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MessagePosté: Lun Nov 26, 2007 2:09 pm
de Tsunami Dan
j'ai une question pour UQTR...

On me disait souvent avant que la gang de l'UQTR rockait la gratuité et tentait de radicaliser les fédés et blablabla....


Comment diable pouvez-vous vous retrouver avec une position d'indexation?
Viviez-vous sur votre campus?

MessagePosté: Lun Nov 26, 2007 2:22 pm
de MaxClém
Ben... C'est le PCR, sa le dit dans leur nom...

MessagePosté: Lun Nov 26, 2007 7:56 pm
de Ge
Pour ma part, c'est la première fois que j'entends (que je lis...) que l'UQTR a déjà rocké gratuité. Plutôt étonnant.

MessagePosté: Lun Nov 26, 2007 11:19 pm
de Olivier Jégou
Je crois que nous avons affaire à un mouvement tranquille dans les convictions politiques de la jeunesse.

Chez nous à Laval, ça faillit passer pour l'indexation... et de près...

J'imagine que dans un bon nombre de grosse assos ça risque de s'aligner vers cette position(un peu péssimiste, mais bon...). C'est difficile de mobber dans la situation présente, car un bon nombre de nos camarades ne souffrent pas d'une mauvaise condition de vie lorsqu'ils sont aux études. Je crois que plusieurs ont de la difficulté à voir QUI a vraiment besoin de ce coup de main...

C'est pourquoi plusieurs étudiantEs ont l'impression de faire un bon choix lorsqu'il vote pour l'indexation. C'est qu'ils et elles considèrent cette option comme juste. Je crois aussi, pour en avoir parlé avec des pro-index, qu'il ne considère pas le dossier des frais de scolarité comme une priorité sociale importante.

C'est chiant et véritablement problématique. Mais c'est leur choix et il faut respecter ça, non ?

Je tient à affirmer ma solidarité avec les millitantEs de l'UQTR, c'est pas facile d'être confronté à un résultat aussi décevant...

Il est peut-être temps de travailler plus fort sur vos assos modulaires... là, du moins, il y a une possibilité d'action...

MessagePosté: Lun Nov 26, 2007 11:22 pm
de démon_néolibéral
Le seul terreau fertile pour des réformes socialistes est la misère, c'est difficile de chiâler quand ça va relativement bien.

MessagePosté: Mer Nov 28, 2007 6:07 pm
de renaud_giraldeau
Car ils ont viandes sous la dent et ventre plein n'a pas de rage...

C'est la même chose quand on se fait rentrer le Canada dans yeule!

MessagePosté: Mer Nov 28, 2007 9:13 pm
de Benny K. N.
Les reformes socialistes n'ont pas specialement besoin de la misère, du moins pas si l'on entend par là seulement les situations de forte pauvreté generalisée.
Le capitalisme suffit, meme dans les economies de consommation.

Ce qui est necessaire, c'est de disposer d'une certaine autonomie de conscience. De n'etre pas fondamentalement une mere de famille, un cadre, un etudiant, une députée. D'ou l'interet de refuser les reformes visant à la marchandisation, par exemple des etudes, meme quand elles n'augmentent pas radicalement les inegalités. Certains appellent ca la responsabilisation...
Cette autonomie peut s'acquerir par la pauvreté extreme, lorsqu'il n'y a rien d'autre a perdre que des chaines. Ou par la penibilité ordinaire de la pauvreté ordinaire. Mais elle peut aussi s'acquerir en dehors du processus de pauperisation, lorsque dans certaines circonstances se revele que l'accumulation de la misere ne constitue pas vraiment un avenir désirable. Elle peut aussi s'acquerir par le contact avec les marges du capitalisme.

Elle peut aussi se perdre.