Le samedi 18 Février s’est tenue à Rennes une coordination d’une trentaine d’universités en lutte, pour faire le point sur l’Etat de la mobilisation étudiante et lycéenne partout en France (des représentants lycéens étaient également invités à cette coordination), et pour construire ensemble des perspectives solides qui mèneront lycéens, étudiants et travailleurs à la victoire contre toutes les mesures de casse du code du travail, en particulier contre les contrats CPE/CNE.
La coordination a adopté une plate-forme de revendications communes, à savoir:
-Le retrait de la loi sur l’égalité des chances, dont le CPE fait partie (apprentissage à 14 ans, travail de nuit dès 15 ans…)
-L’abrogation du CNE
-Un plan pluriannuel de création de postes à la hauteur des besoins dans l’éducation nationale
La présence d’une trentaine d’Universités montre qu’il y a une réelle dynamique, et afin de la développer, la coordination a appelé à différentes journées de mobilisations et de grève, jusqu’au 7 mars, qui doit constituer une date de convergence des luttes avec les travailleurs et le début d’un mouvement massif de tous les secteurs, contre la casse de nos acquis :
- Journée de grève nationale et de blocage dans les universités le 23 Février
- Journée de manifestation nationale le 28 Février
- Journée d’action nationale et de grève le 7 mars.
La coordination de Rennes a également décidé d’appeler à une prochaine coordination nationale le Samedi 25 février à Toulouse, où se tiendra dans le même temps une coordination lycéenne. Ces rendez-vous convergents témoignent de la volonté d’unité entre étudiants et lycéens, ceci afin d’envoyer un message fort non seulement à toutes les universités, mais surtout aux travailleurs et aux confédérations syndicales, sans qui la victoire contre le CPE/CNE est compromise.
La Fédération Syndicale Etudiante s’associe aux perspectives que s’est donnée la coordination de Rennes, qui témoigne d’une volonté de développer une réelle dynamique de lutte, évitant ainsi l’inconsistance des journées isolées qui mènent tous les mouvements à la défaite.
Nous réaffirmons également la nécessité pour les lycéen-e-s et les étudiant-e-s de se réunir en Assemblées Générales, ceci afin de pouvoir constituer de nouvelles coordinations capables d’unifier la lutte contre précarité et la casse de tous nos acquis. La FSE appelle donc toutes les universités à se joindre à la coordination nationale qui se tiendra à Toulouse le samedi 25 février.
Enfin, la Fédération Syndicale Etudiante appelle toutes les confédérations syndicales à lancer un mouvement de grève reconductible à partir du 7 mars, pour que l’ensemble des travailleurs puisse se joindre au mouvement des lycéen-e-s et des étudiant-e-s, et ceci dans la perspective de la grève générale, seule à même de faire reculer un gouvernement à la botte du patronat.
Pour la Fédération Syndicale Etudiante,
Le Président Porte-parole Basile Mouton
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