Pourtant, son
argumentation sur la question était aussi bien structurée et étoffée que la tienne et celle d'Evergreen et ce cher Antoine.
Mais bon, pour que vous fermiez vos gueules, voici quelques données statistiques avec des SOURCES (ce qui semble manquer par ici...).
À noter que ces statistiques incluent autant les autochtones hors-réserve qu'en réserve, à moins d'avis contraire.
À noter que la population totale du Canada comprend les autochtones. (ce qui veut dire que les statistiques pour la population canadienne excluant les autochtones sont encore plus favorables).
En 2001, l’espérance de vie masculine était de 70,4 ans chez les Indiens inscrits comparativement à 77,0 ans chez l’ensemble des Canadiens. La même année, l’espérance de vie féminine était de 75,5 ans chez les Indiennes inscrites et de à 82,1 ans chez l’ensemble des Canadiennes.
En 2001, le taux de mortalité infantile était de 7,2 chez les Indiens inscrits vivant dans une réserve, comparativement à 5,2 dans l’ensemble de la population canadienne.
Le taux brut de tuberculose chez les Indiens inscrits est tombé de 43,2 à 34,4 entre 1996 et 2001, mais il demeure nettement supérieur à celui pour l’ensemble de la population canadienne (5,5 en 2001).
Entre 1996 et 2001, le taux de diplômation au secondaire est passé de 44,0 % à 48,6 % chez les Indiens inscrits et de 65,2 % à 68,7 % dans l’ensemble de la population canadienne.
En 2001, le taux de diplômation au secondaire était de 51 % chez les Indiennes inscrites et de 45,7 % chez les Indiens inscrits. La même année, dans l’ensemble de la population canadienne, les taux de diplômation au secondaire des hommes et des femmes étaient presque égaux à 68,5 % et 68,9 % respectivement.
En 2001, la fraction des titulaires d’un grade universitaire dans la population de 15 ans et plus était de 3,9 % chez les Indiens inscrits et de 15,4 % chez l’ensemble des Canadiens.
En 2001, 18,9 % des Indiens inscrits de 15 ans et plus étaient titulaires d’un certificat ou d’un diplôme d’une école de métiers ou d’un autre certificat d’études non universitaires, comparativement à 22,4 % de la population canadienne du même âge.
Selon le recensement de 2001, le taux de chômage des 15 ans et plus était de 27,7 % chez les Indiens inscrits vivant dans un réserve et de 23,3 % chez l’ensemble des Indiens inscrits. Dans l’ensemble de la population canadienne du même âge, le taux correspondant était de 7,4 %.
Chez les Indiens inscrits dans les réserves ayant indiqué faire partie de la population active, le taux de chômage masculin était de 32,7 % et le taux féminin, de 21,7 % en 2001. La même année, dans l’ensemble de la population canadienne, les taux correspondants étaient de 7,6 % et de 7,2 % respectivement.
Le taux d’emploi permet de déterminer si la main-d’oeuvre est utilisée efficacement. En 2001, le taux d’emploi était de 37,4 % chez les Indiens inscrits vivant dans une réserve, comparativement à 61,5 % chez l’ensemble des Canadiens.
Entre 1995 et 2000, le revenu personnel moyen (en dollars constants de 2000) chez les Indiens inscrits est passé de 15 558 $ à 16 935 $, alors que celui chez l’ensemble des Canadiens grimpait de 27 445 $ à 29 769 $.
Entre 1995 et 2000, le revenu d’emploi moyen (en dollars constants de 2000) est passé de 15 452 $ à 16 850 $ chez les Indiens inscrits vivant dans une réserve alors qu’il progressait de 28 837 $ à 31 757 $ dans l’ensemble de la population canadienne.
L’écart salarial entre les sexes est moins notable dans la population indienne inscrite vivant dans une réserve que dans l’ensemble de la population canadienne. En 2000, le rapport entre le revenu d’emploi des femmes par rapport à celui des hommes s’établissait à 89,6 % dans le premier groupe et à 63,6 % dans le second.
En 2001, le pourcentage de logements comptant plus d’une personne par pièce s’élevait à 13,8 % chez les Indiens inscrits dans les réserves alors qu’il était de moins de 2 % chez l’ensemble des Canadiens.
En 2001, la proportion de logements nécessitant des réparations majeures était de 23,5 % chez les Indiens inscrits, comparativement à 8,2 % chez l’ensemble des Canadiens. Chez les Indiens inscrits dans les réserves, ce pourcentage était encore plus élevé : 36,3 %.
Et vlan!
Toujours des caprices?
Mais bon c'est vrai, certainEs d'entre eux et elles ont droit à des ski-doo...
Sources :
Analyse des conditions socioéconomiques de 1996 à 2001 (c'est ce qu'il y avait de plus récent.)
Vous pouvez y voir les tableau qui accompagnent les statistiques mentionnées ci-dessus.