La caducité du féminisme québécois
Posté: Dim Aoû 12, 2007 11:22 am
Il n'y a plus de discrimination systématique à l'égard des femmes au Québec en 2007, sauf en quelques lieux isolés, et chez certaines communautés culturelles. Il ne reste à peu près que de la discrimination exercée par certains individus arriérés. Les femmes conquièrent de plus en plus les postes de pouvoir : il y a de plus en plus de femmes chef d'entreprise, ministres, et même chef de parti. À l'université, les femmes dominent en nombre, y compris dans des domaines payants comme la médecine et le droit. Dans quelques années, les femmes détiendront plus de pouvoir que les hommes, plus cantonnés à des métiers techniques pour leur part.
Dans ces conditions, il faudrait se questionner sur la pertinence du féminisme. Le problème, c'est que le féminisme, c'est comme une religion. Il est emprunt de dogmatisme et se prête peu aux remises en question. À l'ASSÉ, c'est assez évident, avec le point « Femmes » (qui est en fait un point « Féminisme ») qui doit être assez présent à chaque réunion, même s'il n'y a rien à discuter sur le sujet. Un peu comme la prière avant les assemblées du conseil, dans le fond. Ça me rappelle qu'on a faillit m'excommunier de ce forum pour avoir remis certains dogmes féministes.
Samedi, le quotidien Le Devoir a publié cette lettre Micheline Carrier, éditrice du site web Sisyphe, qui s'en prend à ceux qui adoptent une attitude « complaisante » par rapport aux thèmes généralement critiqués par les féministes, et rappelle qu'une féministe pieuse se doit d'avoir les justes positions à ce sujet :
Ce texte est une illustration parfaite du caractère dogmatique du féminisme québécois. Il faut vraiment le lire, c'en est savoureux et caricatural : http://www.ledevoir.com/2007/08/11/153109.html
Considérant la situation actuelle des femmes au Québec, le féminisme s'apparente plutôt à du corporatisme féminin et sert à avantager davantage les femmes. Pour ce qui est des groupes de féministes radicales, on pourrait davantage parler d'une confrérie, ou plutôt d'une consœurie : elles organisent des soirées de filles qu'elles affublent de l'adjectif féministe pour se sentir en accord avec leurs principes. On comprend ici pourquoi les féministes se fâchent tant quand on remet leur dogme en question : c'est leur milieu social qu'on remet en question. Il en va de même pour les hommes qui vivent dans leur sillage. Bon, à leur décharge, tous les milieux politiques sont sujets à ce phénomène : on se créé un milieu social à partir d'un regroupement d'abord créé pour des fins politiques, puis après on n'ose plus remettre en question les revendications et analyses, de peur d'être exclu-e du milieu social.
Vraiment le temps des remises en cause fondamentales est arrivé.
Dans ces conditions, il faudrait se questionner sur la pertinence du féminisme. Le problème, c'est que le féminisme, c'est comme une religion. Il est emprunt de dogmatisme et se prête peu aux remises en question. À l'ASSÉ, c'est assez évident, avec le point « Femmes » (qui est en fait un point « Féminisme ») qui doit être assez présent à chaque réunion, même s'il n'y a rien à discuter sur le sujet. Un peu comme la prière avant les assemblées du conseil, dans le fond. Ça me rappelle qu'on a faillit m'excommunier de ce forum pour avoir remis certains dogmes féministes.
Samedi, le quotidien Le Devoir a publié cette lettre Micheline Carrier, éditrice du site web Sisyphe, qui s'en prend à ceux qui adoptent une attitude « complaisante » par rapport aux thèmes généralement critiqués par les féministes, et rappelle qu'une féministe pieuse se doit d'avoir les justes positions à ce sujet :
Que dire de la complaisance passée du magazine sur des sujets comme la polygamie, la prostitution, la pornographie, la tendance «pitoune» et autres thèmes controversés qui nécessitent, quand on se dit féministe, des analyses et des positions précises?
Ce texte est une illustration parfaite du caractère dogmatique du féminisme québécois. Il faut vraiment le lire, c'en est savoureux et caricatural : http://www.ledevoir.com/2007/08/11/153109.html
Considérant la situation actuelle des femmes au Québec, le féminisme s'apparente plutôt à du corporatisme féminin et sert à avantager davantage les femmes. Pour ce qui est des groupes de féministes radicales, on pourrait davantage parler d'une confrérie, ou plutôt d'une consœurie : elles organisent des soirées de filles qu'elles affublent de l'adjectif féministe pour se sentir en accord avec leurs principes. On comprend ici pourquoi les féministes se fâchent tant quand on remet leur dogme en question : c'est leur milieu social qu'on remet en question. Il en va de même pour les hommes qui vivent dans leur sillage. Bon, à leur décharge, tous les milieux politiques sont sujets à ce phénomène : on se créé un milieu social à partir d'un regroupement d'abord créé pour des fins politiques, puis après on n'ose plus remettre en question les revendications et analyses, de peur d'être exclu-e du milieu social.
Vraiment le temps des remises en cause fondamentales est arrivé.