canadiens affirment que la gestion du
dossier de l'éducation par le gouvernement influencera leur vote de
façon prépondérante ou non négligeable aux prochaines élections.
- Cinquante-cinq pour cent soutiennent que la mesure la plus importante
que le gouvernement devrait prendre dans le dossier de l'enseignement
postsecondaire serait de diminuer les droits de scolarité. Dans les
provinces atlantiques, ce pourcentage grimpe à 77 %.
"Les réductions d'impôt ne rendent pas l'éducation plus abordable et ne
contribuent pas à alléger la dette des étudiants. Les résultats de ce sondage
semblent indiquer que le gouvernement et les Canadiens ne sont pas sur la même
longueur d'onde en ce qui a trait à l'établissement des priorités dans les
dépenses relatives aux programmes sociaux", déclare Amanda Aziz, présidente
nationale de la FCEE.
Des représentants de l'ACPPU ainsi qu'une quarantaine de professeurs, de
bibliothécaires et de membres du personnel enseignant du pays tout entier
rencontrent aujourd'hui des députés et des sénateurs pour discuter des façons
dont le gouvernement fédéral peut améliorer la qualité et l'accessibilité à
l'éducation et à la recherche postsecondaires au Canada.
A cette occasion, les représentants de l'ACPPU mettront l'accent sur les
défis que les universités et les collèges canadiens sont appelés à relever, à
savoir :
- Les subventions
- Les droits de scolarité
- Le recrutement et le maintien en fonction de professeurs et de
chercheurs de premier rang
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Il sera possible de faire des entrevues avec les délégués toute la
journée.