Où est rendue l'ASSÉ? Descend-on au niveau de la FECQ-FEUQ? On peut prêcher la diversité des tactiques, mais cette diversité ne doit pas nuire au mouvement du syndicalisme de lutte, attention je répète de lutte On ne récupèrera pas cet argent en dansant, en chantant. L'État nous a démontré sa faible préoccupation envers le système d'éducation au niveau national, il se moque de nous depuis la fin de la grève, l'an passé. Nous n'avons qu'à penser à la loi spéciale 142 qui touche non seulement tous et toutes les travailleur-euse-s du secteurs public, mais aussi nous, millitant-e-s en interdisant tout interruption des services publics donc rendant illégales les grèves étudiantes ainsi que les lignes de piquetage. Et notre seule réplique face à cet État (Canadien et Québécois mis ensemble, puisque Charest et Harper se tiennent la bitte pour pisser l'un à l'autre) sera de les amuser par notre envie de célébrer.
Nous avons de sérieuses questions à nous poser quant aux orientations que comprends l'ASSÉ et quant à moi s'éloigne, par les gestes (surtout pas dans le vocabulaire, parceque c'est beau de ploguer syndicalisme de combat dans un texte) des positions originelles de mouvement étudiant. Ce que je me dis, c'est que bientôt nous ne pourrons même plus nous réclamer de la tendance radicale, comme nous aimions dire lors des mois de février-mars-avril derniers. On doit se réveiller sinon on va s'éteindre, et ce sera une perte pour le mouvement étudiant.
Mais le débat n'est pas limité à cette manif, mais s'ouvre vers la tournure que prend l'ASSÉ.