Forums de l'ASSÉ

La semaine dernière, nous avons remarqué que plusieurs affiches de notre organisation (le Front Rouge des Jeunes) ont été recouvertes par les affiches de la NEFAC, de la librairie l'Insoumise et du Réseau de solidarité des travailleurs-euses. Nous avons envoyé une lettre aux groupes concernés, mais nous pensons aussi qu'il serait bon que les militantes et militants en général en prennent connaissance. Voici donc la lettre en question.

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Montréal, le 3 octobre 2005

À l’attention :

Du Réseau de solidarité des travailleurs-euses,
De la Librairie L’insoumise,
Et de l’Union locale de Montréal, NEFAC

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Dans la semaine du 25 septembre, des affiches de vos organisations respectives sont apparues par-dessus des affiches de notre organisation, dans le quartier Centre-sud de Montréal, notamment autour du Cégep du Vieux-Montréal. Nos affiches ont été systématiquement recouvertes (comme on peut le voir sur la page http://www.frontrouge.org/temp/affichage.php) alors qu’il y avait pourtant suffisamment de place pour que vous puissiez mettre les vôtres à côté.

Notre organisation, le Front Rouge des Jeunes (FRJ), lutte pour rassembler des militantEs révolutionnaires qui se consacreront à la lutte contre le capitalisme. Malgré des divergences certes évidentes, nous croyons que, dans une large mesure, nos objectifs se rejoignent.

Nous demandons à nos supporters, lorsqu’elles et ils affichent pour nous, de toujours respecter les affiches posées par les autres groupes militants anticapitalistes, incluant les vôtres.

Spécialement dans la conjoncture actuelle, marquée par l’offensive de l’État bourgeois contre les mouvements de lutte, qui cherche en outre à criminaliser les anticapitalistes, nous croyons qu’il est nécessaire de défendre ce que nous appelons « le droit de se révolter » et la libre expression de celles et ceux qui s’opposent à la domination du capital.

Comme organisation révolutionnaire, nous avons assez à faire avec les flics et les néo-nazis pour espérer ne pas avoir à perdre de temps avec des camarades libertaires.

Nous savons que ce genre d’attitude irresponsable qui fait le jeu de l’État et des flics n’est le fait que d’un petit nombre isolé de supporters du mouvement libertaire. C’est pourquoi nous exigeons que vous preniez position publiquement en défense de la liberté d’affichage des organisations anticapitalistes et que vous répudiez ce type d’action, commis en votre nom.

Par ailleurs, nous nous engageons à continuer à défendre vigoureusement notre propre liberté d’expression et celle de toutes les forces anticapitalistes, par tous les moyens à notre disposition.

Merci,

Les comités pour le Front Rouge des Jeunes
info@frontrouge.org
(514) 409-2375

Bien qu'il y ait des libertaires et des communarEs en tout genre dans l'ASSÉ, l'ASSÉ, à mon avis, est progressiste, et conséquemment, je ne crois pas que ce genre de débat puisse avoir lieu ici... Je suis tout de même en accord avec le fait de dire que vous avez droit d'afficher (bien que je ne sois pas en accord avec votre mode organisationnelle). Donc voilà! J'espère quand même que les débât Rouge-Noir continue, mais ailleurs SVP!

merci!

solidairement,

François

Sur votre site des jeunes rouges, vous dites que vous voulez libérer les prolétaires de leurs chaînes, ok.

Sauf que combien de gens au Québec se voient comme des prolétaires?

Là je pose une question sincère parce que plein de monde vendent leurs forces de travail maintenant mais se font des salaires de fous quand même. Aussi que certains dirigeants de pme travaillent comme des chiens pour arriver à la fin du mois.

p.s. le contraire de ce que je viens de dire est vrai aussi.
vous savez, moi et le noir et blanc...... à ne pas inviter au même party.

et est-ce que les "prolétaires", tous les travailleurs se voient à ce point maltraités quand on voit que les syndicats prennent beeaucoup de place dans la société d'aujourd'hui, et ces mêmes travailleurs se voient-ils également dans une situation dans laquelle ils attendent tous et toutes le jour de leur grande "libération".

Ah ouais, c'est clair que les syndicats prennent trop de place... la meilleure exemple c'est les négotiations dans le secteur publique... on voit que les sydicats demandent n'importe quoi et le gouvernement les donne tout, et on voit une grande volonté de la part de Charest pour règler ça. Ça fait seulement 3 ans que les profs ont pu de convention collective, après tout.

En passant, c'était *un peu* ironique ça.

C'est justement pour ça qu'on négocie plus ou presque pas avec ceux du secteur publique. quand on regarde toute l'attention que ça prend, les gros mouvements,c'est qu'effectivement ils sont importants. De plus, si il cède pas, c'est carrément parce qu'il ne faut pas non plus céder aussi facilement aux syndicats, sans compter qu'il y a bien des dépenses que le gouvernement ne peut accorder. Supposément que nous sommes tellement riches ici, n'est-ce pas Andrew. Le coffre Québécois est tellement profond, right?

Habituellement, les jeunes libéraux ont tendance à moins se faire remarquer...

T'y connais quelque chose en finances, camarade bourgeois? Tu pourrais peut-être nous expliquer, à nous pauvres néophytes, le cadre financier abysmal (donc oui, profond ) de la Province of Quebec?

L'argent est bien présent, le gouvernement ne fait que répéter qu'il est absent. J'sais pas, mais j'ai pas pour habitude de faire confiance aux gouvernants, c'est peut-être un mauvais pli que j'ai pris... 'Faut dire, quand les études ne manquent pas pour dire où se trouve l'argent au Québec (chez les richards et les patrons)...

Allez T-Bone, j'crois qu'on devrait t'écouter et faire du syndic'bashing parce que bon, faut ben croire que c'est inexistant tout ça. J'dirais qu'on devrait en profiter pour démanteler l'école publique (manque de fonds), les CPE (manque de fonds), la santé publique (anyway, y'a la santé privée déjà pis y'a tjrs des listes d'attente monstrueuses dans nos hôpitaux (Le Journal de Montréal le dit...)) pis j'dirais qu'on devrait pas prendre de chances non plus avec la police. T'as vu leurs moyens de pression à la con? Non mais! Privatisons le tout.

P.S: Selon ta logique, l'on doit désapprouver les syndicats juste parce que le gouvernement N'AURAIT pas d'argent. Donc, dès lors que les gouvernants ont du blé, ça tient plus, right? Comme le fait que le gouvernement québécois n'a pas d'argent n'est qu'un mythe que l'on présente comme un postulat parce que l'IEdM et l'Institut Fraser s'en sont donnés à coeur joie dans les recherches-bidon/documents-de-propagande-néolibérale; j'crois que ça tient pas vraiment ta ligne. Je suis sûr que si l'on avait dit sur nos réseaux de télé pendant quelques années: "le gouvernement est plein de fric, il sait plus où le mettre", tu nous balancerais que le gouvernement est plein de fric et qu'il sait plus où le mettre.

P.P.S: Ce sujet était une lettre ouverte aux anars' de la part du FRJ. Pas un débat sur la pertinence des syndicats.

Ce n'est pas basher les syndicats parce que le gouvernement n'a pa d'argent ou vice versa, les approuver lorsque celui-ci a du fric. Les syndicats ont beraucoup moins leur raison d'être que par le passé, et on est constamment martelé par les pressions syndicales, ô très pauvres conditions des salariés. Et faudrait croire également toutes les autres recherches disant qu'il y a en effet de l'argent dans l'état québécois. Comme si les recherches dites néo-libérales sont tous fausses et partisanes, et les recherches plus go-gauches sont l'essence même de la vérité. Si réellement l'État était riche, les conditions seraient bien meilleures globalement, la dette serait moins lourde etc.

P.S. je ne suis pas en passant un "jeune libéral", pour employer ton expression.

Les syndicats ont beraucoup moins leur raison d'être que par le passé, et on est constamment martelé par les pressions syndicales

Ce qui est constamment martelé, aussi, c'est le fait que les syndicats ont supposément moins de raison d'être que dans le passé. Va donc faire un tour en B.C. et dit moi ça. Avec des gouvernement arrogants comme ça, (*tousse*moniquejéromeforget*tousse*) les syndicats sont absolument nécessaires.

ô très pauvres conditions des salariés.

Le salaire moyen dans le secteur publique est, je crois, le l'ordre de 20 ou 30 mille par année (quelqu'un peut me donner le chiffre exact?) ce qui est loin d'être un salaire de gras dur comme le gouvernement le prétend.

et moi aussi je travaille dans le secteur public, donc ces revendications devraient me concerner aussi, non?, eh bien je ne me sens pas concerné. Je n'ai plus de convention collective, nous utilisons la même depuis plusieurs années maintenant, and so what. J'entends plusieurs personnes chialer où je travaille et pkoi?. Qu'ont-ils à se plaindre lorsque je vois les très bonnes conditions qu'ils et elles ont. L'augmentation de salaire, je m'en tape. Je suis bien content de ce que j'ai, je pourrais avoir bien pire ailleurs. Oui, je pourrais avoir mieux également, mais est-ce une nécessité, pas du tout. J'ai un salaire d'environ 28 000..ce qui n'est pas énorme selon certains "standards", mais c'est très bien pour un étudiant, et ceux qui chialent font au moins 12-15000 de plus que moi...il est où le problème.

Mon syndicat peut bien revendiquer, contester, faire des moyens de pression, tout ce qu'ils veulent, mais j'embarque pas.

T-Bone a écrit:J'ai un salaire d'environ 28 000..ce qui n'est pas énorme selon certains "standards", mais c'est très bien pour un étudiant, et ceux qui chialent font au moins 12-15000 de plus que moi...il est où le problème.

Du fait que tu es étudiant et que tu couche un salaire de 28 000 $, et que les pauvres personnes qui gagnent plus que toi ont deux enfants à leurs charge ?

Cassé!

Et des dettes d'étude à rembourser

P.S: Parce que les syndicats ont pas su gagner la bataille du côté de l'aide financière d'ailleurs.

Et une famille à faire vivre.


T-Bones.....


Tu penses pas plus loin que le bout de ton nez égocentrique.

et oui, ya évidemment des personnes avec 2 enfants, y en a qui ont des dettes....est-ce la majorité dans chaque cas..je ne pense pas. pcq tout le chialement c'est pour avoir plus et c'est tout, rarement j'entends dire que c'est pcq ils ont besoin de tant plus pour subvenir à leurs enfants et à la famille, ou pour rembourser les études. D'ailleurs, je n'ai pas de dettes d'études à rembourser, et ce n'est pas à cause de mes parents qui ont payé quoi que ce soit, ni de mon emploi, lequel ne fait que quelques mois que je l'ai.

Il y a où je travaille 1 ou 2 mères qui ont 4 enfants, et jamais de toutes les fois que je lui parle, je l'entends se plaindre qu'elle a de la misère à arriver, et non, ce n'est pas pcq son mari l'aide avec un gros salaire. Même qu'elle prend parfois une journée de congé pour être avec ses enfants. Ce n'est pas le salaire qui importe. ET peut être que oui je suis un peu égocentrique. dans le fond de nous tous, chacun l'est un peu, mais beaucoup ne sont pas prêts de l'admettre.