de Marianita le Mar Nov 27, 2007 1:56 am
En fait il existe plusieurs formes de féminisation, l'accord de l'adjectif selon le sujet le plus près est une forme parmis tant d'autre, on peut aussi accorder au long. Il y a les (e) , les -e, les E. Il y a aussi du monde qui travail à développer des formes neutres. Par exemple au lieu d'écrire "il et elle" ou "ils et elles", ce pourrait être remplacé par "ille" ou "illes".
De mal féminiser n'est pas une insulte au féministe à mon avis. La féminisation est une habitude à prendre, et ce n'est pas un drame si on l'utilise mal, ou l'oubli quelques fois.
Pour ma part, un truc que j'ai constaté avec la féminisation: ça maintient une analyse genrée constante lorsque l'on parle. Par exemple, si je dis "ils et elle n'étaient pas venu-e-s en grand nombre [...]", mais qu'en le disant je me rend compte que finalement il n'y avait pas de "elles", alors spontanément ça me pousse à faire une réflexion : pourquoi y avait-il que des "ils" et pas de "elles"? En y portant attention avec sérieux, on découvre un nouveau cadre d'analyse.
D'ailleurs, sous un point de vue historique, c'est à travers les texte que le rend compte de l'évolution d'une société et des ses luttes l'ayant changé. Lorsque je vois que "l'ANEQ" et devenu "l'ANEEQ", je constate qu'il y a un signe là d'une lutte interne, d'une nouvelle idée qui venait d'être acceptée, de militantes et militants qui ont mis de l'énergie dans cette proposition. Qu'est-ce qui a provoqué ce changement de nom? Est-ce que plus de femme était impliqué dans l'organisation à cette époque? Y-avait-il des comité femmes locaux? Bref, j'utilise beaucoup la féminisation comme outils d'analyse.
Mais bon, peut-être que tout ça avait déjà été dit, cependant je dois avouer ne pas avoir lu les 7 pages du sujet.
Dans tout les cas, argumenter sur le sujet de la féminisation, je peux dire que j'en ai franchement ma claque. J'ain rencontré beaucoup trop de connard macho avec qui on s'ostine pour aucun résultat. Encore pire, les personnes qui féminisent pour ne pas se faire écoeurer, et qui finalement s'avère être le pire des mascu.
En passant, je ne répetterai pas tous les arguments qui ont été dit contre l'expression "avoir des couilles", mais perso je déteste .