de Aurélie le Dim Juin 11, 2006 7:56 pm
Bonjour !
J'ai été invitée au NCJ par un ami péquiste. Comme je l'ai dit plus haut, la FEUQ (et 5 anciens président : Francois Rebello, Daniel Baril, Pier-André Bouchard Saint-Amand, Nicolas Brisson et François Vincent) étaient là. La Fédérations étudiante universitaire du Québec présentait un thème le samedi soir :
16h30 PANEL - Benjamin Laplatte (FEUQ) et Gaëtan Boucher (fédé des cégeps) : Thème 3 - Financer les établissements d'enseignement supérieur en région : pour quels objectifs ?
Il y avait aussi, évidemment, la FECQ (Le VP et coordonnatrice aux relations et aux communications) et d'anciens et anciennes.
Les grandes positions prises au CNJ sont :
1. Les choix de cours devraient être augmentés dès le 3e secondaire.
Rejeté à la majorité.
2. Nous devons accroître le nombre de plateau sportif disponible dans les écoles publiques. Nos bibliothèques doivent également être développées... [il me manque l'amendement que je n'ai pas eu le temps de prendre en note, mais qui à ma mémoire, ne changeait pas vraiment la proposition].
Amendement : adopté à majorité
Proposition principale : adoptée à majorité
3. L'âge de fréquentation obligatoire des établissements scolaires devrait être haussée à 18 ans ou à toute personne ayant obtenu un DES ou un DEP.
Rejeté à majorité
(Le débat a duré quelques minutes. Les dynamiques régionales différentes de celles des villes a pris le dessus et a été l’argument faisant battre la proposition)
4. L'enseignement de l'histoire nationale au Québec doit être fondé sur la connaissance de la compréhension de ses faits marquants. Surtout pour le secondaire, il nous faut favoriser l'enseignement par des spécialistes et permettre de nouveau l'embauche d'enseignantes et d'enseignants disposants d'une solide formation disciplinaire et ayant complété un certificat en pédagogie. Enfin, de meilleurs examens nationaux doivent servir à vérifier et améliorer les apprentissages.
Adopté à majorité
5. Le financement des programmes d’aide à la réussite individuelle devrait être revu de manière significative à la hausse. La présence d’une intervenante ou d’un intervenant en relation d’aide (psychologue, intervenant-e-s en toxicomanie, etc.) à temps plein doit être assuré à chaque école secondaire. La formation des enseignantes et des enseignant devrait être bonifiée afin qu’elles et ils soient en mesure de reconnaître de façon précoce les jeunes en voie de décrochage. Le minutage du temps de travail des enseignant-e-s devra également être mis de côté pour une formule misant sur le bonne entente entre le personnel et la direction.
Adopté à la majorité
6. Nous devons assurer une présence des élèves dans nos écoles de 8h à 17h afin qu’ils et elles s’inscrivent à des activités parascolaires sportives, culturelles ou de consolidation de leurs apprentissage (devoirs, leçons) sous supervision. Une partie de ce temps devrait être consacrée directement au sport, par le biais des cours d’éducation physique.
Proposition d’amendement : changer le mot « assurer » par le mot « favoriser » :rejeté à la majorité
Proposition principale : Adoptée à la majorité
7. Il devrait être interdit pour les employeurs de faire travailler des étudiantes et des étudiants d’âge mineur plus de 15 heures par semaine durant la période scolaire.
Rejeté à la majorité
8. Le gel des droits de scolarité sera maintenu. Les prêts et bourses devraient être bonifiés pour refléter la réalité des dépenses de subsistance des étudiantes et étudiants et les réalités régionales. L’indépendance financière devrait être reconnue dès le départ de chez les parents. Les détenteurs et détentrices de prêts et bourses ne devraient plus être pénalisé-e-s lorsqu’ils et elles travaillent à la hauteur de 5 000 $ par année. De plus, nous devons étudier la possibilité d’établir la gratuité scolaire dans le cadre d’un pacte à négocier avec les étudiant-e-s. Ce pacte devra se fonder sur un réel dégagement du temps d’étude, sur l’acquisition soutenue des connaissances et sur la prévention d’un endettement excessif des étudiant-e-s, notamment parmi les moins fortuné-e-s. Dans l’intervalle précédant la mise sur pied de ce nouveau pacte, le prêt maximal doit être diminué pour augmenter le pourcentage de bourse par rapport au prêt.
Adopté à la majorité
Y’a eu un long débat. Les « contres » argumentait en demandant combien ça allait coûter ; que l’on devait apprendre à travailler pour obtenir ce que l’on voulait et non d’avoir tout cuit dans le bec ; que pendant la grève, rappelons-nous [je m’exclue] que nous traitions les pro-gratuité scolaire de « Radicaux », est-ce que c’est ce que nous [je m’exclue toujours] voulons ?
8. Nous devons donc favoriser l’augmentation du nombre de doctorant-e-s, entre autre en abolissant les droits de scolarité au doctorat, et rapprocher leur action de la réalité du marché du travail afin de mieux soutenir les actions de nos hauts diplômé-e-s en assurant un lien entre els programmes de recherche et développement, ce qui a permis au Québec de se bâtir une réputation intéressante, par exemple en remettant le programme Valorisation-Recherche Québec sur les rails.
Biffer : « entre autre en abolissant les droits de scolarité au doctorat »
Rejeté à la majorité
Sous-amendement : Remplacer « entre autre en abolissant les droits de scolarité au doctorat » par « en mettant en place des dispositions financière pour favoriser les études supérieurs »
Adopté à la majorité
Proposition principale : Adoptée à la majorité
[J’ai manqué les propositions 9 – 10 – 11]
12. Pour ce faire, un réseau de transport de qualité et accessible financièrement devrait être mis sur pied.
Euh là… c’était une proposition de Côte-Nord et Côte-Nord n’a pas repris la proposition, donc elle a été caduc. Bizarre…
13. Nous devons donc décentraliser les pouvoirs vers le milieu en instaurant un nouveau pacte avec els différentes régions. Les pouvoirs seraient alors directement dans les différents établissements offrant les services éducatifs. Le milieu devrait se voir attribuer directement les ressources financières et matérielles dont il a besoin pour combler les besoins spécifiques de la vision éducative de l’école.
Adoptée à la majorité
14. Instaurer des campus universitaire en région, en partenariat avec les établissements scolaires locaux, où certains cours de base et théoriques universitaires seraient donnés sur une période de deux ans. Des créneaux d’excellence spécifique à chacune des régions devraient être mis en place dans les cégeps régionaux et universités régionales. Faciliter l’accès à des cours et à des programmes pour une utilisation efficace des moyens technologique en diffusant par exemple des cours par Internet.
Adoptée à la majorité
Pour le reste des propositions (plutôt des trucs pratiques pour le Conseil exécutif national du CNJ) je n’ai pris aucune note parce que j’étais plutôt occupée à parler avec la FEUQ (ou l’ancienne FEUQ), la FECQ (ou l’ancienne FECQ) et d’autres péquistEs.
Aurélie Paquet, non étudiante.