Jusqu'ici, je m'étais tenu loin du débat mais là, je peux pas m'empêcher.
Tant mieux, tant mieux. Plus on est de fous…
Les capitalistes actuels profitent des spoliations passées ET actuelles des diverses politiques colonialistes et esclavagistes pratiquées à peu près dans tout l'hémisphère sud, notamment en Amérique centrale/du sud, ainsi qu'en Afrique. Il n'est pas né de là, il se nourrit simplement de cette spoliation perpétuelle des peuples opprimés, qu'ils viennent d'Amérique, d'Afrique, d'Asie ou d'ailleurs.
Comme je l’ai mentionné plus haut, que le capitalisme ait profité tout compte fait des spoliations étatiques (important) n’a rien d’évident. Il faut rappeler que le rapport global gain/coût de la colonisation a été fortement négatif. Idem pour l’esclavage. Par ailleurs, et cela va te surprendre de la part de suppôts du Kapital, ceux-ci ont été unanimement dénoncé par les libéraux de l’époque. Les chantres du colonialisme étaient plutôt des individus rompus au discours républicain et encensant la grandeur de la Nââtion Fraônçaise. À ce sujet, lire les économistes et pamphlétaires de la Restauration.
Quoi qu’il en soit, je suis un tenant du libéralisme, et pas du capitalisme, qui n’est qu’une implication secondaire de ce premier.
Toutefois, si tu considères le capitalisme en soi comme une spoliation, il va de soi que conséquemment, tu vas considérer le capitalisme comme fondé sur la spoliation. Mais à ce moment, ça en devient un rien circulaire (pour ne pas dire débile).
D'ailleurs, il est amusant de voir que tu n'appliques pas les mêmes mesures pour le communisme et le capitalisme.
Cela n’a rien de curieux, et je me suis expliqué par ailleurs.
Hahahahahahahahahahahahaha! "Communism is evil". Cette fois, nul besoin que d'autres t'associent quoique ce soit, la merde, tu nages dedans. Donc comme tu ne peux rien prouver au sujet de la prétendue iniquité historique des régimes communistes (ce qui est évident)
Avant tout, je trouve un peu faible de tenter de me discréditer en m’associant d’emblée au groupe honni des religieux. D’un, cela n’a rien de pertinent, et de deux, mieux vaut être un chrétien qu’un communiste, cela est bien entendu.
Du reste, le communiste n’est pas bon pour deux raisons simples : il est incapable d’atteindre les buts qu’il se fixe, et il est fondamentalement hostile à la liberté.
En ce qui a trait à tes exemples (tes vœux pieux, devrais-je dire), ils sont bien mignons, mais tu devrais savoir que l’enfer est pavé de bonnes intentions. De surcroît, tu omets de mentionner les bains de sang et indigences ineffables dans lesquels l’intégralité des expériences communistes se sont terminées.
Je te trouve plutôt gonflé d’essayer de justifier le communisme par l’histoire. La plupart des engeances misérables dont tu te réclames, ont eu la rare, mais opportune présence d’esprit de constater que l’expérience était contre eux et on vite fait de récuser les différents régimes autoritaires qu’a engendré leur théorie, prétextant genre des irruptions bourgeoises.
Comparé à ça, t'as quoi? Le capitalisme? Bien hâte de voir les niaiseries bon enfant que tu vas nous sortir, sur la prétendue égalité des chances (d'ailleurs quelque chose qui relève davantage du communisme qu'autre chose), sur la sacro-sainte "liberté" (celle de nous faire exploiter pour que le patron et les actionnaires aient de quoi se payer leur douzième BM), etc.
L’égalité des chances est une pure invention sociale-démocrate. Il n’y a que quelques idiots qui la confondent encore avec l’égalité devant la loi prescrite par les théoriciens libéraux.
Quant l’équation douteuse, mais commode de salariat = exploitation, elle reste encore à prouver.
J’ai le bon goût de ne pas voir de la domination dans l’ensemble des interactions humaines, et la modestie de réaliser que les gens savent mieux que moi ce qui est bon pour eux.
D'avance, je pare l'un de tes arguments: les goulags. Les dérives autoritaires de l'État stalinien n'ont rien à voir avec le communisme. Dans tous les cas, cela me forcerait à te rappeler les dérives autoritaires du capitalisme, comme, je sais pas moi, les camps de concentration? Et divers camps de travail? Sans parler des camps d'internement pour "immigrants illégaux", comme il en existe plusieurs actuellement aux USA. Je sens que ça va être de la joie.
Hayek l’a démontré, la planification est autoritaire par essence. Donc, oui, le régime stalinien avait tout à voir avec le communisme.
Au demeurant, tu éludes superbement ma position. Le capitalisme en tant que tel peut très bien s’accommoder d’un état répressif, au rebours du libéralisme. Or je défends ce dernier, lequel fournit un cadre juridique sans équivoque prescrivant, par exemple, la libre circulation des biens comme des personnes (à ce titre, je suppose que les mesures protectionnistes US, comme les camps pour immigrants illégaux sont des affaires capitalistes. Enfin, c’est suivant ton raisonnement pour le moins chétif).
J’admets qu’il est plus aisé pour toi de te placer en réaction au capitalisme tout court histoire de m’opposer des exemples de dérives émanant d’ÉTATS qui n’étaient communistes, c’est-à-dire encore capitaliste au sens large –genre l’autorité souveraine des monarques de Droit divin (quoi ! c’étaient des capitalistes !).
Cela dit, ce genre raccourcis ne passera avec moi. Je te fais confiance pour ne les pas reproduire.
Entre Lénine et Friedman, je pense que j'ai pas à hésiter pour savoir lequel des deux relevait le plus "de l'Humanisme", dans ce qu'il a de respectueux envers le genre humain.
Friedman était un grand homme et profondément humaniste. Qu’avec ton biais idéologique, et congénital, ose-je, tu considères que tout plaidoyer pour la liberté est injuste n’y change strictement rien. D’ailleurs, les libéraux retiennent bien plus des humanistes du 16e que les communistes.
Lénine était un tueur.
C'est jamais de votre faute à vous, "capitalistes", quand une dictature survient. Non, là, c'est pas de la faute du capitalisme mais d'une personne en particulier. En revanche, tout est à blâmer sur le "communisme" at large. La montée d'un Pinochet et de ses politiques ultra-libérales: pas le capitalisme, non, c'est un cerveau dérangé et isolé. Y'aurait trop de dictatures capitalistes à nommer, d'toute façon. Z'êtes forts pour nommer des dérives autoritaires se réclamant du communisme (genre, 4-5 régimes) mais quand vient le temps d'assumer les dérives autoritaires du capitalisme... ouf.
Je suis un libertarien, donc anarchiste. Donc pour les dictatures, tu repasseras. Par ailleurs, même comme libéral, je ne pourrai souffrir l’affront.
Contrairement au communisme qui l’appelle explicitement, la théorie libérale rejette formellement et fondamentalement toute sorte de dictature et d’absolutisme (elle est d’ailleurs né en réaction à celui-ci). La voilà la différence.
Moi qui demande moins d’État expressément et sans condition, je n’ai aucunement à assumer des dérives autoritaires quelles qu’elles soient.
Vous, par contre, qui en réclamez sans cesse d’avantage, il ne faut pas vous étonner stupidement que tous vos projets aient viré totalitaire et liberticide. C’est dans la nature même d’un État omniprésent.
Pour le reste, loin d'avoir prouvé que tout était achetable, tu as surtout amené la théorie qu'il y aurait toujours quelque chose à acheter. C'est foncièrement différent.
Je n’ai rien à prouver. Ce que j’ai mis en exergue, c’est que les seules limites à l’achat étaient l’approbation des partis concernés.
Enfin, ton onanisme intellectuel m'exaspère au plus haut point parce qu'il cache un discours pauvre et vide, une petite rhétorique de cours d'économie capitaliste 101 de cégep
Lâchez un peu la pique éculée de l’onanisme, d’autant plus quand je suis le seul ici qui brave la bouillie consensuelle dont vous alimentez vos piètres débats.
En ce qui a trait au cégep, l’orientation y est foncièrement collectiviste chez les gens soi-disant engagés, alors la rhétorique ressassée, c’est plutôt vous qui en êtes les tenants. Toi en particulier avec tes exemples faciles, hors propos et usés que j’ai bien du voir mille fois dans ma courte vie de débatteur. Pinochet, genre, tout droit sorti du manuel de l’anti-capitalisme mise à niveau.
Désolé donc, Antoine.
Antoine ? Je n’ai pas souvenir de m’être présenté pourtant.
On s’est déjà rencontré ? Whois ?