Forums de l'ASSÉ

C'est ce que j'ai entendu dans les brèves de Radio-Can (Radio) ce matin!

J'en revenais pas ????? Est-il possible d'obtenir plus d'information ? Comment ça s'est passé ?

Edit: http://www.radio-canada.ca/regions/Mont ... if_n.shtml

Vandalisme ? Qu'en est-il ?

Je ne sais pas si c'est la police qui a brisé du matériel cette fois encore. Sérieux, cela me semble encore une fois assez douteux.

Les autorités commencent à criminaliser des bed-ins, pensez-y, ça en dit long sur la criminalisation des mouvements sociaux. C'est vraiment de plus en plus n'importe quoi comme mode opératoire...

Oui, une centaine d'arrêtéEs au Vieux-Montréal. J'en reviens tout juste et suis rentré dans mon fief de Saint-Hyacinthe parce que les derniers flics présents à 5h20 ce matin au Vieux-Mont considéraient que je faisais "de l'attroupement illégal" pis que je devais "dégager" du trottoir et aller faire autre chose, ailleurs.

En gros, l'ambiance était quand même survoltée avant que les flics enfoncent. J'suis arrivé avec un compadre à 23h45 et les premiers anti-émeutes (4-5) s'étaient positionnées sur la butte derrière le cégep. Nous devions être autour de 275-300 personnes à ce moment, du moins c'était les estimés qui circulaient et que j'ai obtenu. Puis, les flics se sont amenés. J'saurais pas bien dire comment au total puisqu'ils ont fait un encerclement complet et que j'avais pas vu à l'extérieur mais ils devaient être une bonne cinquantaine d'anti-émeutes au total, déployés.

Ils ont réussi à entrer à l'intérieur par une porte qui, ironiquement, avait été oubliée. Le résultat fut rapide; les flics se sont amenés jusqu'aux portes alors que la seconde sortie, sur Sanguinet, était enfoncée. Nous étions une centaine alors "pris" au piège, entre l'entrée et l'escalier y menant, qui était barricadé par nos propres soins. Derrière, la rue et un cordon d'anti-émeutes. Devant, des anti-émeutes qui se sont amusés à nous rassembler en un tas de plus en plus restreint, n'hésitant pas à bousculer, intimider, intimer des ordres puis rebousculer même s'ils étaient obéis (demander à des gens de s'asseoir puis les insulter et les frapper en leur disant d'aller plus loin!).

Ils ont alors arrêté deux camaradEs qui menaient, depuis quelques heures, les chants et appels en étant placés au-devant de la foule et juste devant les anti-émeutes. Puis ils m'ont amené. Et ensuite, un à unE, touTEs les autrEs.

La mise en accusation est survenue après une période d'attente d'une quarantaine de minutes dans l'Agora. Là encore, du cas par cas, même si les accusations ont été systématiques pour tout le monde:
-Méfaits (aka Vandalisme);
-Voies de Faits (simples, je suppose mais ce n'est pas précisé);
-Agression Armée (beaucoup de plaisir en perspective!).

C'était surréaliste. Ces accusations n'ont pas la moindre chance de tenir. Ils justifiaient la dernière, particulièrement, en précisant "avoir reçu des 2 X 4 par la tête".

Nous avons ensuite été amenés à quatre au premier fourgon. Et avons attendu les seize suivants pendant plus d'une heure. Le fourgon s'est enfin mis en marche et nous a laissé quelques kilomètres plus loin, dans le quartier Côtes-des-Neiges, ayant fait un arrêt à chaque deux coins de rues pour nous "disperser". Plusieurs revinrent ensuite autour du Vieux-Montréal, d'autres finirent au Presse-Café, etc.

Voilà pour un résumé.

P.S: Pour le vandalisme, puisque ce sera de toute façon ramené, certaines machines distributrices furent utilisées pour les barricades. Et oh, profitez-en pendant que vous le pourrez, parce qu'il y a un formidable graffiti sur le petit mur au pied du Cégep qui dit:
CVM RESISTENCIA avec le dernier A à "l'anar".

P.P.S: Fun fact, on a sommation à comparaître pour le... 14 FÉVRIER 2008. Comme le disait plusieurs à la blague: il va y avoir de l'amour dans l'air!

C'est de la fucking diffamation. Présenté comme ça, c'est comme si nous avions fait une manif, étions entré-e-s dans le cegep et avions tout saccagé avant que les flics viennent nous empêcher de ruiner notre avenir...
Pis "la nuit de mardi à mercredi"... Fuck, on était là depuis au moins l'après-midi. Rien à voir avec leur spin de marde de vandalisme nocturne.

Heu, j'suis perdu, là... Exo ne venait pas de dire que seules une vingtaine de personnes avaient été arrêtées, que les autres avaient été libérées des enclos d'anti-émeute par groupe de 4-5 personnes sans arrestations?

Le noyau "dur" de "20 personnes" dont fait mention Exo = environ soixante ou soixante-quinze personnes qui avaient été encerclées dans l'entrée principale. Exo avait réussi à se tirer dehors et faisait partie des groupes extérieurs dont je n'ai peu parlé parce que je les voyais difficilement, occupé que j'étais avec les anti-émeutes qui nous marchaient dessus.

Y'a eu des arrestations parmi les groupes de l'extérieur mais peu. La preuve, Exo a rien eu comme arrestation.

Nous, si. Au total, 102 arrêtéEs et je crois bien que les 102 ont les mêmes accusations.

C'est de la vraie marde leurs accusations. Je l'ai ai vu aller eux les flics pis ma vous dire qu'ils sont pas mieux voir peut-être pire que nous
( bousculade, intimidation et tout )

Ne lâchez pas !

Réaction officielle de la direction du Cégep du Vieux-Montréal:
http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/November2007/14/c8006.html

Intervention policière au cégep du Vieux Montréal pour empêcher une occupation

MONTREAL, le 14 nov. /CNW Telbec/ - Près de 150 étudiants du cégep du
Vieux Montréal et d'autres établissements d'enseignement ont tenté de forcer
une occupation du cégep hier soir après la fin des cours. Les étudiants, qui
étaient déterminés à passer la nuit au cégep en prévision de la grève
d'aujourd'hui, ont utilisé du mobilier et des machines distributrices pour
constituer des barricades à l'intérieur et à l'extérieur de l'établissement et
obstruer les voies d'accès.
Le Collège avait informé l'AGECVM dès le 25 octobre dernier, qu'il
n'autorisait pas la tenue de bed ins dans les nuits précédant les journées de
grève annoncées. Au cours des derniers jours, il a réitéré sa position à
plusieurs reprises, soulignant qu'il constatait que les conditions requises
pour la tenue d'une activité étudiante avec coucher, notamment en ce qui a
trait à la sécurité, n'étaient pas respectées.
Le cégep a dû demander l'aide du Service de police de la Ville de
Montréal afin d'assurer la sécurité des personnes présentes. La direction du
Cégep déplore ces incidents.

Renseignements: Direction des communications et des affaires
corporatives, Cégep du Vieux Montréal, (514) 982-3437, poste 2700

Situation similaire en France:
http://www.cyberpresse.ca/article/20071113/CPMONDE/71113121/5281/CPMONDE

Le mardi 13 novembre 2007

France: la police intervient sur un campus bloqués par des étudiants

Paris

Les forces de l'ordre sont intervenues mardi, avec matraques et gaz lacrymogènes, pour déloger plusieurs centaines d'étudiants grévistes du campus de Paris-Nanterre, une des 16 universités françaises totalement ou partiellement bloqués par un mouvement de grève.

Les CRS (forces anti-émeutes) et gendarmes mobiles ont délogé en utilisant leurs matraques, et parfois des sprays lacrymogènes, les étudiants grévistes qui bloquaient l'accès aux bâtiments.

En tout, 16 universités sur 85 étaient bloquées mardi, pour tout ou partie, quatre autres devant être bloquées mercredi.

Le mouvement de protestation contre la loi sur l'autonomie des universités, adoptée en août à l'initiative du président Nicolas Sarkozy, a commencé il y a quelques semaines.

La loi prévoit la généralisation de l'autonomie budgétaire et de gestion des ressources humaines à toutes les universités d'ici 5 ans.

La France se préparait par ailleurs mardi à affronter plusieurs journées de chaos dans les transports, touchés par une nouvelle grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, présentée par le président Nicolas Sarkozy comme emblématique de sa volonté de «rupture».

Témoignage d'une participante :

Hier soir, mardi 13 novembre, les étudiantEs du Cégep du Vieux-Montréal n'avaient toujours pas réussi à s'entendre avec l'administration sur le Bed-in. Vers 19h30, les grévistes se sont assembléEs. Plusieurs délibérations ont eu lieu, et les étudiantEs ont décidé ensemble que l'occup aurait tout de même lieu.

J'étais présente dans les environs de 9h. Environ 5 minutes après mon arrivée, 4 flics sont entrés et se sont enfermés avec Jean-Guy Tremblay, chef de la sécurité GARDA au CVM: les flics signaient déjà les papiers permettant à l'escouade anti-émeute d'entrer dans le cégep. Il faut savoir que Stéphane Godbout, directeur du Service aux étudiants et normalement représentant de l'administration devant les étudiantEs, n'était pas là hier, préférant laisser le cégep aux mains des GARDA, remettant spécifiquement son pouvoir à Jean-Guy Tremblay, connu pour son attitude violente face aux étudiantEs. (Je l'ai moi-même vu ce soir-là, au début de la soirée, au moment ou les gens sortaient le matériel pour les barricades, rire aux éclat: « Je reconnais vos faces, j'ai hâte de vous retrouver en prison demain! »)

Pendant ce temps, les étudiantEs délibéraient. Une fois l'information propagée que les flics avaient déjà le droit d'entrer dans le cégep, une fois que les étudiantEs ont su que l'administration avait choisi de laisser le cégep aux mains des flics et s'en lavait les mains, la colère s'est fait sentir. Les gens savaient que peu importe ce qui arriverait, les paniers à salade les attendaient.
En mouvement spontané, les grévistes ont monté des barricades. La police, en intervention et en anti-émeute, faisait déjà des rondes, tactiques d'intimidations et de dispersions aux diverses entrées bloquées par les barricades.

La tension a été maintenue toute la soirée. Il n'y avait absolument aucun dialogue avec la police ou GARDA. Il faut savoir qu'en conseil de grève, dans l'élan rapide d'action, pas de stratégie commune n'a été adoptée avant de prendre le Cégep. Plusieurs personnes souhaitaient garder le Cégep en bed-in, alors que plusieurs autres voulaient faire une occup, ce qui a créé une désorganisation difficile à régler. Il y avait des troupes à l'intérieur, d'autres aux sorties névralgiques et une bonne moitié des grévistes piquetaient à l'entrée principale. Il était donc difficile de savoir ce qui se passait, ou en était les flics et qu'est-ce que les troupes voulaient faire.

Une première confrontation relativement majeure a eu lieu vers minuit et quelques. Sur le côté Hôtel-de-Ville du Cégep, coin Sherbrooke, une partie des troupes a répondu à un avancement d'une bonne vingtaine d'anti-émeutes. Un affrontement a éclaté, des camarades ont été matraquéEs et poivréEs. Ils-elles se sont ensuite repliéEs en revenant vers l'entrée principale.

Suite à cette altercation, l'organisation ne s'est pas mieux solidifiée. Le climat était particulier, les gens étaient prêt-e-s à l'assaut mais n'arrivaient pas à s'entendre (pas d'engueulades, juste un manque de communication intense) sur la stratégie à adopter. Garder le Cégep, donc rester à l'intérieur et risquer la souricière, ou sortir en masse à l'extérieur, à l'entrée principale pour pouvoir sortir dans la rue et prendre la fuite si ça chauffait?

Vers 1h, l'anti-émeute s'est amenée, tranquillement, sur Ontario à l'Ouest de Sanguinet. Ils étaient environ une quarantaine et se sont postés en face du Vieux, dans la rue devant les barricades. Les gens à l'extérieur se sont immédiatement repliéEs sur le balcon principal. Quelques projectiles ont été lancés vers les cochons, la situation s'envenimait. [Jusqu'à ce moment, j'étais dans les troupes de l'entrée principale. C'est à partir ce moment que je suis sortie, mon récit sera donc d'un point de vue de l'extérieur des barricades.]

C'est à ce moment qu'on a compris que les grévistes étaient faits. L'anti-émeute était en train de pénétrée à l'intérieur par d'autres sorties et les gens qui étaient restées dans les murs du Cégep se sont faits pourchasséEs. Un groupe a réussi à sortir, d'autres se sont fait prendre. L'impératif était donc de faire sortir les gens de la trappe. Les grévistes qui avaient réussi à sortir sont restéEs autour, rue Ontario à l'Est de Sanguinet pour encourager les troupes prises, faire chier la police, tenter des manoeuvres de diversion. Les flics réagissaient en nous poivrant une fois de temps en temps, cherchant à nous disperser, à nous faire fuir et à nous décourager de rester pour nos camarades. Les troupes ont fini par se resserrer en deux formations. Une s'est dirigée sur Sanguinet et l'autre est restée en avant du balcon.
C'est à partir de ce moment que tout ce que vous savez a commencé. À l'extérieur, nous essayions de créer une brèche qui aurait pu permettre aux troupes sur Sanguinet de faire un mur pour sortir. Quelques personnes pendant ces tentatives ont réussi à s'enfuir.

Mon récit observatif s'arrête ici. Se sont ensuivies des affrontements à répétition jusqu'aux petites heures du matin. Inutile de dire que la répression a été monstre. Baston, matraquage, teaser, poivre de cayenne. L'escouade d'intervention hier s'en est donnée à coeur joie. Il y a eu des vagues d'arrestations de masse. Pèsent des charges au criminel (voies de fait sur les policiers, agressions armées et méfaits) sur environ 102 de nos camarades.

Cette partie vous sera décrite par d'autres.

Point de presse de la direction du cégep du Vieux cet après-midi. Ça serait important que des étudiants-es y soient pour équilibrer l'information.
http://www.newswire.ca/en/releases/archive/November2007/14/c8243.html

Rappel/Invitation aux médias - Point de presse de la direction du cégep du Vieux Montréal sur l'intervention policière de la nuit dernière

MONTREAL, le 14 nov. /CNW Telbec/ - La direction du cégep du Vieux
Montréal tiendra, à 14 h 30 cet après-midi, un point de presse sur
l'intervention de la nuit dernière pour empêcher une occupation de ses locaux.

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Date : le mercredi 14 novembre 2007

Heure : 14 h 30

Lieu : Au coin des rues Hôtel-de-Ville et Saint-Norbert
Derrière le cégep du Vieux Montréal
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Renseignements: Mylène Boisclair, (514) 894-4012; Source: Direction des
communications et des affaires corporatives, Cégep du Vieux Montréal

Un collègue vient d'appeler à la direction du Cégep du Vieux-Montréal, voici en gros leur version des faits, qui sera sans doute présentée de façon semblable aux médias lors du point de presse:

- La direction avait avisé l'association étudiante dès le 25 octobre que le bed-in n'était pas autorisé puisque la sécurité des participants-es ne pouvait être assurée.
- Des rencontres ont eu lieu à plusieurs reprises avec l'association étudiante, mais la direction continuait à considérer ne pas être en mesure d'assurer la sécurité des participants-es à un bed-in.
- Les étudiants-es étaient informé-es que s'ils et elles forcaient une occupation et que si le cégep ne pouvait assurer leur sécurité, ils risquaient l'expulsion.
- Au cours de la nuit, lorsque la direction a constaté que la sécurité des étudiants-es ne pouvait être assurée, elle a autorisé l'intervention policière. À partir de ce moment, selon leurs dires, la situation relève uniquement du service de police.
- La direction du cégep parle aussi d'une centaine d'arrestations.
- Questionnés sur les dégâts constatés, la direction a mentionné qu'il étaient "importants" mais qu'ils ne pouvaient encore être chiffrés.
- La représentante de la direction a mis fin à la communication, ayant un autre appel.

La question de la sécurité des étudiants-es revenait constamment. Questionnée sur l'apparente contradiction entre "assurer la sécurité" et "autoriser une intervention policière", la représentante a répété que l'intervention était nécessaire pour assurer la sécurité des étudiants-es.

Bonne chance le Vieux. Solidarité avec les arrêtés-es.

Nouveau communiqué de la direction du cégep:

CORRECTION/Invitation aux médias - Point de presse de la direction du cégep du Vieux Montréal sur l'intervention policière de la nuit dernière

MONTREAL, le 14 nov. /CNW Telbec/ - Le point de presse de la direction du
cégep du Vieux Montréal sur l'intervention policière pour empêcher une
occupation la nuit dernière est déplacé. Il se tiendra dans le Hall d'entrée
du 2040 ave Hôtel-de-Ville.

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Date : le mercredi 14 novembre 2007

Heure : 14 h 30

Lieu : 2040, rue Hôtel-de-Ville
dans le Hall d'entrée
>>


Renseignements: Mylène Boisclair, (514) 894-4012; Source: Direction des
communications et des affaires corporatives, Cégep du Vieux Montréal

Qu'est-ce qui se passe avec les activités de ce soir ?

Tout est annulés ?

Si oui, alors il est impératif de se rejoindre tous et toutes à UQAM.

Le renfort s'en viens !

Ce n'est que le début.

Mai 68 .....!?

http://www.matin.qc.ca/articles/20071114145753/les_etudiants_luqam_manifestent_ministre_courchesne_invite_calme.html

Alors que cinq des sept associations facultaires sont en grève à l'UQAM, ce qui représente 18 000 étudiants selon les chiffres de Radio-Canada, une autre manifestation a eu lieu ce mercredi.

De 200 à 250 étudiants ont manifesté au centre-ville de Montréal. Le tout s'est cependant déroulé dans le calme et la bonne humeur. Lundi, environ 300 étudiants de l'université montréalaise avaient manifesté en faisant le tour de l'îlot voyageur. Des débordements avaient par la suite eu lieu pendant la nuit, et les policiers du SPVM avaient dû intervenir.

Les étudiants en grève veulent dénoncer le plan de redressement financier de l'UQAM. Ce plan de redressement a encouru une hausse de 80$ par session pour les étudiants.

Les étudiants grévistes voudraient en fait que le gouvernement Charest éponge la dette de l'Université, qui a été contractée lors des investissements immobiliers des dernières années. L'université a ainsi encouru une dette de 300 millions de dollars. Les étudiants prônent aussi un réinvestissement en éducation.

Rappelons que la nuit dernière, une manifestation étudiante a tourné au vinaigre au Cegep du Vieux-Montréal. 102 étudiants ont été arrêtés, alors qu'ils voulaient faire un "Bed-In" dans l'établissement scolaire. Il n'y a cependant eu aucun blessé lors de l'intervention policière. La direction du Cegep devait intervenir en après-midi, mais a annulé son point de presse.

Par ailleurs, des étudiants du Cegep Farnçois-Xavier-Garneau ont décidé de déclencher une grève de 24 à minuit ce soir.

Ce mercredi, la ministre de l'Éducation Michèlle Courchesne a réaffirmé que le dégel des frais de scolarité était là pour rester. Elle a invité les étudiants au calme et espère le retour en classe des grévistes, et s'est par ailleurs dit prête à rencontrer les contestataires.

Point de presse annulé ?
Qu'est-ce qui s'est passé ?

Ah, voilà, j'ai ma réponse:
http://www.corusnouvelles.com/nouvelle-manifestation_etudiants_forcent-542112-27.html

Manifestation : des étudiants forcent l'annulation d'un point de presse

(INFO690)- Des étudiants ont forcé l'annulation d'un point de presse que la direction du cégep du Vieux-Montréal devait donner cet après-midi.

La direction voulait faire le point sur l'intervention de la nuit dernière visant à empêcher une occupation de ses locaux.

Rappelons que les policiers ont procédé à 102 arrestations lors de cette intervention, durant laquelle des méfaits ont été commis à l'intérieur de l'établissement.

Par ailleurs, une manifestation d'étudiants de l'UQAM s'est déroulée dans le calme en début d'après-midi, au centre-ville de Montréal.

Munis d'énormes carrés rouges qu'ils portaient sur leurs épaules pour représenter leur fardeau financier, la centaine d'étudiants en grève protestaient contre le plan de redressement de l'UQAM.

Cette manifestation était organisée par le Rassemblement des artistes très sensibilisés, un groupe formé d'étudiants artistes engagés de l'UQAM.

Julie Héroux / Info690